Le gouvernement du Canada soutient la surveillance de la COVID-19 dans les eaux usées du Canada atlantique English
CHARLOTTETOWN, PEI, le 17 janv. 2023 /CNW/ - Depuis le début de la pandémie de COVID-19, le gouvernement du Canada adopte une approche globale et prudente pour lutter contre le virus. Les mesures qui s'y rattachent sont fondées sur les données accessibles, les considérations opérationnelles, les preuves scientifiques, la surveillance de la situation épidémiologique, et les pratiques exemplaires utilisées au Canada et à l'étranger.
L'honorable Jean-Yves Duclos, ministre de la Santé, a visité aujourd'hui le Collège vétérinaire de l'Atlantique de l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard, qui recevra 1,5 million de dollars de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) pour améliorer la capacité de dépistage de la COVID-19 dans les eaux usées des provinces de l'Atlantique.
Ce projet vise à soutenir le Programme national de surveillance des eaux usées en augmentant la portée de la surveillance et permet de réaliser rapidement le dépistage de la COVID-19 dans la région, sans avoir à expédier les échantillons au Laboratoire national de microbiologie (LNM) du Canada à Winnipeg, au Manitoba. Les données sur les eaux usées constituent un indice crucial d'alerte précoce pour orienter les actions et les décisions en matière de santé publique, au profit des communautés du Canada atlantique.
La surveillance des eaux usées s'est démontrée essentielle pour déceler la COVID-19 et est l'un des principaux outils sur lesquels repose l'avenir de la surveillance en santé publique. Les personnes atteintes de la COVID-19, qu'elles présentent ou non des symptômes, peuvent excréter le virus dans leurs selles. L'analyse des eaux usées d'une collectivité peut aider à déterminer si la COVID-19 est en progression ou en régression dans une municipalité et fournit de l'information sur les variants qui y circulent. Les gens peuvent également utiliser les données sur les tendances des eaux usées pour prendre des décisions sur les mesures de protection individuelle à prendre lorsqu'ils sortent dans la localité.
Les scientifiques de l'ASPC, ainsi que leurs partenaires universitaires et provinciaux ou territoriaux du Canada, sont à l'avant-garde de la surveillance des eaux usées parce qu'ils y ont eu de plus en plus recours pendant la pandémie de COVID-19. Leurs connaissances, combinées au travail de l'ASPC avec les instances provinciales, territoriales, municipales et autochtones pour établir un solide réseau de sites d'analyse des eaux usées dans tout le Canada, ont également aidé les scientifiques à étudier la présence d'autres maladies dans les eaux usées, notamment les organismes résistants aux antimicrobiens, le virus de la variole simienne (mpox) et le poliovirus.
Le gouvernement du Canada a affecté 28,1 millions de dollars depuis mai 2020 pour établir, étendre et améliorer le programme pancanadien de surveillance des eaux usées. Il s'agit d'une approche novatrice et simple qui permet de surveiller efficacement une population (ou une collectivité) pour la détection précoce de l'activité des agents pathogènes et l'établissement de tendances.
Citations
« La surveillance des eaux usées est l'avenir de la surveillance des maladies infectieuses au Canada par les autorités de santé publique. Il s'agit d'un outil novateur qui aide actuellement à déterminer les taux de COVID-19 dans les communautés et qui permet d'alerter rapidement les responsables de la santé publique de la présence de variants du virus causant la COVID-19. Le financement annoncé aujourd'hui permettra d'accroître la portée et la vitesse des résultats des analyses des eaux usées pour les Canadiennes et les Canadiens de l'Atlantique, ce qui représente une approche rapide et économique de détection précoce des éclosions et des flambées. »
L'honorable Jean-Yves Duclos
Ministre de la Santé
« L'Université de l'Île-du-Prince-Édouard est heureuse que l'expertise du département des services diagnostiques du Collège vétérinaire de l'Atlantique soit mise à profit pour aider à la surveillance de la COVID-19 et d'autres agents pathogènes d'importance pour la santé publique dans la région de l'Atlantique. Nous sommes reconnaissants de ce financement de l'Agence de la santé publique du Canada, qui nous permet de faire partie de cet important réseau pancanadien de surveillance des eaux usées. »
Dr Greg Keefe
Recteur et vice-chancelier (intérimaire)
Université de l'Île-du-Prince-Édouard
« La santé des Canadiennes et des Canadiens de l'Atlantique est toujours une priorité. Grâce à l'équipement de pointe et à l'expertise de l'UPEI et de l'AVC, ce financement aidera l'ASPC à déceler les anomalies actuelles et futures du système d'assainissement et à y réagir rapidement. Cet investissement souligne également la valeur et l'importance de ces grandes institutions de l'Î.-P.-É. et l'ampleur du talent qui les distingue. »
Sean Casey
Député de Charlottetown
Faits en bref
- L'Agence de la santé publique du Canada continue de collaborer avec d'autres ministères fédéraux, les administrations provinciales, territoriales, municipales et autochtones et avec le milieu universitaire de partout au Canada pour intégrer des données sur les eaux usées dans le tableau de bord sur la surveillance de la COVID-19 dans les eaux usées. Celui-ci continuera d'être enrichi pour fournir des données supplémentaires aux habitants du Canada, notamment par l'ajout de nouvelles villes.
- Étant donné que l'analyse des eaux usées n'est pas la même chose que les tests cliniques visant à diagnostiquer les infections actives par le virus causant la COVID-19, elle fournit une mesure supplémentaire et indépendante de la transmission communautaire.
- Pour en savoir plus sur la manière dont les scientifiques du Laboratoire national de microbiologie du Canada font progresser la science de l'analyse des eaux usées, vous pouvez lire ces articles : Tirer parti de l'analyse des eaux usées pour la détection d'éclosions de COVID-19 et Analyse communautaire des eaux usées dans des communautés nordiques, éloignées et isolées.
SOURCE Agence de la santé publique du Canada
Guillaume Bertrand, Conseiller principal en communications et attaché de presse, Cabinet de l'honorable Jean-Yves Duclos, Ministre de la Santé, 613-957-0200; Relations avec les médias, Santé Canada, 613-957-2983, [email protected]; Relations avec les médias, Agence de la santé publique du Canada, 613-957-2983, [email protected]; Rachel Cutcliffe, Agente de mobilisation externe, Collège vétérinaire de l'Atlantique, Université de l'Île-du-Prince-Édouard, 902-566-6786, [email protected]
Partager cet article