Le gouvernement du Canada prend des mesures pour venir en aide aux apprentis et promouvoir les métiers spécialisés English
GATINEAU, QC, le 6 mai 2014 /CNW/ - Dans une allocution prononcée aujourd'hui à la conférence des Syndicats des métiers de la construction du Canada, le ministre de l'Emploi et du Développement social, l'honorable Jason Kenney, a souligné l'engagement continu du gouvernement du Canada envers la promotion de l'apprentissage et des métiers spécialisés.
Le ministre Kenney a parlé du rôle important que joue la formation en apprentissage dans le système d'éducation postsecondaire du Canada, car elle amène les Canadiens à acquérir les compétences et les connaissances essentielles nécessaires pour stimuler l'économie canadienne et favoriser sa croissance. Le ministre a évoqué les nombreux problèmes préoccupants qui nuisent aux apprentis, notamment les faibles taux d'achèvement des programmes, le manque d'implication des employeurs, les disparités entre les régimes d'apprentissage provinciaux et territoriaux, et les rapports apprentis-compagnon élevés, en particulier dans certaines provinces.
Le ministre Kenney a mentionné quelques initiatives du gouvernement du Canada qui présentent un intérêt pour le secteur de la construction, notamment les subventions pour les apprentis, la Subvention canadienne pour l'emploi et la mise en place du prêt canadien aux apprentis, tel qu'il est décrit dans le Plan d'action économique de 2014.
Le ministre a également annoncé que le gouvernement du Canada exige maintenant que les soumissionnaires dans le cadre des contrats de construction et d'entretien du gouvernement signent une attestation volontaire indiquant qu'ils s'engagent à embaucher et à former des apprentis. Les entrepreneurs et les sous-traitants devront aussi informer le gouvernement du Canada du nombre d'apprentis qu'ils ont prévu engager dans le cadre du contrat et leur métier. Cette information servira à définir les changements additionnels qui seront apportés dans l'avenir pour encourager l'embauche d'apprentis. Cette initiative donne suite à l'engagement pris dans le Plan d'action économique de 2013 de soutenir davantage l'apprentissage au Canada.
Le ministre Kenney a fait ressortir d'autres initiatives décrites dans le Plan d'action économique de 2014, notamment l'engagement de mieux faire connaître les mesures de soutien financier du régime d'assurance-emploi actuellement offertes aux apprentis qui sont en formation technique, et un projet pilote pour trouver des moyens de permettre aux apprentis de continuer à travailler pendant qu'ils satisfont aux exigences en matière de formation technique de leur programme.
De plus, le ministre a annoncé que plus de 1,2 million de dollars sont versés au Collège Frontière pour intégrer la formation sur les compétences essentielles et la littératie dans les programmes d'apprentissage. Cette initiative aidera les apprentis à terminer leur formation et à obtenir leur certification.
Les faits en bref
- Dans le secteur de la construction seulement, on s'attend à ce que les entreprises canadiennes aient besoin d'environ 300 000 nouveaux travailleurs au cours des dix prochaines années.
- La Subvention canadienne pour l'emploi contribuera à ce que le Canada dispose de la main-d'œuvre qualifiée dont il a besoin pour régler le déséquilibre entre les compétences que possèdent les Canadiens et celles que recherchent les employeurs.
- Le prêt canadien aux apprentis annoncé dans le Plan d'action économique de 2014 permettra aux apprentis des métiers désignés Sceau rouge d'obtenir jusqu'à 4 000 $ en prêts sans intérêt par période de formation technique, ce qui encouragera les Canadiens à faire carrière dans les métiers spécialisés. On estime que, chaque année, au moins 26 000 apprentis présenteront une demande pour obtenir ces prêts.
