WINNIPEG, le 7 mars 2019 /CNW/ - Il est essentiel de mettre fin à la violence fondée sur le sexe si nous tenons vraiment à permettre à tout le monde d'accéder à la classe moyenne du Canada et à la faire croître. Lorsque les femmes, les filles et les personnes de la diversité sexuelle sont libres de vivre pleinement leur vie en toute sécurité, nous en profitons toutes et tous.
Aujourd'hui, Terry Duguid, secrétaire parlementaire de la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et député de Winnipeg‑Sud, et Robert-Falcon Ouellette, député de Winnipeg‑Centre, ont annoncé, au nom de l'honorable Maryam Monsef, ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l'Égalité des genres, la sélection de deux organismes qui recevront un financement fédéral pour soutenir les victimes de la violence fondée sur le sexe, y compris les populations mal desservies comme les femmes autochtones et leur communauté, les enfants et les jeunes, les femmes issues de communautés ethnoculturelles, les communautés LGTBQ2 et les personnes de la diversité sexuelle, les nouvelles arrivantes, les réfugiées ou les femmes non inscrites, les personnes âgées, les femmes vivant dans une collectivité de langue officielle en situation minoritaire, les femmes handicapées, et les femmes vivant dans une collectivité nordique, rurale ou éloignée.
Les organismes communautaires qui recevront des fonds sont :
- Ka Ni Kanichihk, inc. pour son projet intitulé Heart Medicine Lodge : pratique prometteuse pour aider les femmes autochtones victimes de violence sexuelle. Le projet mettra à l'essai un programme de guérison existant efficace pour déterminer comment il peut servir à soutenir les femmes autochtones victimes de violence fondée sur le sexe dans les collectivités rurales, nordiques et des Premières Nations du Manitoba.
- Les Services à l'enfant et à la famille de la région de l'Ouest inc. pour son projet intitulé Rétablissement du mieux‑être - Mino Ayaa Daa, qui testera la pratique de rassemblement de guérison culturel annuel axé sur la terre, baptisée « Reclaiming our Voices » (reconquérir notre voix). Ce projet se penche sur les problèmes liés au manque d'accès à des services et ressources conformes à la culture pour les Premières Nations victimes de violence fondée sur le sexe.
L'année dernière, la ministre Monsef a annoncé un investissement de plus de 50 millions de dollars pour financer près de 60 projets communautaires à travers le Canada, y compris ceux annoncés aujourd'hui, dans le but d'aider les personnes survivantes de violence fondée sur le sexe et leur famille.
Citations
« Avec ces fonds supplémentaires, nous finançons des organismes de femmes comme Ka Ni Kanichihk et les Services à l'enfant et à la famille de la région de l'Ouest qui fournissent des services essentiels pour soutenir les personnes survivantes et leur famille. Cette enveloppe budgétaire a été décidée en consultation avec les leaders du mouvement des femmes dont les conseils judicieux continuent d'aider à orienter la première stratégie canadienne pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe. Ces leaders nous ont demandé : davantage de financement s'étendant sur de plus longues périodes pour répondre à la demande croissante de services, une simplification du processus des demandes de financement, et des ressources pour soutenir les personnes ayant survécu à la violence fondée sur le sexe qui sont les plus marginalisées et mal desservies. Notre gouvernement a répondu à l'appel. La violence fondée sur le sexe ne peut être tolérée et nous continuerons de travailler avec les personnes survivantes, nos partenaires communautaires, le secteur privé et les autres paliers de gouvernement pour y mettre fin. »
L'honorable Maryam Monsef, P.C., députée
Ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l'Égalité des genres
« Les femmes autochtones du Manitoba ayant survécu à la violence fondée sur le sexe font souvent face à des obstacles pour accéder aux services appropriés. Nous nous efforçons d'en faciliter l'accès en finançant des projets de guérison traditionnelle. Le financement offert dans le cadre du Programme de lutte contre la violence fondée sur le sexe du ministère des Femmes et de l'Égalité des genres permet d'aider un plus grand nombre d'organismes qui soutiennent des populations mal desservies, ce qui contribuera à améliorer la vie des personnes survivantes au Manitoba. »
Terry Duguid
Secrétaire parlementaire de la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres
Député de Winnipeg‑Sud
« Ka Ni Kanichihk est un organisme communautaire qui cherche à améliorer la vie des femmes, des enfants, des hommes et des familles vivant au cœur de Winnipeg. Les efforts qu'il déploie pour aider les gens à s'en sortir et veiller au renforcement du pouvoir des femmes, à leur accès aux services appropriés et à leur liberté d'expression, sont essentiels à la santé communautaire à long terme. »
Robert-Falcon Ouellette
Député de Winnipeg‑Centre
« Les transformations sociales requises pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe émanent du leadership local et des services communautaires culturellement adaptés, dirigés par des Autochtones. C'est pour cette raison que les femmes ayant survécu à la violence fondée sur le sexe apprécient les programmes de soutien et de guérison que nous offrons. Le soutien financier du gouvernement du Canada apportera à notre organisme la continuité dont nous avons besoin pour assurer nos services et améliorer notre capacité à aider nos communautés à retrouver un équilibre et un mieux‑être. »
Dodie Jordaan, directrice administrative
Ka Ni Kanichihk, inc.
