OTTAWA, ON, le 12 mai 2022 /CNW/ - Les lois canadiennes interdisent la représentation trompeuse des aliments. L'étiquetage trompeur, l'adultération et la substitution d'aliments sont des formes de représentation trompeuse et peuvent constituer une fraude alimentaire. À cette fin, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) aide à s'assurer que les aliments sont correctement étiquetés et qu'ils sont propres à la consommation, et que les entreprises peuvent soutenir la concurrence de manière plus équitable sur le marché canadien.
Le Rapport annuel sur la fraude alimentaire : 2020 à 2021 récemment publié par l'ACIA présente les résultats de ses activités de surveillance accrue sous forme d'analyse de l'authenticité de 5 aliments : le miel, le poisson, l'huile d'olive, d'autres huiles de prix élevé (comme l'huile de sésame, l'huile de pépins de raisin, l'huile de noix de coco, etc.), et les épices. Dans l'ensemble, les analyses de l'ACIA ont révélé que 4 des 5 produits ont donné des résultats satisfaisants à des taux supérieurs à 87 %, tandis que les huiles à prix élevé (autres que l'huile d'olive) avaient des résultats satisfaisants à 66 %. Ces 5 aliments ont été choisis, car ils sont généralement déclarés comme des produits susceptibles de faire l'objet de représentation trompeuse.
Dans les cas où les résultats n'étaient pas satisfaisants, l'ACIA a pris des mesures correctives ou des mesures d'application de la loi, y compris soit le retrait de produits du Canada, soit sa détention, sa destruction ou son nouvel étiquetage. Les résultats du travail de l'ACIA servent à éclairer les stratégies d'échantillonnage et d'inspection futures afin de mieux cibler les aliments qui sont plus susceptibles de faire l'objet d'une représentation trompeuse.
« Les consommateurs s'attendent à ce que les étiquettes des aliments soient véridiques et exactes. Par l'intermédiaire de l'Agence canadienne d'inspection des aliments et Santé Canada, notre gouvernement travaille en étroite collaboration pour lutter contre la fraude alimentaire afin que les consommateurs puissent avoir confiance que les aliments sont représentés avec exactitude et qu'ils sont salubres. »
-- L'honorable Jean-Yves Duclos, ministre de la Santé
« La fraude alimentaire est une tactique qui trompe les consommateurs et qui est injuste pour nos productrices et producteurs agricoles et agroalimentaires. Notre gouvernement prend la situation au sérieux et s'assure de maintenir un environnement concurrentiel équitable au profit du grand public et de la vaste majorité des entrepreneurs qui respectent les exigences règlementaires. »
-- L'honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire
« Les détaillants comprennent l'importance pour les consommateurs d'avoir confiance dans les aliments qu'ils achètent et de savoir que c'est exactement ce pour quoi ils paient. C'est pourquoi les détaillants en alimentation continuent d'investir dans des programmes de prévention de la fraude pour renforcer davantage les mesures, et travaillent en étroite collaboration avec l'ACIA, les fournisseurs, les fabricants et les producteurs. Cette étude met en évidence la nécessité permanente pour tous les partenaires de la chaîne d'approvisionnement alimentaire de travailler ensemble pour assurer l'intégrité des aliments. »
-- Jason McLinton, vice- président, Division alimentation et affaires réglementaires, Conseil canadien du commerce de détail
« L'association Produits alimentaires, de santé et de consommation du Canada est un chef de file de longue date de l'industrie en matière de dialogue sur les politiques et les règlements avec le gouvernement. Elle préconise l'élaboration de règlements modernes et efficaces qui soutiennent la croissance, l'innovation et la compétitivité de l'industrie, sans compromettre la sécurité et la qualité. Nos membres sont très fiers de la sécurité et de la qualité de leurs produits; c'est leur priorité numéro un. Nous sommes conscients des préoccupations croissantes que représente l'impact de la fraude alimentaire sur les consommateurs et les entreprises. Nous soutenons pleinement les efforts de l'ACIA et comprenons le rôle que l'industrie peut jouer dans la résolution de ce problème critique. »
-- Michi Furuya Chang, première vice-présidente, Politique publique et Affaires réglementaires, Produits alimentaires, de santé et de consommation du Canada.
- De 2020 à 2021, l'ACIA a analysé un total de 525 échantillons pour en vérifier l'authenticité. Son échantillonnage ciblé accru a donné des résultats satisfaisants aux taux suivants :
- 88,5 % pour le miel
- 91,2 % pour le poisson
- 87,8 % pour l'huile d'olive
- 66,2 % pour d'autres huiles de prix élevé (comme l'huile de sésame, l'huile de pépins de raisin, l'huile de noix coco, l'huile d'amande, etc.)
- 92,9 % pour les épices
- L'ACIA travaille avec l'industrie alimentaire canadienne pour promouvoir la conformité et fournit à cette industrie des outils pouvant l'aider à respecter les exigences réglementaires. Ils comprennent notamment l'outil d'étiquetage pour l'industrie, l'outil interactif sur la traçabilité, le Système automatisé de référence à l'importation (SARI) et la Liste des poissons de l'ACIA.
- En vertu de la Politique alimentaire pour le Canada, lancée en juin 2019, le gouvernement du Canada a investi 24,4 millions de dollars sur 5 ans, pour permettre à l'ACIA de lutter contre la fraude alimentaire. Grâce à ce financement, l'ACIA mène des inspections, recueille des échantillons, analyse des aliments pour en vérifier l'authenticité, recueille des renseignements pour mieux cibler ses activités de surveillance et élargit ses capacités de recherche. Ce financement favorise également le respect de la réglementation par l'industrie et la collaboration avec d'autres administrations et d'autres ministères grâce à l'échange d'informations, à l'exploration des pratiques exemplaires et à l'étude de solutions novatrices pour lutter contre la fraude alimentaire. Ce travail protège les consommateurs contre la fraude alimentaire, ainsi qu'il protège les entreprises contre la concurrence déloyale du marché.
- L'ACIA travaille en étroite collaboration avec Santé Canada, qui appuie ces efforts en s'attaquant aux risques pour la santé et la sécurité liés à la fraude alimentaire, et en menant des recherches sur de nouvelles méthodes possibles pour détecter l'adultération des aliments.
SOURCE Agence canadienne d'inspection des aliments
Personnes-ressources: Marie-France Proulx, Attachée de presse, Bureau de l'honorable Jean-Yves Duclos, Ministre de la Santé, [email protected], 613-957-0200; Marianne Dandurand, Attachée de presse, Cabinet de la ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, [email protected], 343-541-9229; Relations avec les médias, Agence canadienne d'inspection des aliments, 613-773-6600, [email protected]
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