Le gouvernement Couillard nuit à la métropole
MONTRÉAL, le 4 avril 2016 /CNW Telbec/ - Les députés du caucus de Montréal du Parti Québécois, Jean‑François Lisée, Carole Poirier, Nicole Léger et Maka Kotto, ainsi que le député de Rousseau, Nicolas Marceau, et le député du Bloc Québécois de La Pointe-de-l'Île, Mario Beaulieu, ont démontré aujourd'hui les effets néfastes qu'ont eus sur la métropole deux ans de gouvernement Couillard. « Depuis l'arrivée au pouvoir des libéraux en 2014, la métropole est en moins bonne santé économique et sociale », a déclaré le président du caucus de Montréal du Parti Québécois, Jean-François Lisée.
Investissements étrangers
L'année 2013, alors que le gouvernement du Parti Québécois était au pouvoir, a été une année record en matière d'investissements étrangers à Montréal. « Notre gouvernement a fourni les efforts nécessaires pour attirer des investissements. Nous avions des priorités et de la volonté, et cela s'est traduit par 1,3 G$ d'investissements étrangers à Montréal en 2013 », a rappelé Nicolas Marceau, porte-parole du Parti Québécois en matière de finances et de revenu. « En 2014, ces investissements ont baissé à 867 M$. Les libéraux n'ont pas de politique économique; on en constate les effets par ces chiffres à la baisse », a-t-il ajouté.
Aide à la francisation
« Le français recule à Montréal et que fait le gouvernement libéral? Il coupe le Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d'œuvre, dédié à l'aide à la francisation », a continué Maka Kotto. Le budget de ce fonds est en effet passé de 8,5 M$ en 2013-2014 à 4 M$ pour 2015-2016 et 2016-2017. « Comment le gouvernement espère-t-il bien intégrer les nouveaux arrivants s'il coupe dans leur formation? À l'évidence, il nuit à leur intégration en emploi », a affirmé M. Kotto.
Habitation
Les coupes en matière de logement social et communautaire sur l'île de Montréal sont majeures, elles aussi. « Le fait qu'on soit passé de 1150 unités construites en 2013‑2014 à 550 en 2015-2016 sur l'île de Montréal, alors que les besoins ne diminuent pas, fait voir le véritable visage du gouvernement libéral : sans cœur. Pourquoi couper encore une fois dans le soutien aux plus démunis? Plus de gens ne trouveront pas de logement abordable dans le futur », a quant à elle déclaré la députée d'Hochelaga‑Maisonneuve et porte-parole du Parti Québécois en matière d'habitation, Carole Poirier.
Éducation
« Les compressions libérales ont fait en sorte qu'il manque 209 M$ dans les commissions scolaires de l'île de Montréal », a pour sa part dénoncé Nicole Léger, députée de Pointe‑aux‑Trembles. Le Parti Québécois a calculé que si les libéraux avaient respecté leur promesse électorale d'augmenter les dépenses en éducation de 3,5 % par année, il y aurait cette année 209 M$ de plus dans les cinq commissions scolaires de Montréal. « Ce sont autant de services aux élèves qui en ont besoin qui ne sont pas donnés », a déploré la députée.
Ligne bleue du métro
Mario Beaulieu constate de son côté l'échec du gouvernement Couillard à convaincre Justin Trudeau dans le dossier du financement du prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal. « Le prolongement de la ligne bleue est la priorité en transport en commun sur l'île de Montréal. Visiblement, le premier ministre du Québec a échoué à convaincre Justin Trudeau; le financement n'apparaît pas dans le budget fédéral. Le gouvernement fédéral n'est pas à l'écoute des besoins de Montréal, et Philippe Couillard est incapable d'y changer quoi que ce soit », a-t-il dénoncé.
Les libéraux doivent agir
Jean-François Lisée remarque enfin que « ce qui augmente en flèche à Montréal, c'est le chômage. Le nombre de chômeurs est passé de 97 200 en avril 2014 à 116 700 en février 2016. Au cours de la même période, le taux de chômage a fait un bond, passant de 9,4 % à 11,0 % », a-t-il illustré.
Bref, M. Lisée et ses collègues Carole Poirier, Maka Kotto, Nicole Léger et Nicolas Marceau, ainsi que Mario Beaulieu, demandent au gouvernement du Québec d'agir pour la métropole, autrement que par des coupes. « Les compressions doivent cesser, les gens ont assez souffert. Et on ose espérer, pour la prospérité de Montréal, que les investissements étrangers auront fortement augmenté en 2015 », a conclu le député de Rosemont.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Bruno-Pierre Cyr, Attaché de presse, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 418 643-2743
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