KAMLOOPS, BC, le 15 avril 2015 /CNW/ - Le gouvernement Harper verse une aide financière pour prévenir et combattre l'itinérance à Kamloops. La secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé et pour la Diversification de l'économie de l'Ouest et députée de Kamloops-Thompson-Cariboo, Cathy McLeod, en a fait l'annonce aujourd'hui au nom de la ministre d'État au Développement social, l'honorable Candide Bergen.
Dans le cadre de la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance (SPLI), huit organisations de Kamloops recevront un financement total de plus de 684 000 $ pour financer différentes activités, ce qui comprend notamment la prestation de services d'aide de base pour les jeunes sans-abri et un soutien au logement pour les sans-abri chroniques.
Les organisations suivantes recevront un financement : ASK Wellness Society, A Way Home, Interior Community Services, Kamloops Society for Alcohol and Drug Services, New Life Mission, St. Paul's Cathedral, Kamloops Aboriginal Friendship Society et White Buffalo Aboriginal and Metis Health Society.
En 2014, Mme McLeod a annoncé que le gouvernement accorderait plus de 2.4 millions de dollars sur cinq ans à la Ville de Kamloops, dans le cadre de la SPLI, pour la mise en œuvre de l'approche Logement d'abord, une approche éprouvée et fondée sur des données probantes qui vise à réduire l'itinérance. L'aide annoncée aujourd'hui fait partie de ce financement.
L'approche Logement d'abord est le fondement de la SPLI renouvelée du gouvernement. Cette approche vise à aider les sans-abri à se stabiliser de façon durable, d'abord en les installant dans un logement permanent, puis en leur offrant un soutien supplémentaire pour la gestion des problèmes sous-jacents, comme la toxicomanie et les troubles de santé mentale. L'objectif ultime consiste à faire en sorte que ces personnes deviennent des membres autonomes et à part entière de la société.
Par l'intermédiaire de la SPLI, le gouvernement du Canada travaille avec d'autres ordres de gouvernement, des collectivités et des organismes afin de mettre au point des solutions de portée locale pour lutter contre l'itinérance et d'investir à cet égard. Récemment, le gouvernement a annoncé le renouvellement de la SPLI, réservant pour les besoins de cette dernière près de 600 millions de dollars sur cinq ans, soit jusqu'en mars 2019.
L'annonce d'aujourd'hui fait voir un exemple des mesures que le gouvernement prend pour aider la population canadienne. Afin de soutenir les familles qui travaillent fort, le gouvernement améliore aussi la Prestation universelle pour la garde d'enfants, instaure une baisse d'impôt pour les familles et bonifie la déduction pour frais de garde d'enfants et le crédit d'impôt pour la condition physique des enfants.
Les faits en bref
- L'approche Logement d'abord est entrée en vigueur le 1er avril 2014, et elle sera mise en œuvre progressivement dans l'ensemble du pays au cours des deux prochaines années à l'aide de cibles de financement précises et en fonction de la capacité et des ressources des diverses collectivités.
- Le 8 avril, la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) a publié le rapport final du projet At Home/Chez soi. Dans ce rapport, qui constituait la plus importante étude du genre, la Commission a démontré clairement que Logement d'abord est un moyen efficace de réduire l'itinérance.
- Au cours de l'étude de la Commission de la santé mentale du Canada, en moyenne 73 % des participants du groupe Logement d'abord sont demeurés dans un logement stable, comparativement à 32 % des participants du groupe qui a reçu les soins habituels.
- L'étude a aussi montré que l'approche Logement d'abord constitue un bon investissement, qui peut entraîner des économies considérables. Dans le cas des participants qui utilisaient le plus les services d'urgence et les services sociaux, chaque montant de 10 $ investi a donné lieu à des économies moyennes de 21,72 $ pour le gouvernement.
- Depuis le lancement de la SPLI en avril 2007, près de 35 000 Canadiens qui étaient sans abri ou qui risquaient de le devenir ont bénéficié de possibilités d'apprentissage et de formation, plus de 34 000 ont reçu de l'aide pour trouver du travail, et plus de 6 000 nouvelles places ont été créées dans des refuges.
- La Prestation universelle pour la garde d'enfants passerait de 100 $ à 160 $ par mois (pour un maximum de 1 920 $ par année) pour les enfants de moins de 6 ans, et les parents recevraient une nouvelle prestation de 60 $ par mois (jusqu'à 720 $ par année) pour les enfants âgés de 6 à 17 ans.
