Le gouvernement du Canada vient en aide aux survivantes de violence fondée sur le sexe à Edmonton English
OTTAWA, le 15 mars 2019 /CNW/ - Il est essentiel d'éliminer la violence fondée sur le sexe si nous comptons réellement renforcer la classe moyenne et donner à toutes et tous les mêmes chances d'y accéder. Car lorsque les femmes, les filles et les membres de la diversité sexuelle sont libres de vivre pleinement leur vie en toute sécurité, l'ensemble de la population canadienne en bénéficie.
Aujourd'hui, l'honorable Amarjeet Sohi, ministre des Ressources naturelles et député d'Edmonton Mill, a annoncé au nom de l'honorable Maryam Monsef, ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l'Égalité des genres, qu'un organisme à Edmonton recevra des fonds fédéraux pour aider les survivantes de violence fondée sur le sexe. Le financement proviendra du Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe et bénéficiera notamment à des populations sous-desservies à l'heure actuelle, par exemple : les femmes autochtones et leurs communautés, l'enfance et la jeunesse, les femmes des communautés ethnoculturelles, la diversité sexuelle, y compris les personnes non binaires, ainsi que les femmes réfugiées, immigrantes ou en situation irrégulière, les aînées, les femmes des communautés de langue officielle en situation minoritaire, les femmes en situation de handicap, sans oublier les femmes des régions rurales, nordiques ou éloignées.
Basée à Edmonton, l'Association des femmes indo-canadiennes recevra 450 000 $ pour créer et tester une approche de dépistage de violence qui sera utilisée lors des visites à domicile par les services de protection de l'enfance, du personnel infirmier et d'autres professionnelles et professionnels auprès des femmes autochtones, des nouvelles arrivantes, des réfugiées, des femmes en situation irrégulière et des femmes des communautés ethnoculturelles. Cette approche tiendra compte à la fois des traumatismes et de la culture afin de permettre aux femmes de signaler la violence et de recevoir des services de soutien essentiels en toute sécurité.
L'an dernier, la ministre Maryam Monsef a annoncé un investissement de plus de 50 millions de dollars pour aider les survivantes de violence fondée sur le sexe et leur famille au Canada. Une soixantaine de projets communautaires seront financés grâce à ces fonds, dont le projet annoncé aujourd'hui.
Citations
« Au moyen de cet investissement, nous soutenons des organismes pour femmes comme l'Association des femmes indo-canadiennes, qui offrent des services essentiels aux survivantes de violence et à leur famille. L'enveloppe budgétaire a été décidée de concert avec des cheffes du mouvement des femmes, qui continuent d'éclairer par leurs judicieux conseils la mise en œuvre de la première stratégie canadienne pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe. Les cheffes de file ont réclamé plus d'argent, des sommes réparties sur de plus longues périodes pour répondre à la demande croissante de services, et des ressources pour soutenir les survivantes les plus marginales et sous-desservies. Elles ont aussi demandé une simplification de la procédure de demande de financement. Nous les avons entendues. La violence fondée sur le sexe est intolérable, quelle qu'en soit la forme, et nous continuerons de travailler avec les personnes survivantes, nos partenaires communautaires, le secteur privé et les autres paliers de gouvernement pour y mettre fin. »
L'honorable Maryam Monsef, C.P., députée
Ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l'Égalité des genres
« Nous sommes déterminés à tendre la main aux personnes dans le besoin. Les survivantes de violence fondée sur le sexe et leurs enfants font partie des membres vulnérables de cette collectivité, et notre gouvernement leur apporte son aide en veillant à ce qu'ils puissent recevoir un soutien qui tient compte de leur culture et de leurs traumatismes. »
L'honorable Amarjeet Sohi, C.P.
Ministre des Ressources naturelles
Député d'Edmonton Mill Woods
« Les femmes immigrantes sont aux prises avec des facteurs qui augmentent leur vulnérabilité à la violence et à la discrimination. Grâce à cette aide financière du gouvernement fédéral, nous serons en mesure de formuler des solutions qui tiennent compte des différences culturelles et de la réalité des nouvelles Canadiennes dans notre ville. »
Amrita Mishra, directrice des projets
Association des femmes indo-canadiennes
Les faits en bref
- En juin 2017, le ministère des Femmes et de l'Égalité des genres (auparavant Condition féminine Canada) a annoncé la toute première stratégie fédérale pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe.
- À ce jour, plus de 200 millions de dollars ont été investis dans le cadre de la stratégie pour prévenir la violence fondée sur le sexe, soutenir les personnes survivantes et leur famille, de même que pour créer des systèmes juridiques et judiciaires mieux adaptés.
- L'appel de concepts Pratiques prometteuses pour aider les personnes survivantes et leur famille représente le financement le plus important à ce jour pour cette population cible dans toute sa diversité.
- Certains segments de la population sont plus vulnérables à la violence et peuvent être aux prises avec des obstacles particuliers, qui aggravent leur vulnérabilité (Statistique Canada, 2015).
