Le gouvernement du Canada annonce d'importants investissements dans la recherche scientifique pour protéger les baleines en voie de disparition au Canada English
VANCOUVER, le 8 mars 2019 /CNW/ - Les baleines du Canada sont des animaux emblématiques et merveilleux, qui font partie intégrante de nos écosystèmes marins. Ils sont très appréciés des Canadiens, ont une valeur culturelle importante pour les collectivités autochtones et côtières et stimulent les économies locales qui dépendent du tourisme. Le gouvernement du Canada s'est engagé à la fois à conserver les baleines et à renforcer notre économie. Nous prenons des mesures en collaboration avec trois universités canadiennes afin de mieux comprendre les pressions auxquelles font face les baleines en voie de disparition, et de les protéger contre d'autres dommages.
Aujourd'hui, le ministre des Pêches, des Océans et la Garde côtière canadienne, l'honorable Jonathan Wilkinson, a annoncé que l'Université de la Colombie-Britannique, l'Université Dalhousie et l'Université du Québec à Montréal recevront au total un financement de 2,9 millions de dollars, dans le cadre de l'initiative Science pour l'avenir des baleines, pour mener des travaux de recherche scientifiques sur l'épaulard résident du Sud, la baleine noire de l'Atlantique Nord et le béluga de l'estuaire du Saint-Laurent.
Science pour l'avenir des baleines ─ une initiative conjointe de Pêches et Océans Canada et du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada ─ contribuera à renforcer la capacité des universités canadiennes à appuyer les objectifs du gouvernement du Canada pour la conservation des baleines, tout en préparant la prochaine génération de scientifiques à assurer la conservation à long terme et le rétablissement de ces baleines en voie de disparition. L'investissement permettra aux spécialistes canadiens des baleines d'approfondir nos connaissances sur les menaces qui pèsent sur ces magnifiques mammifères marins. Notre meilleure compréhension fournira aux décideurs et aux conseillers en politiques l'information dont ils ont besoin pour élaborer des solutions novatrices à l'appui des efforts de rétablissement accrus. Cet investissement permettra de soutenir environ 24 emplois au cours des deux à quatre prochaines années.
Trois projets de recherche, sélectionnés par un comité d'évaluation bénévole composé de représentants du milieu universitaire et d'autres établissements d'enseignement, recevront des investissements dans le cadre de l'initiative Science pour l'avenir des baleines. Ces projets comprendront tout un éventail d'activités.
- Des chercheurs de l'Université Dalhousie feront progresser la technologie d'évaluation et de surveillance de la baleine noire de l'Atlantique Nord afin de quantifier les risques et d'élaborer des solutions pour protéger ces baleines dans un environnement océanique en évolution. Huit emplois seront appuyés par cet investissement.
- Les chercheurs de l'Université de la Colombie-Britannique emploieront diverses méthodes, y compris le suivi et la surveillance, pour déterminer si les épaulards résidents du Sud sont capables de trouver une quantité suffisante de leur proie préférée, le saumon quinnat, pour répondre à leurs besoins nutritionnels quotidiens. Cinq emplois seront appuyés par cet investissement.
- Les chercheurs de l'Université du Québec à Montréal utiliseront des techniques novatrices pour faire progresser leurs connaissances sur l'exposition des bélugas de l'estuaire du Saint-Laurent aux contaminants marins et évaluer les répercussions sur cette population. Onze emplois seront appuyés par cet investissement.
Les nouveaux partenariats et les résultats scientifiques produits par ces initiatives de recherche renforceront les stratégies de prise de décisions, de gestion des ressources et de conservation, pour appuyer le rétablissement de ces baleines dans les eaux canadiennes.
