OTTAWA, le 24 juill. 2015 /CNW/ - La ministre d'État (Aînés), l'honorable Alice Wong, était heureuse de souligner aujourd'hui les efforts que déploie le gouvernement du Canada, en collaboration avec des organismes comme l'Armée du Salut, pour améliorer la vie des aînés partout au pays.
Grâce à des programmes comme le nouveau Programme de soutien aux aînés sans abri, le gouvernement du Canada donne suite à son engagement d'aider les aînés vulnérables, plus particulièrement ceux qui sont sans abri ou susceptibles de le devenir et qui sont incapables de gérer eux-mêmes leurs affaires, à recevoir les prestations du Régime de pensions du Canada et de la Sécurité de la vieillesse auxquelles ils ont droit.
Le gouvernement entreprend des actions ciblées, en étroite collaboration avec des municipalités, des organismes communautaires et des fournisseurs de services d'intervention de première ligne, afin d'accroître leur capacité à venir en aide aux aînés sans abri ou susceptibles de le devenir. Dans le cadre du Programme de soutien aux aînés sans abri, les organismes communautaires sans but lucratif ou de bienfaisance enregistrés et les municipalités peuvent agir à titre d'administrateurs des prestations du Régime de pensions du Canada ou de la Sécurité de la vieillesse des aînés sans abri. En tant qu'administrateurs, les personnes ou organismes qualifiés peuvent présenter une demande afin de recevoir les prestations au nom des aînés qu'ils servent et représentent, puis verser ces prestations dans leur meilleur intérêt.
L'Armée du Salut donne de l'espoir et offre de l'aide aux personnes vulnérables, y compris les aînés de plus de 400 collectivités du Canada. Elle fournit de l'aide aux aînés afin de subvenir à leurs besoins fondamentaux, y compris offrir un toit aux sans-abri ainsi que d'autres formes de soutien et d'autres services aux aînés sans-abri vulnérables.
Les faits en bref
- Le gouvernement du Canada a à cœur le bien-être des aînés canadiens et collabore donc avec tous les ordres de gouvernement, les organismes œuvrant auprès des aînés et les intervenants afin d'élaborer des politiques et des programmes qui viennent en aide aux aînés.
- Le Programme de soutien aux aînés sans abri s'inscrit dans la foulée d'autres mesures prises par le gouvernement pour soutenir les aînés vulnérables, qui sont souvent socialement isolés, notamment :
- le programme Nouveaux Horizons pour les aînés, qui finance des projets qui aideront à prévenir et à diminuer l'isolement social chez les aînés;
- la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance, un programme communautaire visant à prévenir et à contrer l'itinérance en offrant un soutien direct et du financement à 61 collectivités désignées ainsi qu'à des collectivités autochtones, rurales et éloignées du Canada.
- L'isolement social désigne une situation où la quantité et la qualité des interactions sociales est faible. L'isolement social se caractérise par un faible nombre de contacts et de rôles sociaux ainsi que par l'absence de relations mutuellement enrichissantes.