Citations
« Nous sommes heureux de nous associer aux initiatives de prévention de l'itinérance de la Ville de Kamloops et des différentes organisations locales. Notre objectif est d'aider les personnes qui se sortent de l'itinérance à chercher et à obtenir un emploi, afin que ces personnes puissent faire profiter nos collectivités de leurs nombreux talents et de toutes leurs aptitudes. »
- L'honorable Candice Bergen, ministre d'État au Développement social
« Notre gouvernement est fier de soutenir la Ville de Kamloops et ses partenaires locaux, ainsi que tout le travail qu'ils accomplissent pour nos collectivités. Avec un toit au-dessus de leur tête, tous les Canadiens peuvent prospérer pendant que nous travaillons ensemble à trouver des solutions pour venir à bout de l'itinérance. »
- Cathy McLeod, secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé et pour la Diversification de l'économie de l'Ouest et députée de Kamloops-Thompson-Cariboo
« La ville de Kamloops est fière de pouvoir appuyer ces huit projets essentiels à notre collectivité grâce au financement reçu par l'entremise de la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance. Les efforts et la compassion que ces organismes consacrent à ce travail chaque jour vaut bien plus que la valeur monétaire de notre contribution, et nous sommes chanceux d'avoir ce talent et cette passion au sein de notre collectivité. »
- Claire Macleod, gestionnaire de projets relatifs au logement et à l'itinérance, ville de Kamloops
Liens connexes
Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance
Logement d'abord
Aider les familles à prospérer
Document d'information
Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance
La Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance (SPLI) est un programme communautaire unique qui vise à prévenir et à réduire l'itinérance en offrant un financement et des services de soutien directs à 61 collectivités désignées dans toutes les provinces et tous les territoires, de même qu'à des collectivités autochtones, rurales et éloignées partout au Canada, afin de les aider à lutter contre l'itinérance.
Dans son Plan d'action économique de 2013, le gouvernement a renouvelé la SPLI en lui accordant un financement total de près de 600 millions de dollars sur cinq ans, jusqu'en mars 2019. La Stratégie renouvelée est axée sur l'approche Logement d'abord.
Jusqu'à récemment, on misait généralement sur la gestion de crise pour aborder l'itinérance - non seulement au Canada, mais dans nombre de pays développés. Ce modèle s'appuie fortement sur les refuges et autres interventions d'urgence. En général, les personnes sans abri doivent d'abord participer à une série de traitements et démontrer leur sobriété avant qu'on ne leur offre un logement. Cette approche est coûteuse et inefficace à long terme.
En effet, sans logement stable, il est beaucoup plus difficile de suivre des programmes de traitement et de gérer les problèmes de santé mentale et physique. Ces personnes se retrouvent souvent dans des centres d'hébergement d'urgence, des refuges, à l'hôpital ou en prison et font appel à un éventail d'autres services d'intervention en cas de crise, ce qui coûte très cher.
L'approche Logement d'abord, pour sa part, vise à fournir immédiatement un logement aux personnes sans abri, avant de leur fournir le soutien nécessaire pour les aider à stabiliser leur vie. Les expériences menées dans d'autres pays ont démontré que cette approche est très prometteuse.
En 2008, sous le leadership du premier ministre Stephen Harper, le gouvernement a versé 110 millions de dollars à la Commission de la santé mentale du Canada pour mener sa propre étude de référence. Les résultats ont révélé que Logement d'abord :
- met rapidement un terme à l'itinérance et entraîne d'autres résultats positifs pour la qualité de vie;
- représente un investissement financier sensé qui peut entraîner des économies considérables. Chez les participants qui avaient le plus souvent recours aux services d'urgence et aux services sociaux, chaque tranche de 10 $ investis a mené à des économies moyennes de 21,72 $ pour le gouvernement;
- fonctionne à long terme. En moyenne 73 % des participants du groupe Logement d'abord sont demeurés dans un logement stable tout au long de l'étude, comparativement à 32 % des participants du groupe ayant reçu les soins habituels.
Dans l'ensemble, les participants à l'étude étaient moins susceptibles d'avoir des démêlés avec la justice, et ceux qui ont reçu un logement et des services de soutien ont présenté davantage de signes de rétablissement que les autres.
Modèle de l'entité communautaire
Le financement de la SPLI est attribué aux collectivités admissibles au moyen du modèle de l'entité communautaire, sauf dans les cas de financement accordé à des collectivités rurales et éloignées du Nunavut et des Territoires du Nord‑Ouest, où Service Canada est responsable de la mise en œuvre. Au Québec, la SPLI est mise en œuvre dans le cadre d'une entente Canada-Québec qui respecte les compétences et les priorités des deux gouvernements en matière de lutte contre l'itinérance.
