Le gouvernement du Canada continue d'investir dans la recherche pour s'attaquer à la résistance aux antimicrobiens, une menace pour la santé mondiale English
Investissement de 300 000 $ pour resserrer la collaboration entre les acteurs clés dans l'étude de la RAM et des maladies infectieuses
FREDERICTON, le 16 mars 2018 /CNW/ - La résistance aux antimicrobiens (RAM) apparaît lorsque les bactéries, les virus, les champignons et les parasites changent de telle sorte que les médicaments auparavant efficaces pour les combattre cessent de fonctionner. Si rien n'est fait, les fournisseurs de soins de santé pourraient à l'avenir avoir du mal à lutter contre des infections comme la pneumonie et la tuberculose et à réaliser des interventions médicales comme la césarienne et la chimiothérapie.
Les chercheurs peuvent avoir un impact optimal lorsqu'ils resserrent leurs liens et collaborent en vue de s'attaquer à des menaces pour la santé comme la RAM. Pour y parvenir, l'honorable Ginette Petitpas Taylor, ministre de la Santé, et Alaina Lockhart, député de Fredericton, ont annoncé aujourd'hui aujourd'hui un investissement de 300 000 $, qui servira à financer trois projets visant à améliorer notre compréhension de la façon dont les acteurs clés au Canada et ailleurs dans le monde peuvent resserrer leurs liens et collaborer pour s'attaquer à la RAM.
Ce financement soutiendra trois équipes de recherche de l'Université du Nouveau-Brunswick, de l'Université de Sherbrooke et de l'Université d'Ottawa.
Par exemple, la Dre Suzanne Hindmarch, le Dr Malcolm King et leur équipe, majoritairement composée d'Autochtones, consulteront des organismes autochtones canadiens pour connaître leur point de vue sur la RAM. L'équipe examinera dans quelle mesure les organisations autochtones voient la RAM comme un défi de santé pour leurs communautés, et comment les organisations autochtones ont participé aux groupes et réseaux canadiens et internationaux qui travaillent sur la RAM, ou aimeraient y prendre part.
Citations
« Notre gouvernement est fier d'appuyer le travail de nos chercheuses et de nos chercheurs. L'investissement annoncé aujourd'hui nous aidera à combattre la résistance aux antimicrobiens et aidera les chercheurs canadiens qui collaboreront avec des collègues de l'étranger à l'effort mondial de lutte contre la RAM. »
Ginette Petitpas Taylor
Ministre de la Santé
« L'investissement annoncé aujourd'hui est extrêmement important, car il met à contribution les chercheurs les plus brillants du Canada afin de stimuler la création de nouvelles connaissances scientifiques sur la RAM au profit de tous les Canadiens. La RAM est aujourd'hui une des principales menaces pour la santé publique, la salubrité alimentaire et le développement mondiaux, et il est important de se rappeler que tous peuvent être touchés, peu importe leur âge et leur pays. »
Dr Steven Hoffman
Directeur scientifique, Institut de la santé publique et des populations des IRSC
« Mitiger les impacts de la résistance aux antimicrobiens est l'une de mes premières priorités pour protéger la santé des Canadiens et Canadiennes. Nous ne devons point sous-estimer l'impact que peut avoir la RAM sur la santé publique. Cet investissement en collaboration mondiale avancera la recherche et l'innovation pour nous aider à éviter un futur dans lequel des infections facilement traitées aujourd'hui pourraient redevenir mortelles. »
Dre Theresa Tam
Administratrice en chef de la santé publique du Canada
« L'Université du Nouveau-Brunswick est fière de jouer un rôle dans la lutte contre cet important problème de santé. L'investissement annoncé aidera la Dre Hindmarch, le Dr King et leurs talentueuses équipes de recherche à élargir leurs réseaux de compréhension dans le domaine de la recherche sur les antimicrobiens pour inclure les perspectives et les connaissances autochtones, et trouver des solutions qui profiteront à tous les Canadiens. »
Dr Eddy Campbell
Recteur de l'Université du Nouveau-Brunswick
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En tant qu'organisme fédéral chargé d'investir dans la recherche en santé, ils collaborent avec des partenaires et des chercheurs pour appuyer les découvertes et les innovations qui améliorent la santé de la population et le système de soins du Canada.
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Gouvernance mondiale en matière de résistance aux antimicrobiens
En réponse à l'émergence croissante de la résistance aux antimicrobiens (RAM) comme menace pour la santé mondiale, l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires et l'Institut de la santé publique et des populations des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont lancé en mai 2017 une possibilité de financement de projets de recherche afin de resserrer les liens entre les réseaux de chercheurs luttant contre la RAM et les autres menaces pour la santé qui transcendent les frontières.
Dans le cadre de cette possibilité de financement, les IRSC ont approuvé les trois projets suivants, pour un investissement total de 300 000 $.
Chercheur |
Établissement |
Projet |
Montant du financement |
Ronald Labonté |
Université d'Ottawa |
Le projet du Dr Labonté vise à faire progresser l'expertise canadienne dans le domaine en repérant les besoins en recherche dans les ententes de gouvernance mondiale, les structures et les établissements qui se penchent sur la RAM et les menaces associées aux maladies infectieuses. Il servira aussi à créer un réseau interdisciplinaire canadien de chercheurs, d'universitaires et d'utilisateurs des connaissances dans le domaine de la gouvernance mondiale de la RAM.
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100 000 $ |
Suzanne Hindmarch et Malcolm King |
Université du Nouveau-Brunswick |
L'équipe de recherche de ce projet, majoritairement composée d'Autochtones, consultera des organismes autochtones canadiens pour connaître leur point de vue sur la RAM. Elle examinera dans quelle mesure les organisations autochtones voient la RAM comme un défi de santé pour leurs communautés, et comment les organisations autochtones ont participé aux groupes et réseaux canadiens et internationaux qui travaillent sur la RAM, ou aimeraient y prendre part.
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100 000 $ |
Louis-Patrick Haraoui |
Université de Sherbrooke |
Ce projet vise à étudier les liens entre l'émergence de la RAM et la présence d'une situation de conflit. Il appliquera des approches d'anthropologie, de médecine, de droit et de santé publique à l'étude de cas des souches d'Acinetobacter baumannii multirésistantes aux antibiotiques, un des trois principaux pathogènes choisis comme cibles par l'Organisation mondiale de la Santé pour l'élaboration de nouveaux antibiotiques.
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100 000 $ |
L'objectif global de ces projets est d'encourager et de soutenir les collaborations entre les sciences sociales qui étudient actuellement les ententes, les systèmes et les établissements travaillant à prévenir, à détecter et à gérer la résistance aux antimicrobiens, afin d'aider le Canada à resserrer ses liens internationaux pour combattre la RAM dans le monde. Dans le cadre de cette initiative, on s'attend à l'établissement de collaborations durables entre des chercheurs des quatre thèmes des IRSC (recherche biomédicale, clinique, sur les systèmes de santé, et en santé publique et des populations).
Produit complémentaire
- Communiqué
SOURCE Instituts de recherche en santé du Canada
Thierry Bélair, Cabinet de l'honorable Ginette Petitpas Taylor, Ministre de la Santé, 613-957-0200 ; Relations avec les médias, Instituts de recherche en santé du Canada, 613-941-4563, [email protected] ; Hannah Classen, Agente des communications, Université du Nouveau-Brunswick, 506-443-3917
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