Le gouvernement du Canada étend la protection de l'habitat essentiel à six autres espèces en péril English
OTTAWA, le 4 sept. 2019 /CNW/ - Au cours des 50 dernières années, les populations mondiales d'espèces sauvages ont diminué de 60 pour cent. Au Canada, environ 544 espèces ont été identifiées comme étant en péril en vertu de la Loi sur les espèces en péril et la liste s'allonge. Le gouvernement du Canada s'est engagé à protéger et à rétablir les espèces aquatiques en péril, au profit de la biodiversité du Canada ainsi que des collectivités locales et autochtones qui en dépendent. C'est pourquoi le gouvernement du Canada prend des mesures urgentes et concrètes pour veiller à ce que les espèces en péril soient protégées pour les générations futures.
Le ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, l'honorable Jonathan Wilkinson, a signé cette année six arrêtés portant sur l'habitat essentiel en vertu de la Loi sur les espèces en péril. Une fois approuvés, ces arrêtés concernant l'habitat essentiel permettront d'offrir une protection accrue aux espèces en péril suivantes : physe d'eau chaude, lamproie de l'ouest (population du ruisseau Morrison), meunier de Salish, obovarie ronde, ptychobranche réniforme et éperlan arc-en-ciel du lac Utopia (population de petite taille). Il s'agit d'espèces dont l'aire de répartition de l'habitat est restreinte et qui, pour la plupart, n'existent que dans un seul bassin hydrographique au pays.
Les arrêtés concernant l'habitat essentiel visent à protéger les fonctions, les caractéristiques et les attributs de l'habitat essentiel d'une espèce dans des emplacements géographiques précis qui sont essentiels à la survie de l'espèce. L'habitat essentiel peut comprendre des zones où les individus viennent mettre bas, éclore leurs œufs, nourrir ou élever leurs petits. Les activités sont permises au cas par cas dans l'habitat essentiel d'une espèce, à condition qu'on évalue toute activité proposée pour s'assurer qu'elle n'entraînera pas la destruction de l'habitat essentiel. Un arrêté visant à protéger l'habitat essentiel s'applique à toutes les activités humaines actuelles et futures qui sont susceptibles d'entraîner la destruction de toute partie de l'habitat essentiel désigné d'une espèce en péril.
Citations
« Au cours des 50 dernières années, les populations mondiales d'espèces sauvages ont diminué de 60 pour cent. Ici, au Canada, environ 544 espèces ont été identifiées comme étant en péril en vertu de la Loi sur les espèces en péril et la liste s'allonge. Le déclin de la biodiversité a des répercussions à la fois sur notre milieu naturel et sur l'économie. C'est pourquoi la protection, la mise en valeur et la conservation des espèces en péril du Canada et de leurs habitats constituent une priorité pour notre gouvernement. Ce financement permettra à nos partenaires, y compris les organisations autochtones de tout le pays, d'améliorer la biodiversité de notre pays et les ressources naturelles dont dépendent les Canadiens. »
L'honorable Jonathan Wilkinson, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
Les faits, en bref
- Les arrêtés visant à protéger l'habitat essentiel des espèces suivantes en Colombie-Britannique ont déjà fait l'objet de consultations publiques et ont été publiés dans la Partie II de la Gazette du Canada :
- Physe d'eau chaude, le 6 février 2019;
- Lamproie de l'ouest (population du ruisseau Morrison), le 15 mai 2019;
- Meunier de Salish, le 7 août 2019.
- Les arrêtés visant à protéger l'habitat essentiel des espèces suivantes ont déjà fait l'objet de consultations publiques et seront publiés aujourd'hui dans la Partie II de la Gazette du Canada :
- Obovarie ronde, ptychobranche réniforme du sud-ouest de l'Ontario et éperlan arc-en-ciel du lac Utopia (population de petite taille) du sud-ouest du Nouveau-Brunswick.
Liens connexes
- Site Web de la Gazette du Canada
- Registre public des espèces en péril
- Physe d'eau chaude
- Lamproie de l'ouest (population du ruisseau Morrison)
- Meunier de Salish
- Obovarie ronde
- Ptychobranche réniforme
- Éperlan arc-en-ciel du lac Utopia (population de petite taille)
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SOURCE Pêches et Océans Canada
Jocelyn Lubczuk, Attachée de presse, Cabinet du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, 343-548-7863, [email protected]; Relations avec les médias, Pêches et Océans Canada, 613-990-7537, [email protected]
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