Citations
« Le gouvernement du Canada s'est engagé à protéger l'épaulard résident du Sud, la baleine noire de l'Atlantique Nord et le béluga de l'estuaire du Saint-Laurent, et à rétablir leurs populations. Notre investissement consenti aujourd'hui dans la science et la recherche contribuera à la protection accrue de ces merveilleuses créatures. Je suis convaincu qu'en travaillant ensemble, nous ferons progresser nos connaissances et nous trouverons d'autres solutions aux défis auxquels font face ces baleines. »
L'honorable Jonathan Wilkinson, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
« Le gouvernement du Canada s'est engagé à faire de la recherche et à utiliser des données scientifiques comme fondement de toutes ses activités. Les chercheurs que nous célébrons aujourd'hui recueilleront des données cruciales qui nous aideront à mieux comprendre les menaces qui pèsent sur nos mammifères marins en péril. Leurs travaux nous permettront de prendre les bonnes décisions pour protéger les espèces du Canada et l'environnement qui les entoure. »
L'honorable Kirsty Duncan, ministre des Sciences et du Sport
« Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada est heureux de collaborer avec Pêches et Océans Canada pour faire avancer la recherche et le développement dans les universités canadiennes afin de protéger nos mammifères marins en voie de disparition, et de former les chercheurs de demain dans ce domaine. Bravo à tous les lauréats. Nous sommes fiers de faire partie de ce partenariat qui contribue à préserver la nature remarquable que le Canada nous offre. »
M. Marc Fortin, Ph. D., vice-président, Partenariats de recherche, Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada
« C'est une excellente nouvelle pour toute l'équipe de recherche de Dalhousie et particulièrement pour la conservation de la baleine noire de l'Atlantique Nord. Ce financement est d'une importance capitale pour les nombreux jeunes et brillants chercheurs en océanographie, qui participent au projet et qui font une grande partie du travail en s'appuyant sur les nombreux progrès, que nous avons réalisés à ce jour. Cette recherche renforcera encore davantage notre collaboration entre de nombreux organismes gouvernementaux, non gouvernementaux, industriels et universitaires, qui se consacrent chacun à l'atténuation des menaces anthropiques pour les baleines noires. »
M. Christopher Taggart, Ph. D., département d'océanographie, Université Dalhousie
« Il est urgent de déterminer si les épaulards résidents du Sud ont suffisamment à manger en Colombie‑Britannique. Notre recherche répondra à cette question en suivant les déplacements des poissons et des baleines et en déterminant les effets des changements environnementaux, de la pression exercée par la pêche et de la perturbation causée par les navires sur l'état nutritionnel. Ce financement élargira la base de la recherche sur le rétablissement au Canada, accélérera le perfectionnement des scientifiques spécialistes des mammifères marins et, en fin de compte, augmentera l'information scientifique disponible pour appuyer la prise de décision et l'effort de conservation du gouvernement à l'égard de cette espèce en voie de disparition. »
M. Andrew Trites, Ph. D., Institute for the Oceans and Fisheries, Université de la Colombie-Britannique
« Le financement de l'initiative Science pour l'avenir des baleines permettra à notre équipe d'appuyer la prise de décisions et l'effort de conservation du gouvernement dans le cadre du programme de rétablissement du béluga de l'estuaire du Saint-Laurent. Nos recherches fourniront également aux décideurs des renseignements essentiels qui pourraient en fin de compte influencer la gestion des nouvelles substances chimiques qui s'accumulent dans les tissus de cette population de bélugas en voie de disparition. »
M. Jonathan Verreault, Département des sciences biologiques, Université du Québec à Montréal
Faits en bref
- De nombreuses populations de baleines doivent faire face à de multiples menaces, telles que les collisions avec des navires, l'empêtrement dans des engins de pêche, la rareté des proies, le bruit sous‑marin, les débris marins et d'autres contaminants des océans.
- Le financement total de l'initiative Science pour l'avenir des baleines s'élève à 2 904 364 $, et il se compose de contributions de 2 604 364 $ de Pêches et Océans Canada et de 300 000 $ du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada.
- Le gouvernement du Canada s'est engagé à protéger les mammifères marins en voie de disparition, notamment l'épaulard résident du Sud, la baleine noire de l'Atlantique Nord et le béluga de l'estuaire du Saint-Laurent. Un certain nombre de programmes qui s'inscrivent dans le Plan de protection des océans de 1,5 milliard de dollars, et l'Initiative de protection des baleines de 167 millions de dollars soutiennent la conservation et le rétablissement de ces espèces.
- Au cours des deux dernières années, nous avons consacré des millions de dollars dans le cadre du Plan de protection des océans à des projets qui offrent une protection tangible aux mammifères marins. Par exemple :
- Jusqu'à présent, un total de 18,5 millions de dollars a été annoncé pour appuyer 13 projets en Colombie-Britannique visant à restaurer les habitats aquatiques côtiers, qui profiteront à un certain nombre d'espèces clés, comme le saumon quinnat et l'épaulard résident du Sud, une espèce menacée.
- Nous avons financé des projets de recherche avec des partenaires pour comprendre les répercussions du bruit sous-marin sur les baleines en voie de disparition, dont la baleine noire de l'Atlantique Nord et le béluga de l'estuaire du Saint-Laurent.
- Nous avons également annoncé un financement de 7,2 millions de dollars pour appuyer l'utilisation accrue de technologies numériques d'hydrophone et d'océanographie de renommée mondiale, qui profiteront à notre environnement côtier, nous aideront à mieux comprendre l'environnement acoustique sous-marin et à élaborer des stratégies d'atténuation pour protéger les mammifères marins.
