Le gouvernement Couillard doit rendre public le rapport d'AECOM sur le SLR
QUÉBEC, le 27 mai 2014 /CNW Telbec/ - La députée de Vachon et porte-parole de l'opposition officielle en matière de transports, Martine Ouellet, le député de Verchères et porte‑parole en matière d'affaires intergouvernementales canadiennes, Stéphane Bergeron, et le député de Rosemont et porte-parole pour la Métropole, Jean-François Lisée, demandent au ministre des Transports, Robert Poëti, de rendre public le rapport de la firme AECOM ayant trait au système léger sur rail (SLR) sur le futur pont Champlain.
Le journaliste François Cardinal publiait la semaine dernière des sections du rapport d'AECOM, qui concluait que le SLR détrône l'autobus dans un corridor aussi achalandé. Par ailleurs, la firme ajoute que le SLR serait un choix judicieux puisqu'il améliorerait la rapidité, l'efficacité et le confort des déplacements entre Montréal et la Rive‑Sud et qu'il permettrait des gains de temps substantiels en période de pointe du matin.
« Le rapport d'AECOM doit être rendu public. J'invite le ministre Poëti à mettre en pratique l'engagement de transparence pris par le premier ministre Couillard lors de son discours d'ouverture », a déclaré Martine Ouellet.
Rappelons que le gouvernement du Parti Québécois avait demandé au gouvernement fédéral de financer le SLR avec des sommes provenant du Fonds Chantiers Canada. « En refusant ce système de transport, le gouvernement du Québec tourne le dos à un potentiel de financement de un milliard de dollars, auquel le gouvernement fédéral ne s'était pas opposé », a rappelé, pour sa part, Stéphane Bergeron.
Le premier ministre nous apprenait hier qu'il voulait réexaminer toutes les décisions récentes en matière de transport collectif dans la grande région de Montréal. « Les élus de la Communauté métropolitaine de Montréal se sont entendus sur la priorité accordée à la ligne bleue du métro. Les partenaires de l'île et de la Rive‑Sud se sont entendus sur le SLR. En remettant en cause ces décisions, le premier ministre rejette une décennie de consensus. Alors qu'il prône l'autonomie municipale, il pratique l'unilatéralisme au sein de son gouvernement », a conclu Jean‑François Lisée.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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