Citations
« Grâce au Programme de soutien aux aînés sans abri, le gouvernement du Canada s'engage à faire en sorte que les aînés sans abri reçoivent les prestations du Régime de pensions du Canada et de la Sécurité de la vieillesse auxquelles ils ont droit. Nous collaborons étroitement avec les organismes de première ligne afin de venir en aide aux aînés les plus vulnérables du Canada. »
- L'honorable Alice Wong, ministre d'État (Aînés)
« L'Armée du Salut est enchantée des efforts ciblés du gouvernement pour aider l'un de nos richesses souvent oubliée : nos personnes âgées, un groupe en pleine croissance au Canada, mais de plus en plus marginalisé et ayant besoin d'aide. »
- Tony Brushett, directeur général adjoint, Armée du Salut, Centre Booth d'Ottawa
« À Ottawa, plus de 9 000 aînés vivent dans la pauvreté et 6 % d'entre eux ne reçoivent pas l'aide dont ils ont besoin. Le vieillissement de la population devrait faire augmenter le nombre de ces personnes au Canada. L'annonce d'aujourd'hui contribuera grandement à aider les aînés les plus vulnérables de nos collectivités en élargissant l'accès aux ressources financières qui sont essentielles pour les aînés sans abri ou susceptible de le devenir. »
- Carole Gagnon, vice présidente, Investissement communautaire, Centraide Ottawa
« En tant que bailleur de fonds actuel d'un programme de tutelle volontaire, la Ville de Windsor accueille très favorablement le Programme de soutien aux aînés sans abri. Les modifications proposées permettront de faciliter l'accès aux services de gestion financière et d'encadrement ainsi qu'aux soutiens du revenu essentiels qui permettent aux personnes et aux familles à risque d'obtenir un logement et de le conserver. »
- Développement communautaire et Services de santé, Ville de Windsor
« Grâce aux dispositions du Programme de soutien aux aînés sans abri, le programme de tutelle administré par la Ville de Brantford est mieux en mesure d'aider les aînés sans abri à gérer leur revenu, dans le cadre d'un effort concerté pour combattre et prévenir l'itinérance. Le programme accroît notre capacité d'aider les aînés de notre collectivité qui sont vulnérables et à risque plus élevé d'itinérance. »
- Jo Atanas, directrice générale de la Ville de Brantford, Services sociaux
Liens connexes
Programme de soutien aux aînés sans abri
Canada.ca/Aines
Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance
Logement d'abord
Document d'information
Programme de soutien aux aînés sans abri
Le gouvernement du Canada s'engage à faire en sorte que les aînés sans abri reçoivent les prestations du Régime de pensions du Canada et de la Sécurité de la vieillesse auxquelles ils ont droit.
Les organismes sans but lucratif ou de bienfaisance enregistrés et les municipalités peuvent agir à titre d'administrateurs des prestations du Régime de pensions du Canada ou de la Sécurité de la vieillesse des aînés sans abri ou vulnérables à l'itinérance, et qui sont incapables de gérer eux-mêmes leurs affaires, dans les cas où, à la connaissance du ministre de l'Emploi et du Développement social, il n'y a pas d'autre personne ou organisme déjà autorisé à gérer les finances de la personne.
Afin de déterminer si un organisme ou une municipalité est admissible à devenir un administrateur ou pour présenter une demande afin de le devenir, consultez le site servicecanada.gc.ca.
Système de pension publique du Canada
Le système de pension publique du Canada s'est révélé efficace pour réduire le nombre de personnes âgées ayant un revenu faible. De fait, l'incidence du faible revenu chez les personnes âgées du Canada est passée de 21,4 % en 1980 à 5,2 % en 2011. Le Canada figure parmi les pays dont le taux de faible revenu chez les personnes âgées est le plus bas.
Le Régime de pensions du Canada est un régime stable et bien conçu qui est transférable d'une province à l'autre et qui est financièrement viable à long terme. L'actuaire en chef du Canada a confirmé que le Régime est en bonne santé financière et qu'il sera encore offert aux générations futures.
Le programme de la Sécurité de la vieillesse est financé à même les recettes fiscales générales et offre un revenu minimal de base aux aînés canadiens. Le Supplément de revenu garanti et les Allocations procurent un revenu supplémentaire aux retraités à faible revenu, à leur époux ou conjoint de fait ainsi qu'à leurs survivants admissibles.
Programme Nouveaux Horizons pour les aînés
Le programme Nouveaux Horizons pour les aînés (PNHA) est un programme fédéral de subventions et de contributions qui finance des projets dirigés ou proposés par des aînés qui ont une influence positive sur la vie des gens et dans leur collectivité. Par l'entremise du PNHA, le gouvernement du Canada encourage les aînés à mettre leur expérience, leurs connaissances et leurs compétences au service des autres.
Les objectifs du PNHA sont les suivants :
- promouvoir le bénévolat chez les aînés;
- inciter les aînés à participer à la vie de leur collectivité en encadrant d'autres personnes;
- accroître la sensibilisation aux mauvais traitements envers les aînés, y compris à l'exploitation financière;
- favoriser la participation et l'inclusion sociale des aînés;
- fournir une aide à l'immobilisation pour les projets et programmes communautaires nouveaux et existants destinés aux aînés.
