Le gouvernement du Canada parvient à un accord concernant le renouvellement de l'entente sur le marché du travail au Québec - Aider les Québécois à acquérir les compétences nécessaires pour trouver un emploi et le conserver English
OTTAWA, le 4 mars 2014 /CNW/ - Le ministre de l'Emploi et du Développement social, l'honorable Jason Kenney, a annoncé aujourd'hui qu'un accord concernant le renouvellement de l'Entente Canada-Québec sur le marché du travail a été conclu.
L'entente renouvelée tient compte du point de vue des employeurs et des syndicats du Québec, qui ont rencontré le ministre Kenney dans le cadre de vastes consultations menées à l'échelle de la province. Les consultations ont clairement montré que le Québec dispose depuis longtemps d'un système efficace dans lequel les employeurs jouent un rôle central et sont tenus d'investir dans la formation. Ce système très structuré s'appuie sur les éléments suivants :
- un organe de collaboration officiel, soit la Commission des partenaires du marché du travail, qui donne aux intervenants clés du marché du travail, notamment les entreprises, les établissements d'enseignement et les syndicats, un rôle central dans le processus de décision en matière de formation et dans les investissements dans la formation liée au marché du travail, afin que la formation axée sur les compétences corresponde aux besoins du marché du travail;
- des mesures législatives qui obligent les employeurs à investir dans la formation;
- le Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d'œuvre, un fonds réservé à la formation financé par les contributions des employeurs et géré par les employeurs et d'autres partenaires du marché du travail, qui vise à soutenir la formation dirigée par l'employeur et met l'accent sur les petites et moyennes entreprises.
Puisque les principes fondamentaux qui sous-tendent la Subvention canadienne pour l'emploi, soit un niveau plus élevé d'implication et d'investissement des employeurs dans la formation, sont déjà officiellement incorporés par voie législative dans le système de formation du Québec, le gouvernement du Canada renouvelle l'actuelle Entente Canada-Québec sur le marché du travail. Dans l'entente renouvelée, le gouvernement du Canada renforce les obligations en matière de reddition de comptes et de comptabilité afin de s'assurer que les employeurs demeurent au centre du système de formation du Québec et de mieux mesurer les retombées du financement destiné à la formation.
Les faits en bref
- Le taux de postes vacants au Québec est passé de 2,1 % en 2009 à 3 % en 2013.
- Le Québec, dans le cadre de sa Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d'œuvre, est la seule administration canadienne qui fixe un niveau minimal d'investissement des employeurs dans la formation.
- Au cours des dix prochaines années, on s'attend à ce que le Canada ait besoin de 319 000 nouveaux travailleurs dans le secteur de la construction. Par ailleurs, les besoins devraient s'élever à 145 000 nouveaux travailleurs dans le secteur minier et à 130 000 nouveaux travailleurs dans le secteur pétrolier d'ici 2020.
Citation
« La Subvention canadienne pour l'emploi a pour principal objectif d'assurer une plus grande implication des employeurs dans la formation. Nous sommes conscients que le Québec réalise déjà cet objectif dans le cadre de son système de formation officiel imposé par la loi, qui prévoit la participation obligatoire des employeurs, des syndicats et des établissements d'enseignement. L'entente sur le marché du travail renouvelée tient compte des commentaires soumis par les employeurs et les travailleurs du Québec et contribuera à assurer que les Québécois possèdent les compétences requises pour occuper les emplois disponibles. »
- L'honorable Jason Kenney, ministre de l'Emploi et du Développement social
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Subvention canadienne pour l'emploi
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Formation professionnelle déterminée par les employeurs au Québec
Dans les autres provinces et dans les territoires, les ententes sur le marché du travail (EMT) actuelles sont transformées pour former le Fonds du Canada pour la création d'emplois (FCCE), ce qui assurera une plus grande implication des employeurs dans la formation.
Le Québec dispose déjà d'un système qui permet d'atteindre cet objectif. Le système très structuré d'emploi et de formation du Québec utilise trois mécanismes qui amènent les employeurs à participer aux décisions liées au marché du travail et à investir dans la formation :
- la Commission des partenaires du marché du travail, un organe officiel auquel participent les principaux intervenants du marché du travail, notamment les entreprises, les établissements d'enseignement et les syndicats, en vue d'établir les priorités en matière d'investissements dans la formation et le marché du travail;
- la Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d'œuvre, qui exige un niveau minimal d'investissement des employeurs dans la formation (1 % pour les entreprises dont la masse salariale est supérieure à un million de dollars);
- le Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d'œuvre, financé à partir des contributions des employeurs et géré par la Commission, qui vise à soutenir la formation dirigée par les employeurs et cible les petites et moyennes entreprises.
SOURCE : Plan d'action économique du Canada
Contacts
Alexandra Fortier
Cabinet du ministre Kenney
819-994-2482
Bureau des relations avec les médias
Emploi et Développement social Canada
819-994-5559
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