Produits connexes
Document d'information
Le Programme de promotion de la femme du ministère des Femmes et de l'Égalité des genres
Suivant l'annonce d'Il est temps : La stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe, en juin 2017, le ministère des Femmes et de l'Égalité des genres (auparavant Condition féminine Canada) a créé le Programme de financement de la lutte contre la violence fondée sur le sexe (ci-après le Programme contre la VFS).
Lancé officiellement en janvier 2018, le Programme contre la VFS fait complément au Programme de promotion de la femme. Il finance des organismes qui interviennent dans le domaine de la VFS. Les fonds leur servent à élaborer et mettre en œuvre des pratiques prometteuses, de nature à combler les lacunes dans le soutien couramment offert aux personnes survivantes et à leur famille.
Bien que la violence touche les Canadiennes et Canadiens de tous âges, cultures, origines ethniques, lieux et horizons socioéconomiques, certains d'entre eux se butent à des obstacles additionnels au moment d'obtenir des services. Le Programme contre la VFS verse des fonds aux organismes admissibles qui souhaitent réaliser un projet local, régional ou national pour remédier aux lacunes dans le soutien offert à des populations qui sont sous-desservies à l'heure actuelle. Ces populations incluent : les femmes autochtones et leurs communautés, les personnes de la diversité sexuelle, notamment les personnes non binaires, de même que les femmes réfugiées, immigrantes ou en situation irrégulière, les aînées, les femmes des communautés de langue officielle en situation minoritaire, les femmes habitant une collectivité nordique, rurale ou éloignée, et les femmes en situation de handicap.
Appel de concepts : Pratiques prometteuses pour aider les personnes survivantes et leur famille
En janvier 2018, la ministre Monsef a annoncé l'affectation de 20 millions de dollars à un appel de concepts dans le cadre du Programme contre la VFS. Dans le foulée du budget de 2018, le gouvernement a plus que doublé le financement du jeune programme jusqu'à 50 millions de dollars, afin de permettre à un plus grand nombre d'organismes -- notamment des centres d'aides aux victimes d'agression sexuelle -- de venir en aide aux populations les plus vulnérables à cette violence.
Le Programme contre la VFS a fait l'essai d'une approche novatrice pour faciliter l'accès de financement aux organismes communautaires. Cette approche se distingue de plusieurs façons :
- allongement de la période de financement, les projets pouvant durer cinq ans;
- une procédure de demande en deux étapes, qui réduit l'information initialement demandée aux organismes et allège donc leur fardeau;
- admissibilité étendue pour inclure les associations syndicales; les gouvernements provinciaux ou territoriaux et les municipalités, ainsi que leurs organismes; les organismes et les instituts de recherche, les centres d'expertise, les établissements d'enseignement (p. ex. : universités, collèges, cégeps, écoles secondaires, de même que les conseils, commissions et districts scolaires), les organismes de santé publique, les hôpitaux et les prestataires de services de santé;
- insistance sur l'essai et l'évaluation des pratiques prometteuses, afin de produire des résultats nets pour les Canadiennes et les Canadiens.
Association des femmes indo-canadiennes
Titre du projet : Culturally Appropriate and Safe Assistance through Home Visitation for Survivors of Violence -- CASA (les visites à domicile comme moyen d'apporter une aide sûre et respectueuse des différences culturelles aux survivantes de violence)
L'Association recevra 450 000 $ pour créer et tester une approche de dépistage de la violence qui sera utilisée lors des visites à domicile par les services de protection de l'enfance, du personnel infirmier et d'autres professionnelles et professionnels auprès des femmes autochtones, des nouvelles arrivantes, des réfugiées, des femmes en situation irrégulière et des femmes des communautés ethnoculturelles. Cette approche tiendra compte à la fois des traumatismes et de la culture afin de permettre aux femmes de signaler la violence et de recevoir des services de soutien essentiels en toute sécurité.
Fondée à Edmonton en 1984, l'Association des femmes indo-canadiennes est un organisme canadien à but non lucratif qui encourage la pleine participation des personnes immigrantes ou membres de minorités visibles à la vie économique, sociale et politique du pays. Ses principales activités incluent : services d'établissement, counseling d'intégration, groupes d'entraide et mobilisation de la communauté.
Liens connexes
- Le Programme de promotion de la femme du ministère des Femmes et de l'Égalité des genres
- Association des femmes indo-canadiennes (site en anglais seulement)
- Il est temps : La stratégie du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe
Suivez le ministère des Femmes et de l'Égalité des genres :
SOURCE Ministère des Femmes et de l'Égalité des genres
Braeson Holland, Attaché de presse, Cabinet de la ministre des Femmes et de l'Égalité des genres, 343-549-8825; Joshua Kirkey, Gestionnaire des communications corporatives et internes, Ministère des Femmes et de l'Égalité des genres, 819-420-6884
Partager cet article