QUÉBEC, le 1er nov. 2023 /CNW/ - Le Front pour la rémunération, une coalition d'organisations étudiantes nationales et locales représentant plus de 250 000 personnes étudiantes, a organisé aujourd'hui une action à l'Assemblée nationale afin de réclamer la rémunération de tous les stages et une meilleure équité parmi les stagiaires.
Afin de contrer la dévalorisation croissante des professions sans stages rémunérés, la rémunération de tous les stages s'impose, la population étudiante stagiaire des domaines non-rémunérés étant également composée majoritairement de femmes. Dans le contexte actuel, il faut permettre aux stagiaires de faire face à la hausse du coût de la vie et à l'inflation
La volonté de rémunérer les stagiaires a été réitérée par les parlementaires avec l'adoption à l'unanimité d'une motion pour la rémunération de tous les stages du secteur public dans les plus brefs délais le 25 octobre dernier, faisant suite à une première motion adoptée au printemps dernier. Alors que la mise à jour économique du 7 novembre approche, et qu'une recherche de l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS) est récemment venue chiffrer les demandes étudiantes, les associations étudiantes présentes ont unanimement demandé à la ministre de l'Enseignement supérieur Mme Pascale Déry de passer à l'action avec un échéancier clair et des investissements chiffrés.
Citations :
« Il est inacceptable qu'il n'y ait toujours pas d'équité entre un stagiaire en génie et une stagiaire en soins infirmiers, alors que tous les domaines sont essentiels au bon fonctionnement de la société. La dévalorisation des professions non-rémunérées nuit activement au recrutement et à l'épanouissement des étudiantes et étudiants qui souhaitent s'y engager, alors que les services publics québécois sont en criante pénurie de main d'œuvre. »
Laurence Mallette-Léonard, présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec
« Certains programmes dans le réseau public et parapublic sont encore non-rémunérés. La situation est critique pour les personnes stagiaires dans le domaine de l'éducation, de la santé et des services sociaux. Avec la mise à jour économique qui s'en vient, nous voulons l'heure juste. La ministre nous a communiqué ses intentions, maintenant nous voulons voir ses actions et un échéancier clair. Aujourd'hui, on lui demande quand elle posera ses gestes concrets. »
Catherine Bibeau-Lorrain, présidente de l'Union étudiante du Québec
À propos de la FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 80 000 étudiantes et étudiants provenant de 28 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis plus de 33 ans, elle contribue à l'amélioration des conditions de vie et d'études de la population étudiante collégiale québécoise en étant la seule organisation à représenter exclusivement leurs intérêts.
À propos de l'UEQ
L'Union étudiante du Québec (UEQ) a pour mission de défendre les droits et intérêts de la communauté étudiante, de ses associations membres et de leurs membres, en promouvant, protégeant et améliorant la condition étudiante et la condition des communautés locales et internationales. L'UEQ représente plus de 94 000 membres de plusieurs campus universitaires à travers le Québec. Elle se veut l'interlocutrice principale des dossiers de l'accessibilité aux études supérieures et de la condition de vie des étudiants et des étudiantes auprès des différents gouvernements et groupes sociaux.
SOURCE Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ)
Étienne Langlois, Vice-président et attaché de presse, (514) 554-0576, [email protected]
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