TORONTO, le 20 juin 2019 /CNW/ - L'amputation des ailerons de requin est une pratique destructrice qui nécessite une réponse forte et immédiate pour arrêter les répercussions dévastatrices sur les populations mondiales de requins. En tant que prédateurs principaux, les requins jouent un rôle crucial dans le maintien de la santé des autres populations de poissons et des écosystèmes océaniques. Un déclin des populations de requins a un effet néfaste sur nos océans.
Aujourd'hui, le ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, l'honorable Jonathan Wilkinson, ainsi que des représentants de Humane Society International, de Oceana Canada, et la famille du réalisateur de Sharkwater, Rob Stewart, ont annoncé que le Parlement a adopté d'importantes modifications à la Loi sur les pêches (projet de loi C-68 - Loi modifiant la Loi sur les pêches). Grâce à ces modifications, nous définissons et interdisons la pratique de l'amputation des ailerons de requin, et interdisons l'importation et l'exportation, à destination et en provenance du Canada, d'ailerons de requin qui ne sont pas attachés à la carcasse du requin. L'amputation des ailerons de requin est la pratique consistant à couper les ailerons des requins, souvent pendant que le requin est encore vivant, puis à laisser le requin mourir en mer.
Le gouvernement du Canada est préoccupé par l'état des stocks de requins en voie de disparition dans le monde, en raison de pratiques destructrices et dommageables comme l'amputation des ailerons de requin. Les modifications à la Loi sur les pêches reflètent les partenariats et les activités de défense des intérêts qui visent à régler ce problème partout au Canada, et illustrent clairement l'engagement continu du Canada à améliorer la conservation et la durabilité de notre milieu marin.
Citation
« L'amputation des ailerons de requin est une pratique incontestablement destructrice, qui contribue au déclin mondial des requins et constitue une menace permanente pour les écosystèmes océaniques. Les nouvelles mesures sont un exemple clair du leadership du Canada en matière de conservation de notre environnement océanique. Le gouvernement du Canada, en partenariat avec les organisations environnementales, intensifie l'action pour que nous puissions assurer la durabilité à long terme des océans. »
L'honorable Jonathan Wilkinson
Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
Faits en bref
- L'interdiction de l'amputation des ailerons de requin, ainsi que de l'importation et de l'exportation d'ailerons qui sont naturellement attachés à la carcasse est inscrite dans une modification législative à la Loi sur les pêches en vertu du projet de loi C-68. Le projet de loi a été adopté par le Sénat le 18 juin, à confirmer et attend de recevoir la sanction royale.
- Le Canada n'a aucune pêche commerciale des requins pélagiques.
- Depuis 1994, le Canada interdit l'amputation des ailerons de requin comme condition de permis de pêche.
- En mars 2018, le gouvernement a mis en œuvre des mesures qui exigent que tous les requins débarqués au Canada aient leurs ailerons attachés naturellement à la carcasse de l'animal.
- Tous les requins capturés dans les pêches intérieures canadiennes doivent être débarqués à quai avec leurs ailerons naturellement attachés à la carcasse. Cette pratique est considérée comme la pratique exemplaire mondiale pour empêcher l'amputation des ailerons.
- Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature, 25 pour cent des espèces de requins et de raies du monde sont menacées d'extinction et, chaque année, on estime que 63 millions de requins sont tués dans les pêches.
- Les requins grandissent relativement lentement, mettent de nombreuses années pour arriver à la maturité et produisent relativement peu de jeunes À l'échelle mondiale, on estime qu'ils sont tués 30 pour cent plus rapidement qu'ils ne peuvent se remplacer.
- Il existe environ 400 espèces de requins dans le monde. Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction - Requins et raies manta.
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SOURCE Pêches et Océans Canada
Jocelyn Lubczuk, Attachée de presse, Cabinet du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, 343-548-7863, [email protected]; Relations avec les médias, Pêches et Océans Canada, 613-990-7537, [email protected]; Institut national des pêches autochtones, 1-902-270-3720, [email protected]
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