Les fonds du PNHA servent à financer des projets communautaires et des projets pancanadiens qui aident les aînés à demeurer actifs, engagés et informés. Le plus récent appel de propositions de projets communautaires et pancanadiens dans le cadre du PNHA a pris fin le 10 juillet 2015.
Dans le cadre du PNHA, les projets communautaires qui permettent aux aînés de transmettre leur savoir, leurs compétences et leur expérience à d'autres et qui aident les collectivités à accroître leur capacité de régler des problèmes locaux sont admissibles à un financement pouvant atteindre 25 000 $ par année, par organisme.
Les projets pancanadiens permettent de faire l'essai de pratiques exemplaires et de les diffuser partout au pays, et de reproduire les interventions qui sont parvenues à atténuer les problèmes touchant les aînés. L'appel de propositions pour les projets pancanadiens de 2015-2016 est axé sur les projets qui aident à réduire l'isolement social chez les aînés. Les appels précédents visaient à accroître la sensibilisation aux mauvais traitements envers les aînés, notamment l'exploitation financière. Les projets pancanadiens peuvent recevoir un financement allant de 150 000 $ à 750 000 $ pour une période maximale de trois ans.
Pour obtenir plus de renseignements sur le PNHA, consultez le site Canada.ca/Aines.
Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance
La Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance (SPLI) est un programme communautaire unique qui vise à prévenir et à réduire l'itinérance en offrant un financement et des services de soutien directs à 61 collectivités désignées dans toutes les provinces et tous les territoires, de même qu'à des collectivités autochtones, rurales et éloignées partout au Canada, afin de les aider à lutter contre l'itinérance.
Dans son Plan d'action économique de 2013, le gouvernement a renouvelé la SPLI en lui accordant un financement total de près de 600 millions de dollars en cinq ans, jusqu'en mars 2019; la SPLI adoptera l'approche Logement d'abord.
Jusqu'à récemment, on misait généralement sur la gestion de crise pour aborder l'itinérance - non seulement au Canada, mais dans nombre de pays développés. Ce modèle s'appuie fortement sur les refuges et autres interventions d'urgence. En général, les personnes sans abri doivent d'abord participer à une série de traitements et démontrer leur sobriété avant qu'on ne leur offre un logement. Cette approche est coûteuse et inefficace à long terme.
En effet, sans logement stable, il est beaucoup plus difficile de suivre des programmes de traitement et de gérer les problèmes de santé mentale et physique. Ces personnes se retrouvent souvent dans des centres d'hébergement d'urgence, des refuges, à l'hôpital ou en prison et font appel à un éventail d'autres services d'intervention en cas de crise, ce qui coûte très cher.
L'approche Logement d'abord, pour sa part, vise à fournir immédiatement un logement aux personnes sans abri, avant de leur fournir le soutien nécessaire pour les aider à stabiliser leur vie. Les expériences menées dans d'autres pays ont démontré que cette approche est très prometteuse.
En 2008, le gouvernement a versé 110 millions de dollars à la Commission de la santé mentale du pour mener sa propre étude de référence. Les résultats ont révélé que l'approche Logement d'abord :
- met rapidement un terme à l'itinérance et entraîne d'autres résultats positifs pour la qualité de vie;
- représente un investissement financier sensé qui peut entraîner des économies considérables. Dans le cas des participants qui avaient le plus souvent recours aux services d'urgence et aux services sociaux, le gouvernement a réalisé des économies moyennes de 21,72 $ par tranche de 10 $ investis dans les services Logement d'abord;
- fonctionne à long terme. Au cours de l'étude, les participants du groupe de l'approche Logement d'abord sont demeurés dans un logement stable 73 % du temps en moyenne, comparativement à 32 % au sein du groupe recevant les soins habituels.
Dans l'ensemble, le projet a démontré que l'approche Logement d'abord réduisait les coûts économiques et sociaux de l'itinérance, comme les dépenses liées aux soins de santé et au système judiciaire. De plus, ceux qui recevaient à la fois des services de logement et de soutien affichaient plus de signes de rétablissement que ceux qui n'en recevaient pas.
SOURCE Emploi et Développement social Canada
Bureau des relations avec les médias, Emploi et Développement social Canada, 819-994-5559, [email protected]
Partager cet article