Le gouvernement doit définitivement fermer la porte à l'exploitation du gaz de schiste
QUÉBEC, le 15 déc. 2014 /CNW Telbec/ - À la suite de la publication du rapport du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) à propos de l'exploitation du gaz de schiste, le député de Jonquière et porte‑parole de l'opposition officielle en matière de développement durable et d'environnement, Sylvain Gaudreault, ainsi que le député de Marie-Victorin et porte-parole en matière d'énergie et de ressources naturelles, Bernard Drainville, jugent que le gouvernement libéral doit maintenant fermer définitivement la porte.
« Le rapport du BAPE indique clairement que l'exploitation du gaz de schiste ne serait pas bénéfique pour le Québec. Elle aurait aussi de nombreux impacts environnementaux, dont la détérioration de la qualité de l'air, l'augmentation du bruit et de la circulation routière, en plus des risques pour la qualité des eaux de surface et souterraines. De plus, l'industrie du gaz de schiste ferait augmenter les émissions de gaz à effet de serre de 3 % à 23 %. Le ministre de l'Environnement doit maintenant indiquer clairement que son gouvernement refusera toute exploration ou exploitation du gaz de schiste au Québec », a déclaré Sylvain Gaudreault.
Le rapport constate aussi que, selon l'analyse « avantages-coûts » de l'évaluation environnementale stratégique, préalable à celle du BAPE, les prix du gaz naturel projetés par l'Energy Information Administration des États-Unis ne permettraient pas d'assurer la rentabilité de l'exploitation du gaz de schiste au Québec. Dans l'ensemble, cette analyse surestimait les avantages que retirerait le Québec dans l'éventualité d'une exploitation du gaz de schiste.
Le gouvernement doit enfin écouter la population
Le député de Marie-Victorin rappelle pour sa part que le gouvernement libéral cherche à ressusciter l'industrie du gaz de schiste par la mise en place d'une évaluation environnementale stratégique « sur l'ensemble des hydrocarbures ».
« Le gouvernement a déjà assez semé l'inquiétude au sein de la population de la vallée du Saint‑Laurent. Au-delà des risques environnementaux importants, le rapport du BAPE indique que les avantages économiques perçus ne seraient pas au rendez-vous. Il mentionne aussi que l'acceptabilité sociale ne serait pas acquise. Pour nous, la réponse est claire : le gaz de schiste nous éloignerait de notre objectif de diminuer notre dépendance aux combustibles fossiles. Les libéraux doivent enfin écouter la population et dire non au gaz de schiste », a conclu Bernard Drainville.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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