VANCOUVER, le 25 juin 2019 /CNW/ - Il faut absolument mettre fin à la violence fondée sur le sexe si on veut réellement donner une chance égale à toutes et à tous de se joindre à la classe moyenne du Canada et d'y contribuer. Nous y gagnons toutes et tous lorsque les femmes, les filles et les personnes de tous les genres sont en sécurité et libres de vivre pleinement leur vie.
Aujourd'hui, au nom de l'honorable Maryam Monsef, ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l'Égalité des genres, l'honorable Hedy Fry, députée de Vancouver-Centre, a annoncé le financement d'un projet de soutien aux victimes de violence fondée sur le sexe à Vancouver. Le projet s'adresse notamment aux personnes qui ne bénéficient pas de services adéquats, comme les femmes autochtones et leur communauté, les enfants et les jeunes, les femmes des minorités ethnoculturelles, les nouvelles arrivantes, les réfugiées et les femmes sans statut ainsi que les femmes handicapées.
Le Centre for Gender and Sexual Health Equity, affilié à l'Université de la Colombie‑Britannique, recevra 1 million de dollars pour lancer cette nouvelle initiative visant l'adoption d'une approche de soutien axée sur les victimes qui tient compte de leurs traumatismes. Le projet a pour but de contribuer à éliminer les entraves aux services de soutien à Vancouver pour les femmes cisgenres et transgenres qui ont subi de la violence en raison de leur sexe.
Ces fonds s'inscrivent dans l'investissement de plus de 50 millions de dollars annoncé l'an dernier par la ministre Monsef pour financer près de 60 projets dans des collectivités de partout au pays, le tout afin de venir en aide aux victimes de violence fondée sur le sexe et à leur famille.
Citations
« Avec cet investissement, nous finançons le Centre for Gender and Sexual Health Equity en vue d'aider les victimes et leur famille à Vancouver. Cette enveloppe budgétaire a été établie en consultation avec des dirigeantes d'organismes vouées aux femmes, dont les conseils continuent d'orienter la première Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe. En effet, elles nous ont demandé plus de fonds sur une plus longue période pour répondre à la demande croissante à l'égard de leurs services, d'un processus de demande simplifié, et de ressources à l'intention des victimes les plus marginalisée auxquelles peu de services s'adressent. Et le gouvernement a répondu à l'appel. Il ne faut pas tolérer la violence fondée sur le sexe, et nous continuerons de travailler avec les victimes, les partenaires communautaires, le secteur privé et les autres ordres de gouvernement pour y mettre fin sous toutes ses formes. »
L'honorable Maryam Monsef, c.p., députée
Ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l'Égalité des genres
« Je suis ravie du financement de 1 million de dollars accordé par le gouvernement du Canada au Centre for Gender and Sexual Health Equity. Ces fonds aideront les organisations et les organisations autochtones admissibles qui offrent des services aux femmes et groupes de femmes à promouvoir l'égalité des sexes et à fournir des services essentiels aux femmes dans le besoin. Il est primordial que nous ayons en Colombie-Britannique des institutions qui offrent aux femmes cis et trans victimes de violence en raison de leur sexe des services par les pairs axés sur leurs besoins et qui tiennent compte de leurs traumatismes. »
L'honorable Hedy Fry, c.p.
Députée de Vancouver-Centre
« Nous sommes très heureux de la participation du gouvernement du Canada dans ce projet. Les fonds annoncés aujourd'hui contribueront à la promotion de l'égalité des sexes en donnant aux femmes criminalisées et aux victimes de violence fondée sur le sexe accès aux services sociaux, juridiques et de santé dont elles ont besoin pour reprendre leur vie main. En collaborant étroitement avec nos partenaires communautaires, nous voulons travailler avec les femmes et les personnes de diverses identités de genre afin de tenir compte de leurs expériences dans l'élaboration des pratiques exemplaires pour la conciliation de services adaptés aux traumatismes et de politiques reposant sur des données probantes. L'objectif est de favoriser le changement et la capacité d'agir lors des interventions dans les cas de violence fondée sur le sexe. »
Kate Shannon
Directrice générale, Centre for Gender and Sexual Health Equity
Professeure de médecine, Université de la Colombie-Britannique
Faits en bref
- En juin 2017, le ministère des Femmes et de l'Égalité des genres (anciennement Condition féminine Canada) a annoncé la toute première Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe.
- À ce jour, le gouvernement du Canada a investi plus de 200 millions de dollars dans cette stratégie pangouvernementale pour prévenir la violence fondée sur le sexe, aider les victimes et leur famille et créer des systèmes juridiques et judiciaires mieux adaptés.
- L'appel de concepts lié aux Pratiques prometteuses pour aider les personnes survivantes et leur famille représente le financement le plus important jamais annoncé pour des programmes visant expressément à appuyer divers groupes de victimes de violence fondée sur le sexe et leur famille.
- La violence fondée sur le sexe peut avoir des répercussions permanentes sur la santé physique, mentale, sexuelle et reproductive, répercussions qui peuvent s'avérer graves et coûteuses. En effet, chaque année, l'incidence financière de la violence entre partenaires intimes et des agressions sexuelles est estimée à plus de 12 milliards de dollars.
Produit connexe
Document d'information
Programme de financement de la lutte contre la violence fond/e sur le sexe du ministère des Femmes et de l'Égalité des genres
À la suite de la mise en œuvre, en juin 2017, de la stratégie Il est temps : la stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe, le ministère des Femmes et de l'Égalité des genres (anciennement Condition féminine Canada) a lancé en janvier 2018 le Programme de lutte contre la violence fondée sur le sexe (VFS).