Citations
« La création d'emplois, la croissance économique et la prospérité à long terme sont les grandes priorités de notre gouvernement. Nous prenons des mesures pour combler les pénuries de main-d'œuvre qualifiée en soutenant encore plus les apprentis. Au moyen de notre Plan d'action économique, du financement pour les programmes de formation, des subventions, des crédits d'impôt et du prêt canadien aux apprentis, nous encourageons les Canadiens à suivre une formation d'apprenti et à faire carrière dans les métiers spécialisés. »
- L'honorable Jason Kenney, ministre de l'Emploi et du Développement social
« Il n'y a pas de régime d'apprentissage national au Canada. Il existe 13 systèmes différents, un pour chaque province et territoire, ce qui peut empêcher les apprentis de déménager là où des emplois sont disponibles pendant leur formation. Nous appuyons le travail que fait le gouvernement du Canada, en collaboration avec les provinces et les territoires, en vue de faciliter la mobilité des apprentis. La formation en apprentissage devrait être harmonisée d'un bout à l'autre du pays et reposer sur une séquence d'apprentissage commune afin que plus d'apprentis puissent mettre à profit leurs compétences là où elles sont requises au Canada. »
- Robert Blakely, directeur des affaires canadiennes, Département des métiers de la construction
Liens connexes
Plan d'action économique de 2014
Subventions aux apprentis
Subvention canadienne pour l'emploi
Document d'information
Plan d'action économique de 2014 - Soutien aux apprentis
Pour aider les apprentis inscrits à payer leur formation et inciter un plus grand nombre de Canadiens à envisager de faire carrière dans un métier spécialisé, le gouvernement met en place le prêt canadien aux apprentis. Cette initiative fournira aux apprentis jusqu'à 4 000 $ en prêts sans intérêt par période de formation technique; les frais d'intérêt et le remboursement du prêt seront reportés jusqu'au moment où l'apprenti termine ou abandonne son programme d'études. On estime qu'au moins 26 000 apprentis présenteront chaque année une demande de prêt, ce qui représente plus de 100 millions de dollars en prêts.
De plus, le gouvernement du Canada met en place le nouveau projet pilote Souplesse et innovation dans la formation technique des apprentis, qui vise à trouver des moyens de permettre aux apprentis de continuer à travailler et à gagner leur vie pendant qu'ils satisfont aux exigences en matière de formation technique de leur programme d'études. Dans le cadre de cette initiative, le gouvernement pourrait financer jusqu'à 12 projets pluriannuels grâce à la réaffectation de 13 millions de dollars sur quatre ans dès 2014-2015.
Le gouvernement veillera à mieux faire connaître les mesures de soutien financier qui sont actuellement offertes dans le cadre du régime d'assurance-emploi, pour que les apprentis commencent à recevoir des prestations plus rapidement pendant qu'ils sont en formation technique. De plus, grâce au Programme des prestations supplémentaires de chômage de l'assurance-emploi, les employeurs peuvent investir davantage dans la formation en apprentissage en versant à l'apprenti des prestations complémentaires représentant au maximum 95 % du salaire normal.
Le gouvernement du Canada a fourni 4,3 millions de dollars et les gouvernements des Provinces de l'Atlantique ont versé plus de 3,5 millions de dollars pour harmoniser la formation, la certification et les normes, ce qui a entraîné une meilleure disponibilité de la formation, des taux plus élevés d'achèvement de l'apprentissage et une plus grande mobilité des apprentis au Canada atlantique.
La Subvention incitative aux apprentis et la Subvention à l'achèvement de la formation d'apprenti sont des subventions en espèces imposables qui ont pour but d'inciter les Canadiens à suivre une formation d'apprenti dans un métier désigné Sceau rouge et à la terminer. Grâce à ces subventions, les apprentis peuvent recevoir jusqu'à 4 000 $ et utiliser cette aide financière pour payer leurs frais de scolarité et leurs outils, ou pour assumer d'autres dépenses.
Le gouvernement du Canada offre également un crédit d'impôt aux employeurs pour les inciter à embaucher des apprentis, et une déduction d'impôt aux apprentis et aux gens de métier pour les aider à payer leurs nouveaux outils.
