Le gouvernement du Canada appuie les personnes survivantes de la violence fondée sur le sexe au Labrador English
HAPPY VALLEY-GOOSE BAY, NL, le 4 sept. 2019 /CNW/ - Il est essentiel de mettre fin à la violence fondée sur le sexe si nous voulons réellement donner à toutes et à tous les mêmes possibilités de se joindre à la classe moyenne du Canada et de prospérer. Nous sommes toutes et tous gagnants lorsque les femmes, les filles et les personnes de tous les genres sont en sécurité et libres de vivre pleinement leur vie.
C'est pourquoi aujourd'hui, Yvonne Jones, secrétaire parlementaire du ministre des Affaires intergouvernementales et du Nord et du Commerce intérieur et députée du Labrador, au nom de l'honorable Maryam Monsef, ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l'Égalité des genres, a annoncé que le gouvernement du Canada investira deux millions de dollars dans deux organisations de femmes au service des femmes au Labrador.
Le Newfoundland and Labrador Sexual Assault Crisis and Prevention Centre (NLSACPC) recevra un million de dollars pour développer et mettre en œuvre un réseau régional dont l'objectif sera de fournir un soutien constant et adapté aux femmes agressées sexuellement à Happy Valley-Goose Bay et dans les collectivités labradoriennes environnantes. Il devrait améliorer l'accès à la justice des Autochtones, des nouvelles arrivantes, des personnes handicapées, des personnes de la diversité sexuelle et d'autres populations marginalisées et vulnérables à la violence.
La Public Legal Information Association of Newfoundland and Labrador (PLIAN) recevra un million de dollars pour mettre à l'essai un service d'accompagnement juridique et en évaluer l'incidence. Ce service permettra aux personnes survivantes de la violence de bénéficier d'un soutien et de services communautaires adaptés à la réalité culturelle et tenant compte des traumatismes. Il devrait améliorer l'accès à la justice des Autochtones, des nouvelles arrivantes, des personnes handicapées, des personnes de la diversité sexuelle et d'autres populations marginalisées et vulnérables à la violence.
L'an dernier, la ministre Monsef a annoncé un investissement de plus de 50 millions de dollars pour financer près de 60 projets communautaires à travers le Canada, dont les deux projets annoncés aujourd'hui, dans le but d'aider les personnes survivantes de la violence fondée sur le sexe et leur famille, y compris les groupes mal desservis, comme les femmes autochtones et leur collectivité, les enfants et les jeunes, les personnes de la diversité sexuelle, les femmes des minorités ethnoculturelles, les nouvelles arrivantes, les réfugiées et les femmes sans statut, et les femmes handicapées.
Citations
« Avec cet investissement, nous finançons des organismes comme le NLSACPC et la PLIAN afin de soutenir les personnes survivantes et leur famille. Cette enveloppe budgétaire a été établie en consultation avec des dirigeantes d'organismes de femmes dont les conseils continuent d'orienter la première stratégie canadienne pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe. En effet, elles nous ont demandé davantage de financement s'étendant sur de plus longues périodes, une simplification du processus des demandes de financement et plus de ressources pour soutenir les personnes ayant survécu à la violence fondée sur le sexe qui sont les plus marginalisées et mal desservies. Notre gouvernement a écouté. La violence fondée sur le sexe ne peut être tolérée, et nous continuerons de travailler avec les personnes survivantes, les partenaires communautaires et les autres paliers de gouvernement pour mettre fin à toute forme de violence fondée sur le sexe. »
L'honorable Maryam Monsef, C.P., députée
Ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l'Égalité des genres
« Prendre des mesures éclairées au sein de nos collectivités est une première étape dans l'élimination de la violence fondée sur le sexe, et le gouvernement du Canada est déterminé à collaborer avec les organismes locaux pour y arriver. Dans le cadre de ce financement, un million de dollars seront versés au NLSACPC afin qu'il établisse des interventions structurelles pour aider les personnes survivantes d'agressions sexuelles au Labrador, et un million de dollars seront versés à la PLIAN afin qu'elle crée un service d'accompagnement juridique inclusif pour les personnes survivantes de la violence. Nous espérons que le soutien accordé à ces organismes favorisera un plus grand sentiment de sécurité ici au Labrador. »