Le Programme de lutte contre la VFS vient compléter le Programme de promotion de la femme du Ministère. Il aide les organismes actifs dans le domaine de la VFS à élaborer et à mettre en œuvre des pratiques prometteuses afin de combler les lacunes dans le soutien aux personnes survivantes et à leur famille.
Bien que la violence puisse toucher tout le monde, quels que soient le sexe, l'âge, la culture, l'origine ethnique, le lieu géographique et les antécédents socioéconomiques, certaines populations sont plus à risque d'en être victimes et ont plus difficilement accès aux services. Le Programme de lutte contre la VFS répond à cette situation en finançant les projets d'organismes locaux, régionaux et nationaux admissibles. Ces projets visent à combler les manques dans le soutien offert à certains groupes de personnes survivantes. On parle ici notamment des femmes autochtones ainsi que d'autres populations mal desservies, comme les enfants et les jeunes, les communautés LGBTQ2, les femmes en situation irrégulière, les réfugiées et les immigrantes, les personnes âgées, les femmes vivant dans une communauté de langue officielle en situation minoritaire, les femmes vivant dans des collectivités nordiques, rurales ou éloignées, et les femmes handicapées.
Appel de concepts : Pratiques prometteuses pour aider les personnes survivantes et leur famille
En janvier 2018, la ministre Monsef a annoncé un financement de 20 millions de dollars pour un appel à concepts dans le cadre du nouveau Programme de lutte contre la VFS. Dans la foulée du budget de 2018, le financement de ce programme a plus que doublé, de sorte qu'un plus grand nombre d'organismes, comme les centres d'aide aux victimes d'agressions sexuelles, sont désormais mieux outillés pour aider les groupes les plus susceptibles d'être victimes de violence. Une approche novatrice de soutien aux organismes communautaires a donc été mise à l'essai, approche qui présente les caractéristiques suivantes :
- une période de financement plus longue pouvant aller jusqu'à cinq ans;
- un processus de demande en deux étapes exigeant moins d'information durant la phase initiale du concept, ce qui réduit le fardeau administratif des organismes demandeurs;
- un élargissement du bassin d'organismes admissibles, qui inclut maintenant les syndicats et les groupes de travailleuses et travailleurs; les provinces, les territoires, les municipalités et leurs organismes; les organismes et les instituts de recherche; les centres d'expertise; les établissements d'enseignement (universités, collèges, cégeps, écoles secondaires, commissions ou districts scolaires); les établissements de santé publics, les hôpitaux et les prestataires de services de santé;
- l'essai et l'évaluation de pratiques prometteuses qui produiront des résultats visibles pour la population canadienne.
Projet à Vancouver
L'annonce d'aujourd'hui porte sur un projet à Vancouver qui a été choisi pour être financé par le gouvernement fédéral.
Centre for Gender and Sexual Health Equity (CGSHE), affilié à l'Université de la Colombie-Britannique
Titre du projet : Trauma-Informed Support for Criminalized Women Survivors of GBV (Soutien adapté aux traumatismes pour les femmes criminalisées survivantes de la VFS)
Montant du financement : 1 million de dollars
Le CGHSE mettra à l'essai et évaluera une approche à faible barrière, fondée sur le soutien des pairs, centré sur les survivantes et adapté aux traumatismes pour les femmes cisgenres et trans victimes de violence fondée sur le sexe (VFS) à Vancouver. On adoptera approche axée sur les communautés et fondée sur des données probantes afin d'établir un cadre pour le développement de pratiques cliniques novatrices et des services de soutien axés sur la clientèle. Ces démarches auront comme résultats : un élargissement des services et du soutien offerts aux femmes mal desservies survivantes de la VFS. Au cours de la réalisation de ce programme financé, on recueillera les commentaires des survivantes et de la collectivité afin d'éclairer les mesures à entreprendre à l'avenir pour promouvoir un changement positif et rendre les politiques en matière de santé publique plus inclusives.
Basé à Vancouver, le CGSHE est un centre de recherche universitaire situé au Providence Health Care avec le BC Centre for Excellence in HIV/AIDS et la UBC Youth Sexual Health Team. Créé en 2018 pour étudier et promouvoir l'égalité en matière de genres et de santé sexuelle au sein des groupes marginalisés et mal desservis en Colombie-Britannique, au Canada et dans le monde entier, le CGSHE a entrepris un mandat stratégique de recherche, de politiques et de pratiques communautaires afin de réduire les inégalités en matière de genre et de santé sexuelle. Le CGSHE est habituellement un collaborateur expert et un consultant sur la scène nationale et internationale en matière de lignes directrices liées au genre et aux soins de santé sexuelle dans les domaines de la santé en fonction du sexe, de la violence fondée sur le sexe, et de la santé sexuelle et génésique.
Liens connexes
- Centre for Gender and Sexual Health Equity
- Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe
- Il est temps : la Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe
Suivez le ministère des Femmes et de l'Égalité des genres :
SOURCE Ministère des Femmes et de l'Égalité des genres
Braeson Holland, Attaché de presse, Cabinet de la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres, 343-549-8825; Valérie Haché, Conseillère principale en communications, Ministère des Femmes et de l'Égalité des genres, 819-420-8684
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