Le gouvernement du Canada appuie les personnes survivantes de la violence fondée sur le sexe dans les basses-terres continentales de la Colombie-Britannique English
VANCOUVER, le 27 août 2019 /CNW/ - Il est essentiel d'éliminer la violence fondée sur le sexe si nous comptons réellement renforcer la classe moyenne et donner à toutes et à tous les mêmes chances d'y accéder. Car lorsque les femmes, les filles et les membres de la diversité sexuelle sont libres de vivre pleinement leur vie en toute sécurité, l'ensemble de la population canadienne en bénéficie.
C'est pourquoi l'honorable Maryam Monsef, ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l'Égalité des genres, a annoncé aujourd'hui que le gouvernement du Canada investira plus de trois millions de dollars dans cinq organismes de femmes et organismes autochtones au service des femmes dans les basses-terres continentales de la Colombie-Britannique.
La ministre Monsef a mis en lumière les organismes suivants qui recevront du financement (pour plus de renseignements, veuillez consulter le document d'information) :
- BC Society of Transition Houses
- DIVERSEcity Community Resources Society
- Stó:lō Service Agency
- Vancouver Women's Health Collective
- WAVAW Rape Crisis Centre
Le financement de ces projets découle des investissements historiques prévus dans le Budget de 2018 dans le Programme de lutte contre la violence fondée sur le sexe pour combler les lacunes en matière de soutien aux groupes mal desservis au Canada qui sont victimes de violence fondée sur le sexe, et du Fonds de renforcement des capacités pour appuyer un mouvement durable des femmes.
Citation
« Au moyen de cet investissement, nous soutenons des organismes dans les basses-terres continentales de la Colombie-Britannique afin d'apporter un appui aux personnes survivantes et à leur famille. L'enveloppe budgétaire a été établie en consultation avec des dirigeantes d'organismes de femmes, qui continuent d'éclairer par leurs judicieux conseils la mise en œuvre de la première stratégie canadienne pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe. Ces dirigeantes ont réclamé plus d'argent, des sommes réparties sur de plus longues périodes pour répondre à la demande croissante de services, et des ressources pour soutenir les survivantes les plus marginalisées et sous-desservies. Elles ont aussi demandé une simplification de la procédure de demande de financement. Nous les avons entendues. La violence fondée sur le sexe est intolérable, quelle qu'en soit la forme, et nous continuerons de travailler avec les personnes survivantes, nos partenaires communautaires, le secteur privé et les autres ordres de gouvernement pour y mettre fin. »
L'honorable Maryam Monsef, C.P., députée
Ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l'Égalité des genres
Faits en bref
- En juin 2017, le ministère des Femmes et de l'Égalité des genres (anciennement Condition féminine Canada) a annoncé la toute première stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe.
- À ce jour, le gouvernement du Canada a investi plus de 200 millions de dollars dans cette stratégie pangouvernementale pour prévenir la violence fondée sur le sexe, aider les personnes survivantes et leur famille, et créer des systèmes juridique et judiciaire mieux adaptés.
- L'an dernier, la ministre Monsef a annoncé un financement de plus de 50 millions de dollars pour financer près de 60 projets dans des collectivités de partout au pays, y compris celui annoncé aujourd'hui, afin de venir en aide aux personnes survivantes de violence fondée sur le sexe et à leur famille. Ce groupe comprend notamment les personnes qui ne bénéficient pas de services adéquats, comme les femmes autochtones et leur communauté, les enfants et les jeunes, les personnes allosexuelles, les femmes des minorités ethnoculturelles, les nouvelles arrivantes, les réfugiées et les femmes sans statut ainsi que les femmes handicapées.
- L'appel de concepts Pratiques prometteuses pour aider les personnes survivantes et leur famille représente le financement le plus important jamais annoncé pour des programmes visant expressément à appuyer divers groupes de personnes survivantes de la violence fondée sur le sexe et leur famille.
- Le Budget de 2018 prévoyait des investissements de 100 millions de dollars sur cinq ans pour favoriser la viabilité et la pérennité du mouvement des femmes au Canada. Dans la foulée de ces investissements historiques, le Budget de 2019 a annoncé l'octroi de fonds supplémentaires au Programme de promotion de la femme du ministère : 160 millions de dollars sur une période de cinq ans, en 2019-2020. Le programme verse du financement à des organismes admissibles pour leur permettre de réaliser des projets qui visent à aplanir les obstacles systémiques à l'égalité entre les sexes, et ces fonds supplémentaires porteront son budget à 100 millions de dollars en 2023-2024.
