Le gouvernement cherche à obtenir une orientation sur la voie à suivre pour réduire les émissions provenant des engrais English
OTTAWA, ON, le 4 mars 2022 /CNW/ - Les agriculteurs canadiens ont démontré qu'ils prennent soin de leurs terres et de l'environnement depuis longtemps. Ils jouent un rôle clé dans la création d'un environnement sain et d'un secteur agricole plus viable au Canada.
Aujourd'hui, l'honorable Marie‑Claude Bibeau, ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, a lancé une nouvelle ronde de consultations en débutant par la publication d'un document de discussion. Ces consultations porteront sur la façon dont nous pouvons atteindre la cible nationale du Canada en matière de réduction des émissions absolues de gaz à effet de serre (GES) associés aux engrais, soit une diminution de 30 % par rapport à 2020 d'ici 2030. Le document de discussion est un élément clé des consultations avec l'industrie et aidera à atteindre cet objectif.
Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) a rencontré des groupes de producteurs et des partenaires provinciaux et territoriaux en 2021 pour discuter de la cible de réduction des émissions et entamer le dialogue sur la façon de travailler ensemble pour établir une approche réaliste. Les intervenants ont identifié d'importants défis et possibilités pour l'industrie, ce qui a mené à l'élaboration d'un document de discussion qui stimulera le dialogue et permettra de mieux comprendre la façon dont le Canada peut atteindre sa cible de réduction des émissions provenant des engrais azotés de 30 %. Le document de discussion sera accessible à des fins de commentaires jusqu'au 3 juin 2022.
Les engrais jouent un rôle important dans la réussite du secteur de l'agriculture et ont contribué à des récoltes record au cours des dix dernières années. Ils ont aidé à augmenter le rendement des cultures, les ventes de grains et les exportations du Canada.
Cependant, les émissions d'oxyde nitreux, en particulier celles associées à l'utilisation d'engrais azoté synthétique, ont aussi augmenté de façon considérable. Voilà pourquoi le gouvernement du Canada a établi la cible nationale de réduction des émissions provenant des engrais, qui s'inscrit dans l'engagement de réduire les émissions de GES totales du pays de 40 % à 45 % d'ici 2030, comme il est prévu dans le Plan climatique renforcé du Canada et la Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité.
Le gouvernement est déterminé à atteindre cette cible de réduction des émissions grâce à une gamme de mesures stratégiques et d'approches, comme la collaboration avec les agriculteurs pour encourager l'adoption plus large de nouveaux produits et la mise en œuvre de pratiques de gestion bénéfiques, ce qui procure des avantages économiques aux producteurs et productrices agricoles et des avantages environnementaux pour la société. Un aspect important du parcours du Canada pour atteindre la cible sans compromettre le rendement des cultures nécessitera le soutien continu des intervenants de l'industrie.
Les initiatives dirigées par l'industrie, telles que le programme de la gestion des nutriments 4B de Fertilisants Canada, joueront également un rôle important pour promouvoir l'utilisation durable des engrais dans la production végétale et peuvent réduire les émissions de GES.
Le gouvernement du Canada a déjà investi des sommes considérables dans de nouveaux programmes pour aider les producteurs agricoles à adopter de nouvelles pratiques de gestion bénéfiques et technologies propres pouvant améliorer la productivité et diminuer les émissions de GES, notamment par l'entremise de l'initiative des Laboratoires vivants et du Fonds d'action à la ferme pour le climat des Solutions agricoles pour le climat. Les investissements faits dans le cadre de ces programmes visent à tirer parti des pratiques et des technologies existantes pour atteindre la cible de réduction totale de GES du Canada.
Au cours des prochains mois, AAC organisera des discussions virtuelles pour que les participants du Canada puissent poursuivre la conversation sur la cible de réduction des émissions. AAC consultera la population canadienne, y compris les producteurs, les transformateurs, les collectivités autochtones, les femmes en agriculture, les jeunes, les organisations environnementales, les petits secteurs émergents et d'autres intervenants et partenaires, pour déterminer la voie à suivre.
Il est essentiel de travailler ensemble pour trouver des solutions aux graves problèmes environnementaux qui se posent. La réduction des émissions associées aux engrais peut aider à atteindre, voire dépasser l'objectif de réduction des émissions de GES du Canada pour 2030, et pour parvenir à la carboneutralité d'ici 2050.
Citation
« Notre vision d'une agriculture durable au Canada est bien alignée avec le travail de nos productrices et producteurs qui ont à cœur la santé de leurs terres et de leurs animaux. Nous continuons de les appuyer dans le développement et l'adoption de pratiques et d'équipements qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre et renforcent la résilience du secteur face aux changements climatiques. Les connaissances des représentants de l'industrie des engrais, des productrices et producteurs agricoles et d'autres groupes intéressés nous permettront d'identifier des actions concrètes et innovantes qui nous permettront d'atteindre nos objectifs. »
- L'honorable Marie‑Claude Bibeau, ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire
Les faits en bref
- Il est essentiel de réduire les émissions d'oxyde nitreux associées à l'utilisation d'engrais azotés synthétiques pour contribuer à l'atteinte et au dépassement de la cible de réduction des émissions de GES du Canada d'ici 2030 et à l'atteinte de la carboneutralité d'ici 2050. Cet objectif de réduction volontaire contribuera à positionner le secteur agricole pour l'avenir. Le secteur agricole produit environ 10 % du total annuel des émissions de GES du Canada depuis 1990.
- Au cours de la dernière année, le gouvernement du Canada a annoncé un investissement de 550 millions de dollars sur 10 ans pour aider le secteur agricole et agroalimentaire canadien à atteindre ses cibles de réduction des émissions et à saisir de nouvelles occasions dans l'économie verte.
- Par l'entremise de l'initiative des Solutions agricoles pour le climat, le gouvernement du Canada investit 200 millions de dollars dans le cadre du Fonds d'action à la ferme pour le climat pour favoriser l'adoption immédiate de pratiques de gestion bénéfiques en vue de la séquestration du carbone et de la réduction des émissions de GES directement à la ferme.
- Le 22 février 2022, le gouvernement du Canada a annoncé 12 projets au titre du Fonds d'action à la ferme pour le climat. Par le biais de demandes individuelles, ces 12 organisations bénéficiaires redistribueront les fonds pour aider les producteurs agricoles à adopter et à mettre en œuvre des pratiques de gestion bénéfiques, y compris en matière de gestion de l'azote.
Liens connexes
- Le gouvernement du Canada annonce l'octroi de fonds pouvant atteindre 182,7 millions de dollars aux organisations partenaires en vue d'aider les agriculteurs à réduire les émissions et à améliorer la résilience aux changements climatiques
- Un environnement sain et une économie saine
- Fonds des solutions climatiques naturelles
- Programmes de financement d'Environnement et Changement climatique Canada
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Site Web : Agriculture et Agroalimentaire Canada
SOURCE Agriculture et Agroalimentaire Canada
Personnes-ressources : Marianne Dandurand, Attachée de presse, Cabinet de la ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, [email protected], 343-541-9229; Les Relations avec les médias, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Ottawa (Ontario), 1-866-345-7972, [email protected]
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