Le gouvernement du Canada appuie des projets visant à prévenir et à combattre la violence familiale English
Les projets appuieront les personnes qui ont été, qui sont ou qui risquent d'être victimes de violence.
OTTAWA, ON, le 18 oct. 2022 /CNW/ - La violence familiale et la violence fondée sur le sexe sont de graves problèmes de santé publique qui sont étroitement liés à des problèmes de santé mentale et qui peuvent avoir des conséquences durables pour les victimes et les personnes qui les entourent. La violence familiale et la violence fondée sur le sexe touchent des familles de toutes les régions du Canada et comprennent de nombreuses formes de violence physique, verbale, psychologique ainsi que la négligence perpétrées par un membre de la famille ou un ou une partenaire intime. Le gouvernement du Canada est résolu à appuyer toutes les victimes de violence familiale et de violence fondée sur le sexe, à protéger la santé et à assurer la sécurité des personnes qui risquent d'en être victimes.
Aujourd'hui, au nom de l'honorable Carolyn Bennett, ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, Jenna Sudds, secrétaire parlementaire de la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse, ainsi que Yasir Naqvi, député d'Ottawa Centre, a annoncé l'octroi d'un financement de près de de 2 millions de dollars échelonné sur quatre ans, pour soutenir des projets issus de deux organismes à Ottawa, l'Université Carleton et HabiloMédias. Leurs projets auront pour objectif d'appuyer le bien-être mental et physique des femmes victimes ou susceptibles de subir de la violence familiale et de la violence fondée sur le sexe.
HabiloMédias recevra 1 005 000 $ pour adapter, offrir et évaluer son programme actuel de littératie numérique afin de rejoindre les survivants de violence familiale partout au Canada qui vivent dans des refuges ou des logements de transition. Le programme comprendra une série d'ateliers qui fourniront d'importants renseignements en ligne sur la sécurité et le bien-être afin d'éduquer les survivants et leurs familles et de leur donner les moyens d'intervenir et de prévenir la violence facilitée par la technologie. Le programme vise à bâtir la résilience et le bien-être des survivants en développant la confiance et les compétences nécessaires pour s'engager en tant que citoyens numériques actifs, informés et habilités.
L'Université Carleton recevra 946 859 $ pour adapter, mettre en œuvre et mettre à l'essai une approche d'activité physique tenant compte des traumatismes et de la violence (APTV) dans les programmes d'activité physique destinés aux femmes et aux enfants victimes de violence. Ce projet vise à créer des environnements sécuritaires pour environ 225 femmes qui accèdent à des sites partenaires à Ottawa, Toronto et Vancouver. Il se fonde sur la compréhension des effets des traumatismes et de leurs liens avec la santé et le comportement. Le but d'élaborer des pratiques APTV est de créer des environnements non violents dans lesquels les individus seraient habilités à faire des choix, à collaborer et à apprendre.
Ce financement d'aujourd'hui arrive à un moment crucial alors que la pandémie de COVID-19 continue d'avoir des répercussions négatives sur les enfants, les femmes et les familles qui risquent de subir de la violence en raison de la perturbation des services et d'autres facteurs de stress émotionnels qui touchent les aidants naturels, comme le stress parental, la dépression et la consommation de substances.
L'investissement annoncé aujourd'hui représentent un pas important dans la bonne direction et aideront à recueillir des données probantes sur le fonctionnement des interventions et du soutien en matière de promotion de la santé dans les collectivités canadiennes. Le gouvernement fédéral continuera de travailler en vue de prévenir la violence familiale et la violence fondée sur le sexe, de soutenir les victimes et de briser le cycle de la violence dans les familles et les collectivités d'un océan à l'autre.
