Le gouvernement du Québec accorde une aide financière de 71 034 $ au CERMIM pour la réalisation d'un projet porteur aux Îles-de-la-Madeleine
HAVRE-AUX-MAISONS, QC, le 16 août 2018 /CNW Telbec/ - Le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes (CERMIM) s'est vu accorder une aide financière gouvernementale de 71 034,10 $ par la société d'État RECYC-QUÉBEC pour la réalisation d'un projet porteur visant à améliorer la gestion des matières résiduelles sur le territoire des Îles-de-la-Madeleine. L'annonce en a été faite par la ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Mme Isabelle Melançon, lors d'une conférence de presse tenue en présence du député des Îles-de-la-Madeleine, M. Germain Chevarie, et des différents partenaires impliqués.
Le projet a été financé dans le cadre d'un appel de propositions visant à trouver des débouchés aux matières résiduelles du secteur des industries, commerces et institutions (ICI). Concrètement, ce projet vise à trouver des débouchés locaux pour deux matières, soit des cordages de bateau, générés en quantités importantes par l'industrie de la pêche, ainsi que des résidus de textile composé de polyester. Le projet consiste à faire différents tests pour développer des absorbants pétroliers à partir de ces matières, lesquels pourront être utilisés en remplacement des absorbants actuellement importés du continent. En plus de permettre une réutilisation locale de ces matières, favorisant ainsi la création d'une réelle économie circulaire, le projet contribuera à créer des emplois locaux, à réduire l'enfouissement de ces matières et à diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) qui y sont associées.
Faits saillants :
- La pêche est l'un des principaux moteurs économiques des Îles-de-la-Madeleine. Toutefois, cette industrie génère des matières résiduelles, dont 6 tonnes de cordages sur une base annuelle. Ces cordages sont actuellement transportés à plus de 1 000 kilomètres pour y être enfouis, ce qui engendre des coûts importants en plus de ne donner aucune valeur ajoutée à cette matière.
- La méthode de valorisation des cordages pourrait éventuellement être utilisée dans d'autres régions maritimes, alors que celle touchant les textiles pourrait être employée avec des vêtements ayant les mêmes propriétés absorbantes, et ce, à l'échelle du Québec.
- En plus de permettre la valorisation des cordages, ce projet vise un gisement estimé à environ 9 tonnes annuelles de textiles en polyester collectés par des organismes d'économie sociale, mais invendus ou rejetés pour cause de défauts.
Citations :
« Depuis ma nomination à titre de ministre de l'Environnement, j'ai répété à de nombreuses reprises que, si nous voulons un Québec vert et prospère, nous devons impérativement nous tourner vers l'économie circulaire. Nos matières résiduelles doivent être traitées et valorisées le plus près possible de l'endroit où elles sont produites. L'annonce d'aujourd'hui nous donne un très bel exemple des possibilités et des avantages qu'offre l'économie circulaire, et le tout mérite d'être salué. »
Isabelle Melançon, ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
« Je suis fier que le CERMIM, un centre de recherche dynamique des Îles-de-la-Madeleine, reçoive un soutien gouvernemental substantiel pour ce projet. Nous allons donc réduire la quantité de matières qui sortent des Îles et diminuer les émissions de gaz à effet de serre qui sont associées à leur transport et à leur élimination. Nous pourrons continuer d'aller encore plus loin dans la gestion de nos matières résiduelles. »
Germain Chevarie, député des Îles-de-la-Madeleine
« Nous souhaitons que le Québec devienne une figure de proue dans le domaine de la gestion responsable des matières résiduelles et, pour ce faire, nous devons être proactifs et miser sur l'innovation, comme le propose l'équipe du CERMIM. Ce projet, en plus d'être porteur pour la région, est prometteur pour tout le Québec. Il permet d'exploiter pleinement le potentiel incroyable de nos matières résiduelles et contribue à bâtir cette société moderne encore plus verte, innovante et performante vers laquelle nous souhaitons tendre. »
Sonia Gagné, présidente-directrice générale de RECYC-QUÉBEC
À propos des appels de propositions :
Appel de propositions visant les débouchés pour les matières résiduelles des industries, commerces et institutions (APDICI) :
Il vise les débouchés de matières résiduelles des industries, commerces et institutions (ICI). Il soutient des projets pilotes, des projets de démonstration et des initiatives stimulant ou consolidant les débouchés de mise en valeur des matières résiduelles du secteur ICI.
Autres projets soutenus : www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/entreprises-organismes/mieux-gerer/appels-propositions/appel-propositions-debouches-ici.
À propos de RECYC-QUÉBEC :
Soucieuse de faire du Québec un modèle de gestion novatrice et durable des matières résiduelles pour créer une société sans gaspillage, RECYC-QUÉBEC est une société d'État créée en 1990 et qui a pour objectif de promouvoir, de développer et de favoriser la réduction, le réemploi, la récupération et le recyclage de contenants, d'emballages, de matières ou de produits ainsi que leur valorisation dans une perspective de conservation des ressources.
Source : Julien Marcotte Attaché de presse Cabinet de la ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques Tél. : 418 521-3911 |
Information : Brigitte Geoffroy RECYC-QUÉBEC Ligne média : 514 351-7838 |
SOURCE Société québécoise de récupération et de recyclage
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