Signature d'un protocole d'entente pour lancer une évaluation de faisabilité d'une aire marine nationale de conservation proposée dans l'ouest de la baie James et le sud-ouest de la baie d'Hudson.
MOOSE FACTORY, ON, le 9 août 2021 /CNW Telbec/ - Aujourd'hui, l'honorable Jonathan Wilkinson, ministre de l'Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada, et le grand chef Jonathan Solomon, dirigeant élu du Conseil de Mushkegowuk, ont signé un protocole d'entente pour lancer une évaluation de faisabilité d'une aire marine nationale de conservation (AMNC) dans l'ouest de la baie James et le sud-ouest de la baie d'Hudson. Il s'agit d'une nouvelle étape essentielle dans le processus de sauvegarde des eaux marines et côtières du Canada, et elle contribue à l'engagement du gouvernement du Canada de protéger la biodiversité et de conserver 25 % des terres et des eaux intérieures et 25 % des zones marines et côtières d'ici 2025, pour atteindre 30 % d'ici 2030.
Les deux dirigeants ont commencé la journée en reconnaissant la tragédie et l'héritage des pensionnats autochtones au Canada, notamment à la lumière des récentes découvertes de tombes non marquées sur plusieurs anciens sites de pensionnats. Les dirigeants ont reconnu la douleur et la souffrance des peuples autochtones du Canada dues aux pensionnats.
La région marine couverte par le protocole d'entente s'étend sur plus de 90 000 kilomètres carrés et englobe un immense éventail de biodiversité. Les côtes et les eaux abritent des bélugas, des ours blancs et d'autres espèces arctiques et subarctiques emblématiques. C'est également une importante halte mondiale pour des milliards d'oiseaux migrateurs. Cette aire marine proposée est adjacente à l'une des plus grandes réserves de tourbières riches en carbone au monde, appelée « terres de respiration » par les aînés. Ces anciennes zones humides jouent un rôle très important dans le refroidissement de la planète. Les écosystèmes marins et ceux des tourbières se soutiennent mutuellement.
Le renforcement de la protection des écosystèmes marins contribuera non seulement à la conservation de la biodiversité et à l'atténuation des changements climatiques, mais aussi au maintien de la culture, des traditions et du bien-être des communautés cries Omushkego, qui sont depuis longtemps les gardiens de ces terres et de ces eaux.
Ce protocole d'entente souligne l'intérêt commun du gouvernement du Canada et du Conseil de Mushkegowuk à protéger l'intégrité écologique et culturelle de cet écosystème d'importance mondiale. En lançant un processus formel d'étude de la biodiversité, du carbone, des valeurs économiques et culturelles de cette zone, ces deux groupes peuvent s'unir pour partager et construire un exemple mondial de conservation mené par les peuples autochtones.
Le protocole d'entente encourage la discussion autour de la conservation et du double rôle de la biodiversité et du carbone dans la protection des lieux importants. Il favorise également l'inclusion des groupes communautaires dans la planification de la conservation et les forums sur les aires protégées.
Citations
« Le Conseil de Mushkegowuk se réjouit de l'occasion qui lui est donnée de travailler avec le gouvernement pour conserver nos terres traditionnelles par la reconnaissance des droits, le respect, la coopération et le partenariat. Avant l'arrivée des Européens, nos ancêtres parcouraient les rives des Weeneebegs (baies) pour chasser, trapper et pêcher. Il est essentiel que la conservation se fasse d'une manière qui soit cohérente avec les connaissances, les valeurs, les moyens de subsistance et les communautés autochtones et qui s'appuie sur ceux-ci. »
Grand Chef Jonathan Solomon
Conseil de Mushkegowuk
« Les aires protégées au Canada font partie d'une « solution fondée sur la nature » aux changements climatiques, car des écosystèmes sains aident la nature et les gens à s'adapter aux changements climatiques. Je suis inspiré de voir le gouvernement du Canada et le Conseil de Mushkegowuk collaborer à l'évaluation de la faisabilité d'une aire marine nationale de conservation dans l'ouest de la baie James et le sud de la baie d'Hudson. Nous nous engageons à œuvrer à la protection d'un tel trésor naturel et culturel, pour les générations actuelles et futures, et à contribuer à la protection de la biodiversité et à la conservation de 25 % des terres et des eaux intérieures et de 25 % des zones marines et côtières d'ici 2025, pour atteindre 30 % d'ici 2030. »
L'honorable Jonathan Wilkinson
Ministre de l'Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada
« Avec trois océans qui nous entourent et les plus longues côtes du monde, la population canadienne est profondément liée à nos océans. Nous reconnaissons le rôle vital qu'ils jouent dans la subsistance de tant de Canadiennes et Canadiens et l'importance culturelle qu'ils revêtent pour les peuples autochtones. Le Canada protégera 25 % de nos océans d'ici 2025 en travaillant en partenariat. Je suis fière de voir des jalons comme ceux-ci dans l'ouest de la baie James et le sud-ouest de la baie d'Hudson, car ils nous rappellent qu'une conservation marine significative ne se limite pas à l'atteinte d'objectifs, mais consiste à travailler ensemble pour faire en sorte que nos océans soient sains et productifs pour les générations futures. »
L'honorable Bernadette Jordan
Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
« Pour nous attaquer à la fois à la crise de la perte de biodiversité et à celle des changements climatiques, nous devons protéger les aires marines comme l'ouest de la baie James qui fournissent à la fois un habitat et piègent le carbone. Mais la conservation doit aussi satisfaire les besoins des gens qui dépendent des terres et des eaux. Oceans North est fier de soutenir cette initiative dirigée par les Autochtones alors que les Omushkego travaillent à protéger cet écosystème important à l'échelle mondiale. »
Louie Porta
Directeur général, Oceans North
« Je suis tombée amoureuse de notre océan nordique lors d'un voyage à la baie d'Hudson pour en apprendre sur les bélugas et les ours polaires. La protection de cet écosystème marin est importante non seulement pour le Canada, mais pour le monde. L'ouest de la baie James et le sud-ouest de la baie d'Hudson sont importants à l'échelle planétaire pour la faune comme les bélugas, les morses, les ours polaires et les oiseaux de rivage, pour son carbone bleu et son importance culturelle. La Wildlands League félicite les Omushkego et le Canada d'avoir atteint ce jalon important. Nous sommes enthousiastes à l'idée d'appuyer les Omushkego tandis qu'ils font progresser ce projet de protéger la baie, y compris les bélugas que j'aime et ses côtes et ses estuaires source de vie et riches en carbone. »
Janet Sumner
Directrice générale, Wildlands League
« L'augmentation des pressions dues aux changements climatiques et au développement font qu'il est essentiel que nous protégions les bons endroits pour la faune et les gens. La protection de l'ouest de la baie James et de la baie d'Hudson, qui sont le territoire marin traditionnel du peuple Omushkego et l'habitat de bélugas, d'ours polaires et d'oiseaux du rivage, est une étape cruciale pour assurer leur futur tout en protégeant un écosystème important pour le stockage du carbone. La WWF-Canada est honorée de soutenir la conservation dirigée par les Autochtones dans cette région importante mondialement. »
Megan Leslie
Présidente et directrice générale, WWF-Canada
Les faits en bref
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SOURCE Parcs Canada
Joanna Sivasankaran, Attachée de presse, Cabinet du ministre de l'Environnement et du Changement climatique, 819-790-1907, [email protected]; Lawrence Martin, Personne-ressource pour les relations avec les médias, Conseil de Mushkegowuk, [email protected]; Relations avec les médias, Agence Parcs Canada, [email protected]
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