Yvonne Jones
Secrétaire parlementaire du ministre des Affaires intergouvernementales et du Nord et du Commerce intérieur
Députée du Labrador
« La réponse de notre région à la violence sexuelle doit être examinée et revue de façon collaborative. Avec l'appui du gouvernement du Canada et l'engagement de partenaires autochtones et communautaires, nous prévoyons développer et mettre en œuvre un modèle d'intervention inclusif qui permettra de répertorier les mesures, les ressources et les étapes requises pour offrir aux victimes de violence sexuelle du Labrador des ressources adaptées à la réalité culturelle et tenant compte des traumatismes. »
Nicole Kieley, directrice générale
Newfoundland and Labrador Sexual Assault Crisis and Prevention Centre (NLSACPC)
« L'accès à un soutien juridique adapté à la réalité culturelle et tenant compte des traumatismes demeure un défi au Labrador, particulièrement pour les personnes survivantes de la violence fondée sur le sexe. Nous sommes reconnaissants de l'appui du gouvernement fédéral, qui nous aidera à mettre sur pied un service pilote d'accompagnement juridique qui, nous l'espérons, améliorera significativement le soutien juridique offert au Labrador. Nous sommes impatients de continuer à collaborer avec nos partenaires régionaux afin de développer le meilleur service d'accompagnement juridique efficace. »
Kevin O'Shea, directeur général
Public Legal Information Association of Newfoundland and Labrador (PLIAN)
Faits en bref
- En juin 2017, le ministère des Femmes et de l'Égalité des genres (anciennement Condition féminine Canada) a annoncé la toute première stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe.
- À ce jour, le gouvernement du Canada a investi plus de 200 millions de dollars dans cette stratégie pangouvernementale pour prévenir la violence fondée sur le sexe, aider les personnes survivantes et leur famille, et créer des systèmes juridique et judiciaire mieux adaptés.
- L'appel de concepts Pratiques prometteuses pour aider les personnes survivantes et leur famille représente le financement le plus important jamais annoncé pour des programmes visant expressément à appuyer divers groupes de personnes survivantes de la violence fondée sur le sexe et leur famille.
- La violence fondée sur le sexe peut avoir des conséquences permanentes sur la santé physique, mentale, sexuelle et reproductive des victimes. En effet, chaque année, l'incidence financière de la violence entre partenaires intimes et des agressions sexuelles est estimée à plus de 12 milliards de dollars.
Produit connexe
Document d'information
Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe du ministère des Femmes et de l'Égalité des genres
Faisant suite à l'annonce, au mois de juin 2017, d'Il est temps : La stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe, le ministère des Femmes et de l'Égalité des sexes (anciennement Condition féminine Canada) a lancé, en janvier 2018, le Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe (VFS).
Le Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe complète le Programme de promotion de la femme ; il aide les organismes qui œuvrent contre la VFS à élaborer et à mettre en œuvre des pratiques prometteuses pour combler les lacunes dans le soutien aux personnes survivantes et à leur famille.
Bien que la violence touche les personnes de tous sexes, âges, cultures, ethnicités, régions géographiques et milieux socioéconomiques, certaines populations sont plus à risque et se heurtent à des obstacles supplémentaires lorsqu'elles tentent d'accéder aux services. Le programme de lutte contre la VFS répond à ce besoin en fournissant des fonds aux organismes admissibles au niveau local, régional et national pour des projets qui comblent les lacunes dans le soutien de groupes particuliers de personnes survivantes, notamment les femmes autochtones ainsi que d'autres segments de la population qui sont mal desservies, comme les enfants et les jeunes, les personnes de la diversité sexuelle, les femmes qui sont sans statut, réfugiées ou immigrantes, les aînées, les femmes vivant dans des communautés de langue officielle en situation minoritaire, les femmes habitant dans les communautés nordiques, rurales ou éloignées, et les femmes handicapées.