- Ce financement permettra aux organismes de femmes et aux organismes autochtones au service des femmes de prendre des mesures pour aplanir les obstacles systémiques qui nuisent au progrès des femmes; cela, tout en tenant compte des variations dans la manière dont l'identité de genre et les inégalités sont vécues au pays.
Produit connexe
Document d'information
Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe du ministère des Femmes et de l'Égalité des genres
Faisant suite à l'annonce, au mois de juin 2017, d'Il est temps : La stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe, le ministère des Femmes et de l'Égalité des sexes (anciennement Condition féminine Canada) a lancé, en janvier 2018, le Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe (VFS).
Le Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe complète le Programme de promotion de la femme ; il aide les organismes qui œuvrent contre la VFS à élaborer et à mettre en œuvre des pratiques prometteuses pour combler les lacunes dans le soutien aux personnes survivantes et à leur famille.
Bien que la violence touche les personnes de tous sexes, âges, cultures, ethnicités, régions géographiques et milieux socioéconomiques, certaines populations sont plus à risque et se heurtent à des obstacles supplémentaires lorsqu'elles tentent d'accéder aux services. Le programme de lutte contre la VFS répond à ce besoin en fournissant des fonds aux organismes admissibles au niveau local, régional et national pour des projets qui comblent les lacunes dans le soutien de groupes particuliers de personnes survivantes, notamment les femmes autochtones ainsi que d'autres segments de la population qui sont mal desservies, comme les enfants et les jeunes, les personnes de la diversité sexuelle, les femmes qui sont sans statut, réfugiées ou immigrantes, les aînées, les femmes vivant dans des communautés de langue officielle en situation minoritaire, les femmes habitant dans les communautés nordiques, rurales ou éloignées, et les femmes handicapées.
Appel de concepts : Pratiques prometteuses pour aider les personnes survivantes et leur famille
En janvier 2018, la ministre Monsef a annoncé l'affectation de 20 millions de dollars à un appel de concepts dans le cadre du nouveau Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe. Dans le foulée du Budget de 2018, le gouvernement a plus que doublé le financement de ce programme, afin de permettre à un plus grand nombre d'organismes -- notamment des centres d'aides aux victimes d'agression sexuelle -- de venir en aide aux populations les plus vulnérables à cette violence. Le programme de lutte contre la VFS a mis à l'essai une approche novatrice pour le soutien des organismes communautaires, qui comprend les éléments suivants :
- une période de financement plus longue pouvant aller jusqu'à cinq ans ;
- un processus de demande en deux étapes, ce qui a réduit le fardeau administratif des organismes demandeurs. Moins d'information était nécessaire dans la phase de conception initiale, ce qui signifiait un processus de demande plus simple pour les organismes ;
- la liste des bénéficiaires admissibles a été élargie pour inclure les groupes de travailleurs et les syndicats ; les provinces, les territoires, les municipalités et leurs organismes ; les organismes et instituts de recherche, les centres d'expertise, les établissements d'enseignement (universités, collèges, cégeps, écoles secondaires, commissions/districts scolaires), ainsi que les établissements de santé publique, les hôpitaux et les prestataires de soins de santé ;
- l'accent est mis sur la mise à l'essai et l'évaluation des pratiques prometteuses, ce qui se traduira par des effets et des résultats clairs pour les Canadiennes et les Canadiens.
Projets des basses-terres continentales de la Colombie-Britannique
L'annonce d'aujourd'hui décrit quatre projets sélectionnés pour le financement fédéral qui aura lieu dans l'ensemble des basses-terres continentales de la Colombie-Britannique :
BC Society of Transition Houses
Titre du projet : Réduction des obstacles à l'accès des femmes et enfants autochtones à des maisons de transition et d'hébergement
Montant du financement : 800 000 $
Le travail entrepris améliorera l'accès à des maisons de transition et d'hébergement pour les femmes autochtones et les enfants autochtones en mettant à l'essai un modèle de service appelé « réduction des obstacles pour les femmes autochtones et leurs enfants », qui contribuera à l'élaboration des pratiques éclairées sur le plan culturel.
La BC Society of Transition Houses est un organisme d'encadrement provincial regroupant des membres qui, par le leadership, le soutien et la collaboration, améliore la gamme de services et de stratégies visant à répondre à la violence contre les femmes, les enfants et les jeunes, à prévenir cette violence et à y mettre fin. Elle offre soutien, formation, éducation, ressources et services de défense des droits à un réseau de plus de 120 maisons de transition et d'hébergement et à 86 programmes PEACE à l'intention des femmes, des enfants et des jeunes de l'ensemble de la province.
