Le gouvernement du Canada investit dans des initiatives de lignes directrices et de formation pour prévenir et combattre la maltraitance des enfants English
Ce projet facilitera la diffusion, à l'échelle pancanadienne et internationale, de lignes directrices et de formation sur les manières de reconnaître la maltraitance des enfants et d'intervenir contre elle.
OTTAWA, ON, le 17 nov. 2023 /CNW/ - La maltraitance des enfants et la violence familiale sont de graves problèmes de santé publique qui peuvent avoir des conséquences durables pour les personnes survivantes, y compris de graves problèmes de santé mentale, des troubles cognitifs et des difficultés à établir des relations saines. Les effets des mauvais traitements et de la négligence s'étendent au-delà de la situation immédiate et perdurent souvent jusqu'à l'âge adulte. À l'occasion de la Journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants (19 novembre) et de la Journée nationale de l'enfant (20 novembre), le gouvernement du Canada réaffirme son engagement à protéger et à promouvoir les droits et le bien-être des enfants au Canada et dans le monde entier.
L'honorable Ya'ara Saks, ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, annonce aujourd'hui le versement d'un financement de 245 367 $ à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour un projet visant à diffuser et à mettre à l'essai, à l'échelle pancanadienne et internationale, des lignes directrices et de la formation sur les manières de reconnaître la maltraitance des enfants et d'intervenir contre cette maltraitance.
Les lignes directrices et le matériel pédagogique de l'OMS seront diffusés à l'aide de divers moyens de communication (comme une plateforme de formation en ligne, des webinaires et les médias sociaux) et de divers réseaux (dont ceux des organismes professionnels et des organismes internationaux partenaires). Ces ressources aideront les médecins, les infirmières, les agents de santé communautaire et d'autres professionnels de la santé à reconnaître la maltraitance des enfants au Canada et dans le monde. L'OMS collaborera aussi avec certains pays pour mettre au point des lignes directrices et des protocoles nationaux, de même que pour mettre à l'essai et améliorer les trousses de formation destinées aux professionnels de la santé.
Si vous connaissez une personne qui pourrait être maltraitée ou se trouver dans un milieu dangereux, ou si vous souhaitez simplement en savoir plus sur ce sujet, veuillez consulter Arrêtons la violence familiale et renseignez-vous sur des services et des ressources en matière de violence familiale dans votre région.
« Les effets de la maltraitance des enfants fendent vraiment le cœur. Aucun enfant ne devrait subir de mauvais traitements ni de négligence. En collaborant avec l'OMS et en soutenant ce projet, nous espérons approfondir notre compréhension, renforcer les efforts de prévention et garantir un avenir sûr et brillant à chaque enfant au Canada et dans le monde. »
L'honorable Ya'ara Saks
Ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé
« Seule une fraction des enfants victimes de maltraitance reçoit du soutien de professionnels de la santé, en partie parce que ces derniers ne sont pas outillés pour reconnaître les cas de maltraitance et y répondre. Grâce au soutien de l'Agence de la santé publique du Canada pour former les prestataires de soins de santé et améliorer la capacité des systèmes de santé à reconnaître la maltraitance des enfants et à y répondre, nous veillons à ce qu'aucun enfant ne soit laissé pour compte. »
Dr Etienne Krug
Directeur du Département des déterminants sociaux de la santé de l'OMS
- Un tiers des adultes canadiens déclarent avoir subi de mauvais traitements pendant leur enfance.
- La violence familiale a des répercussions sur les relations futures et les générations futures : les enfants qui ont été maltraités, négligés ou exposés à la violence conjugale risquent de subir ou de commettre des actes de violence à l'âge adulte.
- L'Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale indique que les facteurs de risque de maltraitance des enfants et de violence familiale ont augmenté pendant la pandémie de COVID-19. Les facteurs de risque comprennent la dépression, le stress parental et la consommation d'alcool. En outre, 5 % des Canadiens ont fait part d'inquiétudes concernant la violence dans leur foyer pendant la troisième vague de la pandémie, entre février et mai 2021.
- L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) investit jusqu'à 10 millions de dollars par année de 2022-2023 à 2024-2025, et jusqu'à 6,5 millions de dollars en 2025-2026, à l'appui de projets pour la prestation et la mise à l'essai d'interventions qui favorisent des relations sûres et préviennent la violence conjugale ainsi que la maltraitance des enfants et des aînés.
- Le Canada est membre de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) depuis sa création en 1948.
- Le Canada s'est joint au Partenariat mondial pour mettre fin à la violence envers les enfants à titre de pays pionnier en 2018.
Arrêtons la violence familiale
Investissement pour prévenir et contrer la violence familiale
Un pays pionnier - Feuille de route du Canada pour mettre fin à la violence à l'égard des enfants
SOURCE Agence de la santé publique du Canada
Personnes-ressources : Alexander Fernandes, Attaché de presse et conseiller principal en communications, Cabinet de l'honorable Ya'ara Saks, Ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, 613-290-0318; Renseignements au public : 613-957-2991, 1-866-225-0709; Relations avec les médias: Agence de la santé publique du Canada, 613-957-2983, [email protected]
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