En vertu du modèle d'entité communautaire, le gouvernement fédéral charge un organe communautaire, souvent l'administration municipale d'une communauté, de sélectionner et de gérer les projets de la SPLI dans sa région. Toutes les demandes de financement doivent passer par l'entité communautaire. De plus, toutes les demandes de financement sont évaluées et recommandées à l'entité communautaire par un comité consultatif communautaire ou régional, composé d'un vaste éventail d'intervenants communautaires.
Mise en œuvre de la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance renouvelée
La SPLI renouvelée est mise en application par l'intermédiaire des trois volets de financement ci-dessous, lesquels prévoient l'octroi d'un financement aux collectivités canadiennes afin de les appuyer dans la lutte contre l'itinérance. Dans le cadre de la SPLI renouvelée, l'approche Logement d'abord sera mise en œuvre graduellement et comportera des objectifs de financement précis et tenant compte de la capacité et des ressources variées des collectivités.
1) Collectivités désignées
Un total de 61 collectivités dans l'ensemble du Canada (y compris au Québec) qui ont un problème important d'itinérance ont été choisies pour recevoir un soutien continu afin de régler ce problème. Ces collectivités - principalement des centres urbains - reçoivent un financement qui doit être égalé par des fonds provenant d'autres sources. Les projets financés doivent soutenir les priorités cernées au moyen d'un processus de planification communautaire.
- À compter du 1er avril 2015, les plus grandes collectivités désignées devront investir au moins 65 % des fonds versés par la SPLI pour le volet Collectivités désignées dans des activités de type Logement d'abord.
- À compter du 1er avril 2016, les autres collectivités désignées recevant au moins 200 000 $ en financement de la SPLI devront investir au moins 40 % des fonds versés par la SPLI pour le volet Collectivités désignées dans des activités de type Logement d'abord.
- Les collectivités désignées qui toucheront moins de 200 000 $ en financement de la SPLI ou qui sont situées dans le Nord seront encouragées à mettre en œuvre des projets de type Logement d'abord, mais elles ne seront pas tenues d'atteindre des objectifs précis.
REMARQUE : Des discussions sont en cours au sujet de l'accord Canada-Québec sur la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance de 2014‑2019.
2) Itinérance chez les Autochtones
Dans le cadre du volet de financement Itinérance chez les Autochtones, les responsables de la SPLI s'associent à des groupes autochtones pour veiller à ce que les services offerts répondent aux besoins uniques des sans-abri autochtones vivant hors réserve en région urbaine et rurale.
- À compter du 1er avril 2016, les collectivités recevant plus de 200 000 $ en financement de la SPLI devront investir au moins 40 % des fonds versés par la SPLI pour le volet Itinérance chez les Autochtones dans des activités de type Logement d'abord.
- Les collectivités qui toucheront moins de 200 000 $ en financement dans le cadre du volet Itinérance chez les Autochtones de la SPLI seront encouragées à mettre en œuvre des projets de type Logement d'abord, mais elles ne seront pas tenues d'atteindre des objectifs précis.
Il convient de noter que les besoins uniques de tous les membres des Premières Nations ainsi que de tous les Inuit, Métis et Indiens non inscrits sont pris en compte, et que les Autochtones vivant hors réserve qui sont sans abri ou vulnérables à l'itinérance peuvent également accéder aux services prévus dans le cadre des volets de financement Collectivités désignées et Itinérance dans les collectivités rurales et éloignées.
3) Itinérance dans les collectivités rurales et éloignées
Le volet de financement Itinérance dans les collectivités rurales et éloignées de la SPLI finance des projets dans les régions rurales et éloignées du Canada à l'extérieur des 61 collectivités désignées.
- Ce volet a comporté l'adoption d'une approche à deux niveaux s'appuyant sur la population rurale. La priorité est donnée aux projets dans des collectivités de 25 000 personnes ou moins (niveau 1).
- Afin de maximiser l'accès au financement de la SPLI pour le plus grand nombre possible de collectivités partout au pays, des activités peuvent aussi être financées dans de grandes collectivités non désignées de plus de 25 000 personnes (niveau 2), selon la disponibilité des fonds.
SOURCE Emploi et Développement social Canada
Bureau des relations avec les médias, Emploi et Développement social Canada, 819-994-5559, [email protected]
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