Le gouvernement du Parti Québécois tente de modifier les droits d'accès à l'enseignement en anglais accordés au personnel militaire affecté temporairement au Québec - Le président de l'ACSAQ ne donne pas la note de passage au ministre Nicholson à l'égard de la défense du personnel militaire affecté au Québec English
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Association des commissions scolaires anglophones du Québec25 févr, 2014, 14:27 ET
MONTRÉAL, le 25 févr. 2014 /CNW Telbec/ - Le président David C. D'Aoust de l'Association des commissions scolaires anglophones du Québec (ACSAQ) a fait appel aujourd'hui au ministre de la Défense nationale, Rob Nicholson, pour ne pas être encore parvenu à intervenir au nom des familles de militaires affectés temporairement au Québec. Le droit d'accès à l'enseignement en anglais de ces familles pendant leur affectation militaire - protégé par la loi 101 à la demande expresse de l'ancien premier ministre René Lévesque - est maintenant remis en question par le gouvernement du Parti Québécois. « Malgré nos maintes interventions ponctuelles, le ministre Nicholson et son ministère ne se sont pas prononcés à la défense des familles des militaires au Québec. Nous croyons fermement que la loi ne contient aucune disposition limitant le droit particulier du personnel militaire, garanti par la loi 101, à l'enseignement en anglais au Québec lors de leur affectation temporaire. Des documents officiels provenant du ministère de monsieur Nicholson confirment que, de par sa nature, toute affectation militaire est temporaire. Ces personnes dévouées sont à l'emploi du ministère de la Défense nationale. Elles méritent plus que le silence du ministre. »
Au cours des derniers mois, l'ACSAQ a demandé publiquement au ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport de divulguer son projet manifeste de demander au personnel militaire désirant l'accès à l'enseignement en anglais quelle était la langue parlée à leur résidence permanente et les circonstances de leur affectation militaire. Ces questions ne sont aucunement pertinentes. Compte tenu de la nature dangereuse, imprévue et incertaine de leur affectation militaire, il n'y a aucune restriction à l'exemption temporaire accordée à ces personnes en ce qui concerne la fréquentation scolaire de leurs enfants. En automne dernier, le gouvernement du Parti Québécois a retiré le projet de loi nº 14, lequel visait à éliminer l'exemption militaire. Il a été obligé de le faire face à la pression publique. Depuis ce temps, l'ACSAQ a lancé l'alarme alors que le PQ tente de faire bureaucratiquement ce qu'il a manqué de faire législativement.
À l'heure actuelle, il y a quelque 750 élèves de familles militaires qui sont inscrits de façon temporaire aux écoles publiques anglophones. D'autres élèves sont en train de faire des demandes d'inscription, mais n'ont aucune réponse à savoir si et comment l'exemption sera appliquée. « Cela est tout à fait inacceptable, » de dire Stephen Burke, président de la Commission scolaire Central Québec, où la majorité de ces élèves sont inscrits. « Nos écoles offrent à ces enfants des services éducatifs de qualité en anglais et en français. Ils ont tout à fait le droit de poursuivre leurs études avec nous - un droit que leur employeur - le ministère de la Défense nationale - devrait nous aider à protéger. »
L'ACSAQ est la voix de l'enseignement public anglophone du Québec représentant quelque 100 000 élèves.
SOURCE : Association des commissions scolaires anglophones du Québec
Kim Hamilton
Directrice des communications et des projets spéciaux
514 919-3894
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