- Dans le cadre de l'Initiative de protection des baleines, le gouvernement du Canada s'attaque aux principales menaces qui pèsent sur les épaulards résidents du Sud, en améliorant la disponibilité des proies, en réduisant les perturbations causées par le bruit sous-marin provenant des navires, en améliorant la surveillance sous l'eau et dans les airs, en encourageant la conformité aux lois et en renforçant les mesures de répression, ainsi qu'en établissant des partenariats en vue de trouver d'autres mesures.
Documents connexes
- Science pour l'avenir des baleines (document d'information)
Liens connexes
- Science pour l'avenir des baleines
- Communiqué - Le gouvernement propose aux universités canadiennes un nouveau financement pour leurs recherches visant à protéger les baleines en voie de disparition
- Recherche en appui à la protection des baleines dans les eaux canadiennes
- Protection des baleines en voie de disparition au Canada
- Initiative de protection des baleines : Protéger l'épaulard résident du Sud
- Synthèse des commentaires exprimés à la table ronde ministérielle sur les baleines noires de l'Atlantique Nord
- Protégeons nos côtes -- Plan de protection des océans
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Fiche d'information
Protéger les baleines en voie de disparition au Canada au moyen de la recherche scientifique et de la collaboration
Science pour l'avenir des baleines
Le gouvernement du Canada s'est engagé à prendre des mesures pour protéger les mammifères marins en voie de disparition, dont trois espèces prioritaires, à savoir l'épaulard résident du Sud, la baleine noire de l'Atlantique Nord et le béluga de l'estuaire du Saint-Laurent. Dans le cadre de l'initiative Science pour l'avenir des baleines, Pêches et Océans Canada et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada font équipe pour allouer 2,9 millions de dollars aux universités canadiennes afin de financer la recherche scientifique sur ces populations de baleines, et, du coup, afin de renforcer les connaissances en vue de soutenir la prise de décisions ainsi que les efforts en matière de conservation et de rétablissement. Cette initiative tirera parti des connaissances et de l'expérience des spécialistes des mammifères marins, et soutiendra trois grands projets de recherche à l'Université Dalhousie, à l'Université de la Colombie-Britannique et à l'Université du Québec à Montréal. Cet investissement permettra de soutenir environ 24 emplois au cours des deux à quatre prochaines années.
Vérifier si la disponibilité du saumon quinnat est suffisante pour assurer la santé de la population d'épaulards résidents du Sud
Université de la Colombie-Britannique - 1 million de dollars sur cinq ans
La mauvaise condition physique des épaulards résidents du Sud au cours des dernières années révèle une insuffisance de saumon quinnat ─ la proie de prédilection de ces baleines. Les chercheurs utiliseront diverses méthodes, y compris le suivi des prédateurs et des proies, pour déterminer si les épaulards résidents du Sud sont en mesure de combler leurs besoins nutritionnels. Ces travaux influeront sur la gestion des pêches et la conservation des baleines, tout en élargissant la base de la recherche sur le rétablissement et en favorisant le perfectionnement de jeunes scientifiques.
Sauver les baleines grâce à des mesures novatrices de surveillance et d'atténuation
Université Dalhousie - 1 million de dollars sur quatre ans
La connaissance de la présence et de la répartition des baleines noires de l'Atlantique Nord au Canada est essentielle à la conservation et au rétablissement de ce mammifère marin. Des chercheurs feront progresser la technologie d'évaluation et de surveillance de la baleine noire de l'Atlantique Nord, afin de quantifier les risques et de mettre au point des solutions pour protéger cette baleine dans un environnement océanique en évolution. Cette initiative de recherche multidisciplinaire se caractérisera par la collaboration d'organisations du Canada et de partout dans le monde.
Présence de contaminants environnementaux et répercussions de ces derniers sur la santé du béluga de l'estuaire du Saint-Laurent, une espèce en voie de disparition
Université du Québec à Montréal - 905 000 $ sur cinq ans
Le béluga de l'estuaire du Saint-Laurent, qui est en voie de disparition, vit dans un écosystème marin grandement touché par les activités humaines. Sa population d'environ 900 individus n'a montré aucun signe de rétablissement au cours des dernières années. Les chercheurs utiliseront une gamme de techniques innovatrices pour enrichir leurs connaissances au sujet de l'exposition de la baleine aux contaminants environnementaux et des effets des contaminants sur la population de ce béluga.
Mars 2019
SOURCE Pêches et Océans Canada, Région du Pacifique
Jocelyn Lubczuk, Attachée de presse, Cabinet du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, 343-548-7863, [email protected] ; Relations avec les médias, Pêches et Océans Canada, 613-990-7537, [email protected] ; Dani Keenan, Attaché de presse, Ministère de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, 343-291-1710 ; Relations avec les médias, Innovation, Sciences et Développement économique Canada, 343-291-1777, [email protected]
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