Initiative pour l'embauche d'apprentis
Dans le Plan d'action économique de 2013, le gouvernement du Canada a pris des mesures pour soutenir les apprentis et promouvoir les métiers spécialisés. Il s'est notamment engagé à encourager l'embauche d'apprentis dans le cadre des contrats de construction et d'entretien et des projets d'infrastructure fédéraux, à affecter des fonds au programme Investissement dans le logement abordable, à travailler avec les provinces et les territoires pour harmoniser la formation en apprentissage et la certification, et à examiner la possibilité de recourir à des tests pratiques comme méthode d'évaluation dans certains métiers spécialisés.
Comme première étape, les entrepreneurs qui font une soumission dans le cadre des projets fédéraux devront attester qu'ils offrent des occasions d'emplois aux apprentis. De l'information sur la situation d'ensemble des apprentis sera également recueillie. Cette information servira plus tard à élaborer une approche permanente pour favoriser l'embauche d'apprentis dans le cadre des projets fédéraux qui profitera aux travailleurs canadiens tout en étant juste pour les entreprises.
Subvention canadienne pour l'emploi
La Subvention canadienne pour l'emploi aidera les Canadiens à obtenir la formation dont ils ont besoin pour occuper les emplois disponibles et elle confiera aux employeurs les décisions relatives à la formation axée sur les compétences. La Subvention fournira jusqu'à 15 000 $ par personne pour les coûts de formation, y compris les droits de scolarité et le coût du matériel de formation, dont un maximum de 10 000 $ en contributions fédérales.
Les provinces et les territoires auront toute latitude en ce qui concerne la provenance des fonds pour la Subvention canadienne pour l'emploi. Ces fonds pourront provenir d'allocations provinciales ou territoriales au titre du Fonds canadien pour l'emploi, des ententes sur le développement du marché du travail, ou de sources provinciales ou territoriales.
La Subvention canadienne pour l'emploi ciblera la formation de courte durée donnée par des organismes de formation indépendants admissibles, par exemple des collèges communautaires, des collèges d'enseignement professionnel, des centres de formation syndicaux et des formateurs privés. La formation pourra être donnée en classe, en milieu de travail ou en ligne.
Toutes les entreprises du secteur privé et les entreprises sans but lucratif qui ont un plan de formation pour permettre à des Canadiens d'occuper un nouvel emploi ou un meilleur emploi pourront faire une demande de Subvention canadienne pour l'emploi, dès qu'elle aura été mise en œuvre.
La Subvention canadienne pour l'emploi sera suffisamment flexible pour répondre aux besoins des entreprises de toutes les tailles, de tous les secteurs et de toutes les régions. Les petites entreprises bénéficieront de modalités flexibles; elles pourront par exemple inclure les salaires dans le calcul de la contribution de l'employeur. Ainsi, toutes les entreprises, peu importe leur taille, pourront participer pleinement à la Subvention canadienne pour l'emploi.
La Subvention canadienne pour l'emploi garantira que les employeurs participeront véritablement en tant que partenaires au système de formation axée sur les compétences, dont les coûts seront partagés. Ainsi, la formation correspondra davantage aux possibilités d'emplois, en particulier dans les secteurs qui connaissent un déséquilibre des compétences et des pénuries de main-d'œuvre.
La Subvention canadienne pour l'emploi bénéficie d'un solide appui des employeurs et d'autres intervenants, y compris les suivants :
- le Département des métiers de la construction, FAT-COI;
- l'Association nationale des collèges de carrières;
- la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante;
- Manufacturiers et Exportateurs du Canada;
- l'Association canadienne de la construction;
- l'Association canadienne de la technologie de l'information;
- le Bureau canadien de soudage;
- Ingénieurs Canada;
- la Progressive Contractors Association;
- l'Association chrétienne du travail du Canada;
- l'Association canadienne des constructeurs d'habitations;
- l'Association des armateurs canadiens;
- l'Association canadienne de l'électricité;
- l'Institut canadien de plomberie et de chauffage;
- Merit Canada;
- Polytechnics Canada;
- l'Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs;
- l'Association canadienne de l'industrie de la chimie;
- l'Association des industries aérospatiales du Canada.
SOURCE : Emploi et Développement social Canada
Alexandra Fortier
Cabinet du ministre Kenney
819-994-2482
Bureau des relations avec les médias
Emploi et Développement social Canada
819-994-5559
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