Le gouvernement du Canada investit dans la recherche pour étudier les effets des contaminants sur les écosystèmes aquatiques du centre du Canada English
Nouvelles fournies par
Pêches et Océans Canada - Région du Centre et Arctique29 mars, 2021, 12:28 ET
OTTAWA, ON, le 29 mars 2021 /CNW/ - Le gouvernement du Canada investit davantage dans la recherche afin de mieux informer la protection de nos océans, lacs, rivières et cours d'eau, et des nombreuses espèces qui y vivent. La triste réalité est que les microplastiques, les pesticides, les produits pharmaceutiques et les contaminants liés au pétrole et au gaz pénètrent dans nos systèmes d'approvisionnement en eau en raison de l'activité humaine. Cela signifie que nous devons continuer d'étudier et de comprendre les menaces auxquelles nos écosystèmes sont confrontés.
Aujourd'hui, la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, l'honorable Bernadette Jordan, a annoncé un financement de 658 026 $ pour la recherche sur les contaminants. Ce financement appuie trois projets de recherche visant à étudier les effets biologiques des contaminants sur les espèces aquatiques.
L'Université de Toronto a reçu 217 870 $ sur trois ans pour étudier les répercussions écologiques des microplastiques sur les poissons et leur réseau trophique connexe. Comme les Canadiens jettent plus de trois millions de tonnes de déchets plastiques chaque année et que seulement neuf pour cent sont recyclés, cette étude aidera à comprendre comment la pollution par les microplastiques se répercute sur les écosystèmes aquatiques.
La Région des lacs expérimentaux de l'Institut international du développement durable (RLE-IIDD) a reçu 220 736 $ sur trois ans pour caractériser les effets de l'exposition à un médicament antipsychotique sur plusieurs espèces aquatiques, en menant une série d'expériences qui utilisent des enceintes écosystémiques. L'Université de Waterloo a reçu 219 420 $ sur trois ans pour appuyer un projet de recherche qui examinera la manière dont se déplacent les antidépresseurs dans l'environnement et leurs répercussions sur les poissons.
Le gouvernement du Canada continuera d'investir dans la science et la recherche pour comprendre ce dont nos océans, nos lacs, nos rivières, et nos cours d'eau ont besoin, pour maintenir les innombrables organismes qui y vivent. Lorsque nous comprenons mieux un problème, nous sommes mieux équipés pour y faire face. Qu'il s'agisse d'étudier les effets des contaminants sur les espèces que les Canadiens voient dans nos lacs et rivières, ou leurs effets sur les espèces que nous récoltons, l'investissement d'aujourd'hui aidera à recueillir les données et l'information nécessaires pour assurer la santé des cours d'eau du Canada pour les générations à venir.
Citations
« Les régions du Centre et des Prairies du Canada sont riches en habitats et en espèces d'eau douce. Il est crucial d'étudier et de comprendre toutes les menaces, y compris les contaminants, qui pèsent sur nos écosystèmes aquatiques, afin de nous assurer que ces plans d'eau puissent continuer à soutenir les innombrables ressources et moyens de subsistance qu'ils génèrent. Les investissements annoncés aujourd'hui renforceront l'économie bleue du Canada, et garantiront qu'elle continue à être fondée sur la science et la durabilité. »
L'honorable Bernadette Jordan, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne
« Notre gouvernement appuie la prise de décisions fondées sur des données probantes. En investissant dans la recherche sur les effets des microplastiques et des produits pharmaceutiques qui s'infiltrent dans les cinq Grands Lacs du Canada, des milliers de petits lacs et de cours d'eau intérieurs, nous sommes en mesure de mieux comprendre et protéger les diverses espèces et écosystèmes aquatiques. En appuyant des recherches comme celle-ci, nous rebâtirons encore mieux, de façon plus écologique, et en toute conscience de manière plus inclusive pour les générations futures. »
L'honorable Baridsh Chagger, ministre de la Diversité et de l'Inclusion et de la Jeunesse
« Les politiques futures visant à atténuer la présence des microplastiques devraient être éclairées par la science. Le soutien que nous avons reçu de Pêches et Océans Canada est essentiel pour permettre à nos expériences écosystémiques de mesurer le sort et les effets écologiques des microplastiques. Nos travaux éclaireront les seuils des effets pour les futures évaluations des risques afin de protéger les poissons d'eau douce et leurs écosystèmes aquatiques avoisinants. »
Chelsea Rochman, professeure adjointe d'écologie et chef des opérations, U of T Trash Team, Université de Toronto
« Les antidépresseurs sont une bouée de sauvetage pour des millions de personnes au Canada et, alors que les mesures liées à la COVID-19 ont eu des effets néfastes sur les populations, le nombre d'ordonnances pour ces médicaments a augmenté. Mais nous devons en savoir davantage sur ce qui se passe lorsque ces médicaments sont évacués des humains vers nos lacs d'eau douce et leurs éventuelles répercussions sur notre environnement. C'est pourquoi nous menons un nouveau projet novateur sur la venlafaxine (un antidépresseur couramment prescrit) dans la Région des lacs expérimentaux de l'IIDD -- le laboratoire mondial d'eau douce -- le seul endroit au monde où les chercheurs peuvent expérimenter à long terme dans des lacs entiers pour découvrir l'incidence des menaces et des polluants sur les systèmes d'eau douce entiers, de la chimie de l'eau aux populations de poissons. »
Jose Luis Rodriguez Gil, associé de recherche, Région des lacs expérimentaux de l'Institut international du développement durable
« Je tiens à remercier le gouvernement du Canada pour son appui dans la lutte contre les effets biologiques des contaminants sur les organismes aquatiques et, plus précisément, en accordant des fonds de recherche à l'Université de Waterloo. Il est essentiel d'examiner comment les produits pharmaceutiques se déplacent dans l'environnement, en particulier comment ils se bioaccumulent dans les poissons et causent des changements dans les processus biologiques clés, et nous sommes très heureux que cet important projet soit dirigé par le professeur Mark Servos, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la protection de la qualité de l'eau, qui possède de vastes connaissances dans les domaines de l'écotoxicologie et de la gestion intégrée des ressources en eau. »
Charmaine Dean, vice-présidente, Recherche et relations internationales, Université de Waterloo
Liens connexes
Produits connexes
Restez branchés
- Suivez le ministère des Pêches et des Océans sur Twitter, Facebook, Instagram et YouTube.
- Suivez la Garde côtière canadienne sur Twitter, Facebook, Instagram et YouTube.
- Abonnez-vous pour recevoir nos communiqués de presse et bien plus par fils RSS. Pour obtenir de plus amples renseignements ou vous abonner, consultez la page http://www.dfo-mpo.gc.ca/media/rss-fra.htm
SOURCE Pêches et Océans Canada - Région du Centre et Arctique
Jane Deeks, Attachée de presse, Bureau de la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, 343-550-9594, [email protected] ; Relations avec les médias, Pêches et Océans Canada, 613-990-7537, [email protected]
Partager cet article