OTTAWA, ON, le 23 juin 2020 /CNW/ - L'honorable David Lametti, ministre de la Justice et procureur général du Canada, a annoncé aujourd'hui la nomination suivante en vertu du processus de nomination à la magistrature mis en place en 2016. Ce processus met l'accent sur la transparence, le mérite et la diversité, et a pour but de veiller à la nomination de juristes qui incarnent les plus hautes normes d'excellence et d'intégrité.
Andrea Himel, avocate exerçant seule à Toronto, est nommée juge de la Cour supérieure de justice de l'Ontario, section de la Cour de la famille. Madame la juge Himel occupera le poste laissé vacant au sein de la division de la famille à la suite de la mutation de madame la juge H.A. McGee.
Biographie
La juge Andrea Himel a obtenu un baccalauréat ès arts de l'Université McGill (1993) et une maîtrise en travail social avec baccalauréat en droit intégré de l'Université de Toronto (1998). Elle a travaillé comme étudiante et avocate au sein du cabinet Smith Lyons (aujourd'hui Gowling WLG), avant de se joindre au cabinet Torkin Manes. Elle s'est jointe au comité des affaires juridiques du Bureau de l'avocat des enfants après son admission au Barreau en 2000.
Avant sa nomination, la juge Himel exerçait seule, surtout dans les domaines du droit de la famille, de la médiation, de la protection de l'enfance et du droit des enfants. En tant que membre de la Commission de révision des services à l'enfance et à la famille, elle a rendu des décisions et a agi à titre de médiatrice dans des dossiers d'expulsion scolaire, d'adoption, de traitement en milieu fermé et d'autres questions touchant la société d'aide à l'enfance.
Pour la juge Himel, il est important d'aider les clients à faible revenu à titre d'avocate de garde. Elle a cofondé ASC Toronto, qui offre des services abordables d'avocats de garde privés. Elle a également accordé de l'importance à la facilitation de règlements à titre d'agente de règlement des différends à la Cour supérieure de justice.
La juge Himel a été présidente de l'Association of Family and Conciliation Courts et coprésidente des comités chargés de la Conférence et de la recherche et l'orientation. Elle a grandement contribué à l'élaboration et au marketing du guide et du modèle de plan parental de la section de l'Ontario de l'AFCC. Depuis 2012, la juge Himel a agi comme mentor auprès d'étudiants dans le cadre du programme d'externat de l'Université de Toronto, offrant des occasions d'en apprendre davantage sur les systèmes de justice familiale et de protection de l'enfance. Tout au long de sa carrière, la juge Himel a fréquemment présenté des exposés dans le cadre de programmes éducatifs et a publié des articles sur divers sujets.
La juge Himel habite à Toronto et aime passer du temps et faire des voyages avec son époux, Eric, et ses deux adolescents.
Faits en bref
- Depuis novembre 2015, plus de 390 juges ont été nommés à une cour supérieure. Ces juristes exceptionnels témoignent de la diversité qui renforce le Canada. Plus de la moitié de ces juges sont des femmes, et ces nominations font état d'une représentation accrue des minorités visibles, des Autochtones, des membres de la communauté LGBTQ2S et des personnes qui s'identifient comme handicapées.
- Le gouvernement du Canada est déterminé à favoriser l'accès à la justice pour tous les Canadiens. Afin d'améliorer les résultats pour les familles canadiennes, le budget de 2018 a prévu un financement de 77,2 millions de dollars sur quatre ans pour appuyer l'élargissement des tribunaux unifiés de la famille à compter de 2019-2020. Cet investissement dans le système de justice familiale créera 39 nouveaux postes de juges en Alberta, en Ontario, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador.
- De plus, le budget de 2018 a proposé de financer sept autres postes de juges en Saskatchewan et en Ontario, ce qui coûtera 17,1 millions de dollars sur cinq ans.
- Les nominations à la magistrature fédérale sont faites par le gouverneur général, agissant selon l'avis du Cabinet fédéral et sur les recommandations du ministre de la Justice.
- Les comités consultatifs à la magistrature de partout au pays jouent un rôle essentiel dans le processus d'évaluation des candidatures à la magistrature. Il y a 17 comités consultatifs à la magistrature, qui représentent toutes les provinces et tous les territoires.
- Des réformes importantes du rôle et de la structure des comités consultatifs à la magistrature ont été annoncées le 20 octobre 2016 afin d'accroître l'indépendance et la transparence du processus.
SOURCE Ministère de la Justice Canada
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