Le gouvernement du Canada annonce l'octroi de fonds pour sensibiliser davantage la population au trouble du spectre de l'alcoolisation fœtale English
Le projet réduira la stigmatisation associée au TSAF au Québec
OTTAWA, le 29 août 2019 /CNW/ - Le trouble du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF) est la principale cause connue de troubles du développement évitables chez les Canadiens. Il touche le cerveau et le corps des personnes qui ont été exposées à l'alcool avant leur naissance. Les personnes atteintes du TSAF peuvent éprouver des troubles mentaux, physiques, comportementaux et d'apprentissage tout au long de leur vie. Elles peuvent également se heurter à certaines difficultés liées aux habiletés motrices, à la santé physique, à l'apprentissage, à la mémoire, à l'attention, à la régulation émotionnelle et aux aptitudes sociales. Le gouvernement du Canada reconnaît que le TSAF est un grave problème de santé publique et est résolu à aider les Canadiens à lutter contre ce trouble et à le prévenir.
L'honorable Ginette Petitpas Taylor, ministre de la Santé, a annoncé aujourd'hui qu'une somme de près de 1 million de dollars sur quatre ans sera versée à l'Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) pour son projet intitulé TSAF : en parler pour mieux agir.
Dans le but de lutter contre la stigmatisation associée au TSAF partout au Québec, l'ASPQ élaborera et mettra en œuvre une campagne bilingue de sensibilisation pour diffuser des messages sur la prévention du TSAF et les risques que comporte la consommation d'alcool pendant la grossesse. Afin d'orienter la campagne, l'ASPQ aura recours à des analyses documentaires et à des sondages auprès de la population qui permettront de déterminer à quel point les Québécois connaissent et comprennent le TSAF et les préjugés connexes, ainsi que les pressions sociales qui y sont associées, la consommation d'alcool chez les femmes et les stratégies de marketing ciblant les femmes employées par l'industrie de l'alcool.
Ce projet est financé par le Fonds national d'aide aux projets stratégiques sur le TSAF du gouvernement du Canada, qui alloue 1,5 million de dollars par année à des organismes qui se consacrent à l'approfondissement des connaissances au sujet du TSAF, ainsi qu'à la mise au point de données probantes, d'outils et de ressources qui traitent de ce trouble au Canada.
Citation
« Il est important de sensibiliser la population au TSAF pour aider à prévenir et à réduire la stigmatisation qui y est associée. Le projet de l'Association pour la santé publique du Québec constitue un élément clé pour lutter contre le TSAF et accroître la sensibilisation des Québécois aux risques associés à la consommation d'alcool pendant la grossesse. C'est en appuyant des projets comme celui-ci que nous ferons mieux connaître ce trouble, ce qui contribuera à réduire sa prévalence au Canada. »
L'honorable Ginette Petitpas Taylor
Ministre de la Santé
Faits en bref
- Aucune quantité d'alcool n'est sans risque pendant la grossesse. Selon les Directives de consommation d'alcool à faible risque du Canada, le choix le plus sûr pour les femmes enceintes et celles qui envisagent une grossesse consiste à ne pas consommer d'alcool du tout.
- La prévalence exacte du TSAF au Canada est inconnue, mais selon une étude menée par le Centre de toxicomanie et de santé mentale auprès d'élèves du primaire (âgés de 7 à 9 ans) dans la région du Grand Toronto, la prévalence serait de 2 à 3 %.
- En octobre 2018, le Rapport de l'administratrice en chef de la santé publique sur l'état de la santé publique au Canada 2018 : Prévenir la consommation problématique de substances chez les jeunes a été publié. On y dresse le portrait de l'état de santé des Canadiens et y examine les projets de recherche menés sur la prévention de la consommation problématique de substances chez les jeunes, notamment en ce qui concerne la consommation d'alcool pendant la grossesse.
Liens connexes
Trouble du spectre de l'alcoolisation fœtale
SOURCE Agence de la santé publique du Canada
Alexander Cohen, Cabinet de Ginette Petitpas Taylor, Ministre de la Santé, 613-957-0200; Relations avec les médias, Agence de la santé publique du Canada, 613-957-2983; Renseignements au public, 613-957-2991, 1-866-225-0709
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