Le gouvernement du Canada contribue à combler le manque de connaissances sur le dépistage du cancer du sein English
Le cancer du sein est le cancer le plus diagnostiqué et la deuxième cause de décès par cancer chez les femmes et les personnes à qui le sexe féminin a été attribué à la naissance au Canada.
OTTAWA, ON, le 27 sept. 2023 /CNW/ - En 2022, on estime que 28 600 femmes ont reçu un diagnostic de cancer du sein et que 5 500 en sont mortes. Bien que les taux de survie aient augmenté de façon constante au cours des 20 dernières années, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer les résultats.
Le Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs a annoncé en juin 2023 la révision accélérée de sa ligne directrice de 2018 sur le dépistage du cancer du sein, et prévoit la publication d'une ligne directrice révisée à la fin de l'automne 2023. L'objectif est de s'assurer que les recommandations traduisent les dernières connaissances et données dont on dispose pour donner aux personnes atteintes les meilleures chances de survie.
Une séance d'échange de connaissances, tenue par l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) au cours des deux derniers jours, réunissait des experts canadiens et internationaux, des partenaires, des personnes ayant une expérience concrète et des parties prenantes. Les discussions étaient axées sur l'état actuel de la science, notamment les lacunes en matière de connaissances et les domaines sur lesquels les efforts à venir de recherche sur le dépistage du cancer du sein devraient porter.
Les informations et les connaissances mises en commun lors de l'événement contribueront à orienter l'actualisation de la ligne directrice du Groupe d'étude et à permettre une collaboration plus poussée entre les intervenants. Ceci vient s'ajouter aux consultations menées auprès des organisations d'intervenants et d'autres experts externes à chaque étape de l'élaboration de la ligne directrice (protocole, examen systématique, ligne directrice), ainsi qu'aux consultations en ligne menées auprès de la population canadienne au cours de l'été dernier.
« Bien que les taux de survie au cancer du sein aient considérablement progressé au cours des 20 dernières années, nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers. Les organismes communautaires et les fournisseurs de soins de santé sont aux premières lignes et nous sommes reconnaissants du travail soutenu, des conseils, et des idées qu'ils apportent. Nous sommes tous déterminés à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour préserver la santé des femmes et nous attendons impatiemment les travaux du Groupe d'étude. Merci de m'avoir invitée à participer à cet échange de connaissances. »
L'honorable Ya'ara Saks
Ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé
- Le Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs est un groupe d'experts indépendant et objectif qui élabore des lignes directrices pour la pratique clinique.
- La dernière mise à jour de la ligne directrice du Groupe d'étude sur le dépistage du cancer du sein date de 2018. On y décrit actuellement les avantages et les inconvénients du dépistage pour les personnes vivant au Canada et on y souligne l'importance d'une prise de décisions qui soit partagée entre la patiente et ses fournisseurs de soins de santé.
SOURCE Agence de la santé publique du Canada
Personnes-ressources: Christopher Aoun, Attaché de presse, Cabinet de l'honorable Mark Holland, Ministre de la Santé, 613-291-4176; Alexander Fernandes, Attaché de presse et conseiller principal en communications, Cabinet de l'honorable Ya'ara Saks, Ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, 613-290-0318; Relations avec les médias, Agence de la santé publique du Canada, 613-957-2983, [email protected]
Partager cet article