« Nous nous efforçons toujours de répondre aux besoins en ressources et services destinés aux victimes des Premières Nations de violence fondée sur le sexe. Ces services sont essentiels pour les victimes, mais aussi pour le mieux‑être de la communauté dans son ensemble. Ce nouveau financement du gouvernement fédéral nous aidera à remplir notre mission d'intégration des valeurs traditionnelles à notre travail et à faire en sorte que les communautés des Premières Nations soient saines et dynamiques dans un milieu sûr et stimulant. »
Stella Bone, directrice administrative
Services à l'enfant et à la famille de la région de l'Ouest
Faits en bref
- En juin 2017, le ministère des Femmes et de l'Égalité des genres (anciennement Condition féminine Canada) a annoncé la toute première stratégie fédérale pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe.
- À ce jour, le gouvernement du Canada a investi plus de 200 millions de dollars dans l'ensemble de l'administration fédérale pour prévenir la violence fondée sur le sexe, soutenir les personnes survivantes et leur famille, et créer des systèmes juridique et judiciaire mieux adaptés.
- L'appel de concepts Pratiques prometteuses pour aider les personnes survivantes et leur famille représente le financement le plus important jamais annoncé pour des programmes visant expressément à appuyer divers groupes de personnes survivantes de violence fondée sur le sexe et leur famille.
- Certains segments de la population sont plus susceptibles d'être victimes de violence et peuvent faire face à des obstacles et des difficultés uniques qui les exposent à un risque particulier (Statistique Canada, 2015).
- La violence fondée sur le sexe peut causer des séquelles permanentes sur la santé physique, mentale, sexuelle et génésique de la victime. Ces dernières peuvent être en outre graves et coûteuses : au Canada, les conséquences économiques de la violence entre partenaires intimes et des agressions sexuelles sont évaluées à plus de 12 milliards de dollars par année.
Produit connexe
- Document d'information
Liens connexes
- Ka Ni Kanichihk, inc. (en anglais seulement)
- West Region Child and Family Services, Inc. (en anglais seulement)
- Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe du ministère des Femmes et de l'Égalité des genres
- Il est temps : Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe
Suivez le ministère des Femmes et de l'Égalité des genres :
Document d'information
Programme de lutte contre la violence fondée sur le sexe du ministère des Femmes et de l'Égalité des genres
À la suite de la mise en œuvre de la stratégie Il est temps : Stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe en juin 2017, le ministère des Femmes et de l'Égalité des genres (anciennement Condition féminine Canada) a lancé en janvier 2018 le Programme de lutte contre la violence fondée sur le sexe (VFS).
Le Programme de lutte contre la VFS vient compléter le Programme de promotion de la femme du Ministère; il aide les organismes actifs dans le domaine de la VFS à élaborer et à mettre en œuvre des pratiques prometteuses afin de combler les lacunes dans le soutien apporté aux personnes survivantes et à leur famille.
Bien que la violence peut toucher tout le monde, peu importe le sexe, l'âge, la culture, l'origine ethnique, le lieu géographique et les antécédents socioéconomiques, certaines populations sont plus à risque d'en être victime et se heurtent à des obstacles supplémentaires dans l'accès aux services nécessaires. Le Programme de lutte contre la VFS répond à ce besoin en servant à financer les organismes admissibles à l'échelle locale, régionale et nationale pour la réalisation de projets visant à combler les lacunes dans le soutien apporté à certains groupes de personnes survivantes. Ces derniers comprennent notamment les femmes autochtones et leur communauté ainsi que d'autres populations mal desservies, comme les enfants et les jeunes, les communautés LGBTQ2 et les personnes de la diversité sexuelle, les femmes en situation irrégulière, les réfugiées et les immigrantes, les personnes âgées, les femmes vivant dans une collectivité de langue officielle en situation minoritaire, les femmes vivant dans des collectivités nordiques, rurales ou éloignées, et les femmes handicapées.
