Le FSS accorde 38,1 millions de dollars pour étendre le réseau MEOPAR à travers le Canada, en proposant de nouvelles opportunités de financement pour la recherche en science de la mer à l'intérieur et à l'extérieur du milieu universitaire. English
RIMOUSKI, QC, le 7 août 2024 /CNW/ - Un récent accord de financement entre le gouvernement canadien et le réseau MEOPAR (Réseau d'observation, de prédiction et d'intervention en milieu marin) permettra de renforcer le Réseau de plus de 38,1 millions de dollars à compter de cet été.
Depuis plus de 10 ans, l'organisme sans but lucratif travaille à établir des liens entre les individus et les activités dans le domaine de la recherche en science de la mer à travers le Canada. Il appuie les scientifiques et les chercheurs en subventionnant leur travail, en les aidant à surmonter les obstacles à la collaboration et en soutenant la formation de la prochaine génération de professionnels du milieu marin.
À la suite d'une démarche de subvention très concurrentielle, le réseau MEOPAR a réussi à obtenir une part des 800 millions de dollars accordés à des organismes de science et de recherche du Canada tout entier par l'entremise du Fonds stratégique des sciences (FSS).
Ce fonds permet à l'organisation d'élargir activement ses objectifs pour s'aligner sur les priorités fédérales urgentes, en adoptant une approche canadienne coordonnée : le financement de la recherche, le recrutement et le perfectionnement de personnes talentueuses, la mobilisation des connaissances et la culture liée aux sciences de la mer.
L'organisation renouvelée du réseau MEOPAR sera à la fine pointe du travail axée sur la communauté, puisque le Réseau poursuivra son travail de développement de communautés de pratique et proposera de nouvelles structures de collaboration et de financement. L'expansion du soutien de la recherche menée par des organisations autochtones et locales en fera partie.
Les communautés liées à l'océan sont confrontées à de multiples défis et possibilités découlant des changements climatiques. Cependant, elles ne sont pas toujours bien au fait des connaissances et capacités de recherche et de développement de pointe qui pourraient répondre à leurs besoins. La nouvelle structure des Laboratoires vivants , ainsi que les communautés de pratique, élargira l'accès aux idées et ressources scientifiques, en s'appuyant sur les connaissances et l'expertise locales et en propulsant les innovations au-delà des milieux universitaires et gouvernementaux -- c'est ainsi que les groupes industriels locaux, les communautés côtières, les organisations autochtones et les organisations canadiennes à but non lucratif pourront définir les priorités de la recherche et en devenir partenaires.
Doté d'une nouvelle direction scientifique, le réseau MEOPAR va aussi élargir sa portée nationale, en embauchant une équipe de professionnels répartis sur l'ensemble du territoire pour alimenter le réseau. L'équipe consultative et les comités de gestion travailleront à partir de centres situés dans différentes provinces et proviendront d'horizons divers.
Des subventions comme celles-ci permettent au réseau MEOPAR de continuer à faire progresser la capacité scientifique canadienne à observer, prédire et répondre aux changements environnementaux et technologiques du milieu marin et de favoriser la résilience des communautés liées à l'océan et des industries pour réagir aux changements climatiques.
Citations
« La force du réseau MEOPAR réside en sa capacité de faire des liens et de collaborer. Réunissant des gens et des points de vue du pays tout entier, notre réseau partage le même objectif : améliorer la capacité de recherche canadienne sur les changements du milieu marin. Je suis ravie, car cette subvention va permettre de renforcer notre réseau et d'augmenter le financement des communautés côtières et autochtones à travers le pays. »
-Dre Fanny Noisette, directrice scientifique, MEOPAR
« Il s'agit d'une nouvelle phase passionnante pour le réseau MEOPAR. Les chercheurs qui ont obtenu du soutien financier dans le passé peuvent s'attendre à de nouveaux programmes de financement dans des secteurs tels que l'accès à des navires et l'infrastructure de la recherche en milieu marin. Les chercheurs du réseau MEOPAR ont toujours excellé quand il s'agissait d'intégrer des partenaires et des détenteurs de droits dans leurs projets. Le nouveau programme du FSS va approfondir ces relations en permettant le soutien direct d'un vaste éventail d'experts canadiens en matière des sciences de la mer. »
-Dr Brent Else, directeur scientifique, MEOPAR
« Notre gouvernement est fier d'investir 38,1 millions de dollars par l'entremise du Fonds stratégique des sciences afin d'étendre le réseau MEOPAR au pays tout entier. Ce financement marque une étape importante du soutien aux sciences de la mer, tant dans les universités qu'ailleurs. L'approche novatrice du réseau MEOPAR permet non seulement de mieux comprendre la dynamique des océans, mais aussi de renforcer notre capacité à relever les défis climatiques. En facilitant la collaboration et la responsabilisation des communautés locales, les efforts d'avant-garde du réseau MEOPAR stimuleront la croissance et la prospérité au Canada pour les générations à venir. »
- Le ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie, l'honorable François-Philippe Champagne
« Tout comme MEOPAR, l'Institut des sciences de la mer (ISMER) de l'Université du Québec à Rimouski (UQAR) s'est engagé à faire progresser la recherche et à partager les connaissances sur les divers environnements marins et côtiers du Canada. Nous savons de première main à quel point il est essentiel d'investir dans les personnes et les communautés qui réalisent ce travail, et nous nous réjouissons de voir MEOPAR grandir et évoluer grâce à ce nouveau financement. »
- Guillaume St-Onge, directeur, Institut des sciences de la mer (ISMER) de l'Université du Québec à Rimouski (UQAR)
« Grâce à cet important investissement, le réseau MEOPAR pourra continuer de jouer son rôle de pierre angulaire de la recherche en milieu marin et de l'innovation au Canada. Ce financement stratégique renforcera notre réseau national, consolidant des partenariats et suscitant de nouvelles collaborations qui soutiendront la recherche d'avant-garde dont nous avons besoin pour relever les défis urgents liés aux océans. L'Université Dalhousie accueille avec fierté le réseau MEOPAR qui étend sa portée et son impact, ce qui donnera aux communautés les moyens d'agir et améliora notre capacité collective à réagir aux transformations du milieu marin et aux changements climatiques. »
- Dr Charles Macdonald, doyen de la faculté des Sciences, Université Dalhousie
Quelques faits
- La création du Fonds stratégique des sciences (FSS) annoncée dans le budget de 2019 vise à rendre plus efficaces les investissements fédéraux dans des organismes tiers de science et de recherche grâce à l'utilisation d'un cadre de principes pour évaluer les demandes de fonds.
- La subvention du MEOPAR provenait auparavant du Secrétariat des Réseaux de centres d'excellence du gouvernement fédéral. L'organisation a reçu 25 millions de dollars en 2012; son financement a été renouvelé à hauteur de 28,5 millions de dollars en 2017. Le MEOPAR reçoit aussi un financement à effet levier de partenaires et un soutien en nature provenant d'universités, d'organisations et d'industries.
- Le Canada possède le plus long littoral au monde qui s'étend sur plus de 200 000 km, dont les trois quarts se trouvent en Arctique. La zone économique exclusive du Canada couvre 6 millions de kilomètres carrés d'océans, soit les deux tiers de notre masse terrestre.
Liens pertinents
www.meopar.ca
SOURCE MEOPAR
Hartley Butler George, Directrice des communications, MEOPAR, [email protected]
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