« La violence fondée sur le sexe touche d'innombrables femmes partout en Colombie Britannique, et les femmes autochtones sont de façon disproportionnée victimes de violence, à la suite des conséquences complexes et continues de la colonisation. Les pratiques prometteuses dans le cadre du projet Cedar Blankets ont le potentiel de redéfinir la façon dont les maisons de transition et d'hébergement fournissent des services adaptés et un refuge aux femmes autochtones et à leurs enfants. Nous sommes reconnaissants de l'appui du gouvernement du Canada pour faciliter un changement significatif et transformateur. Grâce à cet investissement, nous franchirons une autre étape vers l'élimination de la violence fondée sur le sexe en offrant aux femmes, aux enfants et aux jeunes autochtones de la Colombie-Britannique un refuge et des soutiens sécuritaires sur le plan culturel qui tiennent compte des traumatismes et de la violence. »
Amy S. Fitzgerald, directrice générale
BC Society of Transition Houses
DIVERSEcity Community Resources Society
Titre du projet : Mise en valeur de la culture dans la planification de la sécurité pour les survivants de la violence et de leurs enfants - l'incidence du modèle de Signs of SafetyMC sur la sécurité culturelle des immigrante et immigrants vulnérables, des réfugiées et des enfants victimes de violence familiale
Montant du financement : 600 000 $
DIVERSEcity travaillera à maximiser la sécurité des femmes et des enfants immigrants et réfugiés dans des situations de violence familiale. Ce projet mettra à l'essai la façon dont le modèle de Signs of SafetyMC s'adapte à un contexte de règlement, afin d'accroître la sécurité culturelle pour les familles dans le cadre de la prestation des services, et la façon dont il aidera DIVERSEcity à mieux collaborer avec d'autres fournisseurs de services liés à la violence fondée sur le sexe.
DIVERSEcity est un organisme de bienfaisance enregistré voué à aider les nouveaux arrivants à Delta, à Langley, à Surrey et à White Rock, en Colombie-Britannique. Elle offre de nombreux services spécialisés, comme le counseling, la formation linguistique, la préparation à l'emploi et la formation professionnelle.
« Les immigrantes et les réfugiées ont tendance à ne pas accéder aux services pour répondre à la violence fondée sur le sexe en raison d'un manque perçu de sécurité culturelle dans la planification de la sécurité conventionnelle. Nous travaillons à changer cela par une planification appropriée de la sécurité culturellement prometteuse parce que nous croyons que toutes les femmes devraient se sentir en sécurité et connectées à leur pays et à leur collectivité. Une aide financière du gouvernement du Canada apporte une contribution nécessaire pour assurer un monde plus inclusif et sécuritaire pour les femmes et les filles, peu importe d'où ils viennent. »
Neelam Sahota, première dirigeante
DIVERSEcity Community Resources Society
Vancouver Women's Health Collective
Titre du projet : Élargissement de la pratique prometteuse de l'intervention auprès des femmes autochtones
Montant du financement : 400 000 $
Vancouver Women's Health Collective mettra à l'essai et évaluera la pratique prometteuse de l'intervention auprès des femmes autochtones dans le quartier Downtown Eastside de Vancouver. Son objectif est d'assurer une meilleure harmonisation entre les services offerts et les besoins particuliers en matière de santé et de bien-être des femmes autochtones qui ont survécu à la violence conjugale en intégrant la médecine occidentale aux pratiques de guérison traditionnelles.
Vancouver Women's Health Collective est un organisme sans but lucratif qui aide les femmes auto-identifiées à favoriser la santé, le bien-être et l'équité en adoptant des approches féministes à l'égard de la défense des droits, de l'échange des connaissances et des programmes et services à faibles obstacles.
« Depuis 1971, nous avons aidé les femmes à prendre en main leur santé par l'autodéfense, l'information, le savoir et l'activisme. Nous sommes reconnaissants de l'aide financière du gouvernement du Canada parce que la lutte contre les causes profondes et les répercussions complexes de la violence fondée sur le sexe exige le soutien de tous les niveaux d'intervenants. Les femmes autochtones, en particulier celles qui ont connu la violence, signalent souvent des traitements discriminatoires dans le système de santé, et nous sommes déterminés à éliminer les principaux obstacles et les préjugés systémiques qui empêchent les survivantes d'avoir accès au soutien dont elles ont besoin pour surmonter leurs difficultés émotionnelles, mentales et physiques. »
France-Emmanuelle Joly, directrice générale
Vancouver Women's Health Collective
Centre d'aide aux victimes d'agression sexuelle WAVAW
Titre du projet : Inclusion significative
Montant du financement : 985 000 $
Cette initiative permettra, au moyen d'un processus d'inclusion qui affirme le genre, de combler les lacunes dans la prestation des services aux communautés LGBTQ2 et aux survivants de genre non binaire qui ont subi de la violence fondée sur le genre.