« Tout le monde mérite de vivre en sécurité et à l'abri de la violence familiale, mais pour de nombreuses femmes, ce n'est pas leur réalité. Le financement annoncé aujourd'hui à Ottawa aidera les ceux et celles qui ont été victimes ou qui risquent de subir de la violence familiale ou de la violence fondée sur le sexe à trouver le soutien dont elles ont besoin pour renforcer leur estime de soi et assurer leur sécurité et leur stabilité. Cet investissement est un important pas vers l'avant, mais nous savons qu'il nous reste encore beaucoup à faire. Notre gouvernement continuera de prendre des mesures contre la violence familiale et la violence fondée sur le sexe afin de bâtir un avenir où toutes les personnes seront traitées avec dignité et respect. »
L'honorable Carolyn Bennett
Ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé
« La violence familiale et fondée sur le sexe a des répercussions immédiates et à long terme sur la santé physique et mentale des survivantes et des survivants, et des conséquences durables pour les familles, les personnes, les collectivités et la société dans son ensemble. Ce financement permettra aux survivants à accéder à des programmes d'activité physique adaptés ainsi qu'à des ateliers d'orientation numérique. Ces initiatives sont essentielles pour aiguiller les survivants de violence familiale et fondée sur le sexe vers les bons outils et leur permettre de prendre des décisions éclairées. »
Jenna Sudds
Secrétaire parlementaire de la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse
« La violence familiale et fondée sur le genre a des conséquences immédiates et à long terme pour les personnes, les familles et les collectivités. Chaque jour, il y a des enfants qui craignent de rentrer de l'école ou des personnes qui ont du mal à quitter un partenaire violent. Tout comme plusieurs organisations locales qui s'attaquent aux répercussions de la violence fondée sur le genre, l'Université Carleton et HabiloMédias ouvrent la voie à la mise en œuvre de programmes qui visent à créer des environnements sécuritaires et favorables pour les survivants, en leur donnant les moyens de faire des choix et briser le cycle de la violence. L'annonce d'aujourd'hui favorise la prise de mesures contre ces abus à un moment critique, alors que nos collectivités font toujours face aux conséquences durables de la pandémie, et à ses effets s sur les enfants et les familles à risque. »
Yasir Naqvi
Député, Ottawa-centre
« Nous devons tous posséder des compétences en littéracie numérique et en pensée critique pour assurer notre sécurité et protéger notre vie privée, réputation et sécurité personnelle en ligne. Cela est d'autant plus important pour les survivantes et survivants de maltraitance. Ce financement nous permettra de transférer des connaissances numériques critiques et importantes aux survivantes et aux survivants de violence familiale et aux fournisseurs de services qui les appuient. Grâce à notre projet, les survivants et les survivantes gagneront en confiance et acquerront les compétences pour participer en tant que citoyennes et citoyens actifs et informés. Nous sommes extrêmement reconnaissants à l'endroit de l'Agence de la santé publique du Canada pour leur soutien qui rend ce travail possible. »
Kathryn Ann Hill,
Directrice générale d'HabiloMédias
« Les membres de la communauté de Carleton sont intelligents et bienveillants. Ils s'opposent à toute forme de violence fondée sur le sexe et s'efforcent d'assurer le bien-être sur le campus et dans la société. Nous sommes fiers de nous associer à l'Agence de la santé publique du Canada dans le cadre de ce projet majeur et déterminant. Le travail du Dr Darroch dans ce domaine incarne notre engagement à tirer parti du pouvoir de la recherche pour en faire une force du bien et améliorer le monde. »
Benoît-Antoine Bacon
Président et vice-chancelier, Université Carleton
- Un tiers des adultes canadiens déclarent avoir été victimes de mauvais traitements dans leur enfance.
- La violence familiale a des répercussions sur les relations et les générations futures : les enfants qui ont été maltraités, négligés ou exposés à la violence conjugale risquent de subir ou de commettre des actes de violence à l'âge adulte.
- Selon l'Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale, les facteurs de risque de maltraitance des enfants et de violence familiale ont augmenté. Les facteurs de risque comprennent la dépression, le stress parental et la consommation d'alcool. En outre, 5 % des personnes au Canada ont fait part d'inquiétudes concernant la violence dans leur foyer pendant la troisième vague de la pandémie, entre février et mai 2021.
Arrêtons la violence familiale
Appel de propositions : Prévenir et contrer la violence familiale - la perspective du milieu de la santé
SOURCE Agence de la santé publique du Canada
Maja Staka, Attachée de presse, Cabinet de l'honorable Carolyn Bennett, Ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, 343-552-5568; Relations avec les médias, Agence de la santé publique du Canada, 613-957-2983, [email protected]; Renseignements au public, 613-957-2991, 1-866-225-0709
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