Appel de concepts : Pratiques prometteuses pour aider les personnes survivantes et leur famille
En janvier 2018, la ministre Monsef a annoncé l'affectation de 20 millions de dollars à un appel de propositions dans le cadre du nouveau Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe. À la suite du budget 2018, le financement pour ce programme a été plus que doublé afin qu'un plus grand nombre d'organisations, comme les centres d'aide aux victimes d'agression sexuelle, soient plus en mesure d'aider les personnes qui risquent le plus d'être victimes de violence. Le programme de lutte contre la VFS a mis à l'essai une approche novatrice pour le soutien des organismes communautaires, qui comprend les éléments suivants :
- une période de financement plus longue pouvant aller jusqu'à cinq ans ;
- un processus de demande en deux étapes, ce qui a réduit le fardeau administratif des organismes demandeurs. Moins d'information était nécessaire dans la phase de conception initiale, ce qui signifiait un processus de demande plus simple pour les organismes ;
- la liste des bénéficiaires admissibles a été élargie pour inclure les groupes de travailleurs et les syndicats ; les provinces, les territoires, les municipalités et leurs organismes ; les organismes et instituts de recherche, les centres d'expertise, les établissements d'enseignement (universités, collèges, cégeps, écoles secondaires, commissions/districts scolaires), ainsi que les établissements de santé publique, les hôpitaux et les prestataires de soins de santé ;
- l'accent est mis sur la mise à l'essai et l'évaluation des pratiques prometteuses, ce qui se traduira par des effets et des résultats clairs pour les Canadiens.
Projets du Labrador
L'annonce d'aujourd'hui concerne deux projets choisis pour recevoir un financement fédéral qui seront mis en œuvre au Labrador.
Newfoundland and Labrador Sexual Assault Crisis and Prevention Centre (NLSACPC)
Titre du projet : Coordinating Sexual Violence Prevention and Response Network in Labrador (coordonner le réseau de prévention et d'intervention en matière de violence sexuelle au Labrador)
Montant du financement : un million de dollars
Le NLSACPC développera et mettra en œuvre un réseau régional qui offrira un soutien constant et adapté aux femmes agressées sexuellement à Happy Valley-Goose Bay et dans les collectivités labradoriennes environnantes. Il devrait améliorer l'accès à la justice des Autochtones, des nouvelles arrivantes, des personnes handicapées, des personnes de la diversité sexuelle et d'autres populations marginalisées et vulnérables à la violence. Le NLSACPC fournit du soutien et des ressources aux victimes de violence sexuelle. Il est fermement déterminé à améliorer les ressources du Labrador en utilisant une approche adaptée à la réalité culturelle et tenant compte des traumatismes.
Public Legal Information Association of Newfoundland and Labrador (PLIAN)
Titre du projet : Piloting Collaborative Legal Navigation Support for Survivors of Violence in Labrador (mise à l'essai d'un service d'accompagnement juridique collaboratif pour les victimes de violence au Labrador)
Montant du financement : un million de dollars
La PLIAN mettra à l'essai un service d'accompagnement juridique et en évaluera l'incidence. Ce service permettra aux survivantes autochtones de la violence et à d'autres personnes survivantes de la violence de bénéficier d'un soutien et de services communautaires adaptés à la réalité culturelle et tenant compte des traumatismes. Il devrait améliorer l'accès à la justice des Autochtones, des nouvelles arrivantes, des personnes handicapées, des personnes de la diversité sexuelle et d'autres populations marginalisées et vulnérables à la violence.
La PLIAN est un organisme indépendant sans but lucratif et un organisme de bienfaisance enregistré dont la mission est d'améliorer l'accès à la justice de la population de Terre-Neuve-et-Labrador en diffusant des renseignements au sujet de la loi et de son application. Sa priorité est la révision des formations existantes tenant compte des traumatismes et axées sur les personnes survivantes concernant l'amélioration du soutien offert aux personnes survivantes de la violence sexuelle afin d'y inclure davantage de renseignements sur les traumatismes intergénérationnels et l'incidence du colonialisme.
Liens connexes
- Newfoundland and Labrador Sexual Assault Crisis and Prevention Centre
- Public Legal Information Association of Newfoundland and Labrador
- Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe
- Il est temps : Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe
Pour suivre Femmes et Égalité des genres Canada :
SOURCE Ministère des Femmes et de l'Égalité des genres
Braeson Holland, Attaché de presse, Cabinet de la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres, 343-549-8825; Valérie Haché, Conseillère principale en communications, Ministère des Femmes et de l'Égalité des genres du Canada, 819-420-8684
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