Le gouvernement doit donner un sérieux coup de barre!
SAGUENAY, QC, le 21 janv. 2016 /CNW Telbec/ - Alors que le premier ministre participe au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, le porte-parole du Parti Québécois en matière de finances et de revenu, Nicolas Marceau, et le porte‑parole en matière d'économie, d'énergie et de ressources naturelles, Alain Therrien, ont indiqué que pour 2016, en économie et en finances, les attentes sont particulièrement élevées envers le gouvernement.
« Le gouvernement a du pain sur la planche. S'il ne peut évidemment pas rattraper les presque deux années d'inertie totale, notamment sur le plan de la création d'emplois, il devra mettre tout en œuvre afin de freiner le ralentissement économique du Québec. Nous tentons donc de lui donner quelques conseils », a déclaré d'emblée Nicolas Marceau.
La priorité absolue du gouvernement doit être le dépôt d'un véritable plan économique, estime le député de Rousseau. « Les Québécois l'attendent depuis trop longtemps. Les régions en arrachent, étant aux prises avec la disparition de certains crédits d'impôt sectoriels ou régionaux ainsi que le démantèlement de leurs outils de développement économique, dont les CRÉ et les CLD. Plusieurs projets - FerroAtlántica, IFFCO - ont été abandonnés, et d'autres, comme Mine Arnaud ou ceux de nos viticulteurs, ne reçoivent pas le soutien prévu. Le gouvernement renie ses engagements, n'arrive pas à attirer des investisseurs et conclut des ententes mal ficelées, comme ce fut le cas avec Bombardier. Bref, l'absence d'une stratégie cohérente et l'imprévisibilité des décisions gouvernementales minent la confiance et créent énormément d'incertitude, d'inquiétude, et cela se traduit par une diminution de l'activité économique et de l'investissement privé. Nous avons besoin d'un plan clair, et vite! », a-t-il réclamé.
Alain Therrien abonde dans le même sens. « Nous apprenions, hier, que les exportations québécoises avaient diminué et, aujourd'hui, que le PIB du Québec s'est contracté. De plus, la baisse du prix du pétrole aurait dû aider l'industrie manufacturière québécoise. Or, il n'en est rien. Nous avons continué de perdre des emplois à un rythme effarant. Et qu'ont rapporté, jusqu'à maintenant, les missions de Philippe Couillard à l'international? Rien du tout. Évidemment, un investisseur étranger ne sera pas très tenté de venir s'installer au Québec s'il constate que le premier ministre déchire des contrats et annule des projets déjà autorisés, comme dans le cas de Pétrolia », a‑t‑il insisté.
Le député de Sanguinet a par ailleurs souligné que même les libéraux les plus notoires admettaient désormais que l'économie était le talon d'Achille de leur parti. « Nathalie Normandeau a affirmé que le Parti libéral n'était plus le parti de l'économie. Qu'une ancienne ministre libérale fasse une telle déclaration est particulièrement significatif : le mécontentement et l'impatience sont maintenant généralisés. Nous souhaitons que Philippe Couillard et ses ministres profiteront de ce début d'année pour redresser la barre et commencer à livrer les 250 000 emplois promis en campagne électorale par le premier ministre. Le seul plan des libéraux, c'est l'austérité. Et encore; cette austérité est bien sélective! », a-t-il conclu.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
SOURCE : Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
Partager cet article