Le gouvernement du Canada conserve l'habitat des espèces en péril au Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse English
CAP-BRETON, NS, le 29 sept. 2020 /CNW/ - La protection de la nature est essentielle pour freiner la perte de biodiversité et lutter contre les changements climatiques. Au Canada et partout dans le monde, la protection immédiate et future des écosystèmes naturels doit passer par des mesures synonymes de transformation.
Aujourd'hui, le député de Sydney-Victoria, Jaime Battiste et le député de Cape Breton-Canso, Mike Kelloway, ont annoncé, au nom du ministre de l'Environnement et du Changement climatique, l'honorable Jonathan Wilkinson, que le gouvernement du Canada a investi 1,2 million de dollars sur quatre ans pour conserver 350 000 hectares dans le bassin versant de Bras d'Or Lakes. Le projet, baptisé « Maliamuki'k msit Ko'kmanaq », ce qui signifie « prendre soin de toutes nos relations », protégera l'habitat des espèces terrestres en péril, au Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse.
Ce financement est accordé en vertu de l'initiative Lieux prioritaires désignés par les collectivités du Fonds de la nature du Canada et il permet aux partenaires de faire progresser la conservation de l'habitat essentiel à la survie de 18 espèces inscrites sur la liste des espèces canadiennes en péril, comme l'Engoulevent d'Amérique (Pi'jkw) et la tortue des bois (Mikjikj).
Le projet, dirigé par l'Unama'ki Institute of Natural Resources (UINR), visera à améliorer la qualité de l'écosystème, au profit des collectivités Unama'ki et de toutes leurs relations. Le projet aide à recenser les points chauds pour les espèces en péril au sein du territoire Unama'ki, il vise à informer le public au sujet des espèces en péril à l'échelle locale, et il permet de conserver l'habitat important pour les espèces en péril. Comme pour tous les travaux de l'UINR, le projet repose sur une approche à double optique, qui accorde une valeur égale à la recherche scientifique et au savoir partagé par les aînés et les détenteurs de connaissances locaux.
Citations
« En collaborant avec les collectivités locales, nous œuvrons à la conservation de la biodiversité, nous permettons le rétablissement des espèces en péril et nous veillons à ce que les populations autochtones participent de manière significative à la conservation. Je souhaite féliciter l'Unama'ki Institute of Natural Resources qui a dirigé cet effort de collaboration. »
- Jaime Battiste - député de Sydney-Victoria, Nouvelle-Écosse
« Dans la circonscription de Cape Breton-Canso, nous avons la chance d'être en pleine nature. Comme nous devons faire notre part pour la conserver, nous devons protéger les 18 espèces en péril, dont la Paruline du Canada et la tortue des bois. Si nous souhaitons lutter contre les changements climatiques et protéger l'écosystème du Cap-Breton et du nord-est de la Nouvelle-Écosse, la conservation est essentielle. Ce travail sur le terrain, dirigé par l'Unama'ki Institute of Natural Resources, met en évidence ce qui peut être réalisé pour la biodiversité du Canada grâce à la passion, à la collaboration et au travail acharné. »
- Mike Kelloway, député de Cape Breton-Canso, Nouvelle-Écosse
« Les Mi'kmaq sont les gardiens de cette terre depuis des milliers d'années. Nous avons été les premiers gardiens de cette terre et nous avons compris que nous sommes tous liés et interdépendants avec la terre et toutes nos relations. Nous sommes impatients de travailler en collaboration avec nos partenaires pour présenter ce point de vue et cette compréhension dans le cadre des efforts de rétablissement des espèces en péril, dans le bassin versant de Bras d'Or Lakes. »
- Chef Rod Googoo, Première Nation We'koqma'q
« Le concept de Msit Nokmaq ou Toutes nos relations, omniprésent dans le projet de conservation, nous rappelle que nous sommes interconnectés avec tous les éléments de notre monde naturel. Il est de la responsabilité inhérente des peuples autochtones, et en fait de tous les humains, d'être les yeux, les oreilles et la voix de toutes les espèces. »
- Albert Marshall, aîné Mi'kmaq, Première Nation Eskasoni, et conseiller aîné de l'UINR
Faits en bref
- Le projet se concentre sur le recensement des habitats clés et des points chauds pour les espèces au moyen des données existantes pour combler les lacunes en matière de renseignements par la surveillance sur le terrain, en collaboration avec les détenteurs de connaissances traditionnelles. Le public sera mobilisé à la fois par des campagnes sur les médias sociaux soulignant l'importance des espèces en péril sur les terres et par des plans de gestion qui seront élaborés et distribués pour améliorer les pratiques de gestion des terres.
- Au cours de la première année du projet, une tortue des bois (Mikjikj) a été aperçue dans un segment d'un cours d'eau où aucune tortue n'avait fait l'objet d'une observation consignée, et un nombre plus élevé que prévu de bourdons terricoles (Amu) a été recensé.
- Parmi les partenaires du projet figurent : le Centre de données sur la conservation du Canada atlantique, le Cape Breton Private Land Partnership, l'Université du Cap-Breton, l'Initiative conjointe de planification environnementale du lac Bras d'Or, Mi'kmaw Kinamatnewey, Conservation de la nature Canada, Pitu'paq, Port Hawkesbury Paper, le NS Department of Lands and Forestry, Environnement et Changement climatique Canada - Service canadien de la faune, région de l'Atlantique.
- Dans le budget de 2018, le gouvernement avait annoncé un investissement de 1,35 milliard de dollars dans l'initiative sur le patrimoine naturel. Il s'agit du plus grand investissement dans la conservation de la nature jamais réalisé dans l'histoire du Canada.
- L'initiative nommée Lieux prioritaires désignés par les collectivités pour les espèces en péril du Fonds de la nature du Canada est une initiative de financement de 15,6 millions de dollars d'une durée de quatre ans qui relève d'Environnement et Changement climatique Canada et qui vise à protéger et à conserver les espèces en péril.
Liens connexes
- Site Web de l'Unama'ki Institute of Natural Resources (en anglais seulement)
- Approche pancanadienne pour la transformation de la conservation des espèces en péril au Canada
Page Twitter d'Environnement et Changement climatique Canada
Page Facebook d'Environnement et Changement climatique Canada
SOURCE Environnement et Changement climatique Canada
Moira Kelly, Attachée de presse, Cabinet du ministre de l'Environnement et du Changement climatique, 819-271-6218, [email protected]; Relations avec les médias, Environnement et Changement climatique Canada, 819-938-3338 ou 1-844-836-7799 (sans frais), [email protected]
Partager cet article