Appel de concepts : Pratiques prometteuses pour aider les personnes survivantes et leur famille
En janvier 2018, la ministre Monsef a annoncé un financement de 20 millions de dollars pour un appel de concepts dans le cadre du nouveau Programme de lutte contre la VFS. Après le budget de 2018, le financement du Programme de lutte contre la VFS a plus que doublé de sorte qu'un plus grand nombre d'organismes, comme les centres d'aide aux victimes d'agressions sexuelles, sont mieux à même d'aider les groupes de population les plus susceptibles d'être victimes de violence.
Dans le cadre du Programme de lutte contre la VFS, on a mis à l'essai une approche novatrice pour soutenir les organismes communautaires, à savoir :
- une période de financement plus longue pouvant aller jusqu'à cinq ans;
- un processus de demande en deux étapes, qui réduit le fardeau administratif des organismes demandeurs. On exige moins d'information durant la phase initiale du concept, ce qui simplifie le processus de demande pour les organismes;
- un élargissement du bassin d'organismes admissibles pour inclure les syndicats et groupes de travailleuses et travailleurs, les provinces, les territoires, les municipalités et leurs agences, les organismes et les instituts de recherche, les centres d'expertise, les établissements d'enseignement (p. ex. universités, collèges, cégeps, écoles secondaires, commissions ou districts scolaires), ainsi que les établissements de santé publics, les hôpitaux et les prestataires de services de santé;
- l'essai et l'évaluation des pratiques prometteuses en vue d'obtenir des résultats visibles pour la population canadienne.
Projets au Manitoba
L'annonce d'aujourd'hui portait sur deux projets du Manitoba qui recevront jusqu'à 1 million de dollars chacun :
Ka Ni Kanichihk inc.
Titre du projet : Heart Medicine Lodge : pratique prometteuse pour aider les femmes autochtones victimes de violence sexuelle
Ce projet testera un programme de guérison existant, le Heart Medicine Lodge, en tant que pratique exemplaire pour soutenir les femmes autochtones victimes de violence fondée sur le sexe dans les collectivités rurales, nordiques et des Premières Nations du Manitoba. Le Heart Medicine Lodge offre des services de défense des droits et de soutien axés sur la culture aux femmes autochtones victimes d'agressions sexuelles et de violence fondée sur le sexe. Les services fournis englobent les cercles de partage, la défense des droits, les cérémonies traditionnelles, le soutien des Aînées et Aînés et les services de counseling.
Constitué en 2002, Ka Ni Kanichihk inc. est un organisme sans but lucratif situé à Winnipeg et dirigé par des Autochtones. Il offre des programmes et des services respectueux des différences culturelles, axés sur le mieux‑être global, et qui s'appuient sur les forces, la persévérance et la résilience inhérentes aux peuples autochtones. Ka Ni Kanichihk, qui signifie « celles et ceux qui mènent » aide les gens à s'aider eux‑mêmes, à établir des relations saines et à bâtir un avenir durable pour la collectivité.
Services à l'enfant et à la famille de la région de l'Ouest inc.
Titre du projet : Rétablissement du mieux‑être - Mino Ayaa Daa
Le projet testera la pratique prometteuse baptisée « Reclaiming our Voices » (reconquérir notre voix), un rassemblement de guérison culturel annuel axé sur la terre, pour régler les problèmes liés au manque d'accès à des services et ressources conformes à la culture pour les Premières Nations victimes de violence fondée sur le sexe.
Les Services à l'enfant et à la famille de la région de l'Ouest inc. est un organisme sans but lucratif situé à Erickson, au Manitoba, qui offre un éventail complet de services à l'enfance et à la famille à neuf collectivités autochtones de la région du Conseil tribal de la région de l'Ouest, à savoir : la protection de l'enfance, la réunification et le renforcement de la famille et des programmes de prévention. Au cours des 35 dernières années, cet organisme a mis sur pied diverses initiatives communautaires comme des traitements, des initiatives de prévention de la violence fondée sur le sexe, des initiatives de renforcement de la capacité communautaire, des services complets pour les jeunes, et des formations.
SOURCE Ministère des Femmes et de l'Égalité des genres
Braeson Holland, Attaché de presse, Cabinet de la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres, 343-549-8825; Valérie Haché, Agente des communications, Ministère des Femmes et de l'Égalité des genres, 819-420-8684
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