WAVAW est un centre d'aide aux victimes d'agression sexuelle. Il s'agit d'un centre féministe et anti-oppressif qui exerce ses activités sur les territoires non cédés des Salish du littoral. Il fournit des services de soutien aux victimes de violence sexuelle qui ont fait l'expérience de la marginalisation sexuelle, y compris les femmes cisgenre et transgenre, les personnes bispirituelles, transgenres ou non binaires. Il se consacre à des fins sociales et à des changements systémiques à l'aide de l'éducation, de la sensibilisation et de l'activisme.
« En desservant les survivantes de violence sexuelle, y compris celles issues des communautés LGBTQ2 et les personnes de tous les genres marginalisés, nous sommes déterminés à faire entendre la voix des survivantes et à leur offrir des voies vers la guérison et la justice. Nous nous consacrons également à accroître la sensibilisation à la violence sexuelle, et à abolir l'oppression fondée sur le genre au sein de nos collectivités. Nous savons que les changements sociaux et systémiques sont souvent lents et difficiles, et c'est pourquoi le soutien du gouvernement du Canada est si essentiel à ce que nous faisons pour soutenir les survivants et la transition sociale : bâtir un monde plus sûr pour les personnes de tous les genres. »
Dalya Israel, directrice générale
Centre d'aide aux victimes d'agression sexuelle WAVAW
Appel de propositions visant le renforcement des capacités
En octobre 2018, la ministre Monsef a annoncé un appel de propositions visant le Fonds de renforcement des capacités du Programme de promotion de la femme. Les organismes ont été invités à demander du financement pour des projets locaux, provinciaux ou nationaux, les montants disponibles variant selon la portée des projets et les besoins à combler.
Le 8 mars 2019, Journée internationale des femmes, la ministre a annoncé que plus de 250 organismes avaient été choisis pour recevoir des fonds.
L'objectif de cet appel de propositions était de financer des projets devant renforcer les capacités des organismes de femmes et des organismes autochtones au service des femmes qui contribuent à un mouvement des femmes viable au Canada, dans le but de promouvoir l'égalité entre les sexes. Les sommes versées aideront les organismes à croître, à répondre à la demande croissante de services et à continuer de travailler ensemble pour l'égalité. Elles découlent du Budget de 2018, dans lequel le gouvernement avait annoncé l'affectation de 100 millions de dollars sur cinq ans pour favoriser la viabilité et la pérennité du mouvement des femmes d'un bout à l'autre du Canada.
Agence de services Stó : lō
Titre du projet : Les femmes de Stó : lō
Montant du financement : 243 675 $
De concert avec les divers intervenants, organismes et collectivités, l'agence de services Stó : lō cherchera à élaborer une approche coordonnée pour relever les défis et réduire les iniquités auxquelles font face les femmes autochtones sur le territoire Stó : lō, qui comprennent les agressions sexuelles et les voies de fait, l'incarcération, la surdose de drogue, l'itinérance, le retrait de la garde de leurs enfants et la pauvreté endémique.
La mission de l'agence de services Stó : lō est de soutenir le développement socioéconomique au sein de la collectivité Stó : lō au moyen d'installations et de programmes dans les domaines de l'éducation, du développement des ressources humaines, des services à la petite enfance et à la jeunesse, de la santé, des soins aux personnes âgées et du développement social.
« Nous sommes vigilants dans nos efforts pour remédier aux inégalités systémiques et à la violence fondée sur le sexe auxquelles sont aux prises les femmes autochtones. Naturellement, nous ne pouvons pas le faire seuls. Il y a un besoin urgent de changement social et d'intervention, ce qui ne peut se produire sans soutien à grande échelle. Les femmes ont le droit de se sentir protégées et en sécurité, et nous continuerons de travailler à réaliser un avenir plus sûr pour les femmes autochtones et les jeunes filles. »
Kelowa Edel, directrice de la santé
Agence de services Stó : lō
Liens connexes
- BC Society of Transition Houses
- DIVERSEcity Community Resources Society
- Stó:lō Service Agency
- Vancouver Women's Health Collective
- WAVAW Rape Crisis Centre
- Fonds de renforcement des capacités
- Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe
- Il est temps : Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe
Pour suivre Femmes et Égalité des genres Canada :
SOURCE Ministère des Femmes et de l'Égalité des genres
Personnes-ressources : Braeson Holland, Attaché de presse, Cabinet de la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres, 343-549-8825; Valérie Haché, Conseillère principale en communicationsMinistère des Femmes et de l'Égalité des genres du Canada, 819-420-8684
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