Le gouvernement du Québec consolide le réseau d'aires protégées dans la région de l'Abitibi-Témiscamingue
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Cabinet de la ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques08 août, 2018, 13:15 ET
VAL-D'OR, QC, le 8 août 2018 /CNW Telbec/ - Le gouvernement du Québec travaille à consolider le réseau d'aires protégées dans la région de l'Abitibi-Témiscamingue, où il occupera officiellement 8,0 % du territoire. Aujourd'hui, il a annoncé son intention d'attribuer le statut de réserve de biodiversité, un statut permanent de protection, à cinq milieux naturels de la région, ajoutant du même coup 482 km2 à leur superficie totale.
C'est ce qu'a annoncé aujourd'hui la ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Mme Isabelle Melançon. Elle se trouvait à Val-d'Or en compagnie du ministre responsable des Affaires autochtones, M. Geoffrey Kelley, ainsi que du député d'Abitibi-Est, M. Guy Bourgeois.
La région de l'Abitibi-Témiscamingue présente une richesse et une grande diversité sur le plan écologique. Tous ces territoires abritent une faune et une flore diversifiées, et leur répartition spatiale permet de protéger des échantillons variant de la sapinière à bouleau jaune à la sapinière à bouleau blanc.
Les cinq réserves de biodiversité qui deviendront permanentes sont les suivantes :
- La réserve de biodiversité Opasatica, d'une superficie de 334 km2;
- La réserve de biodiversité Kakinwawigak, d'une superficie de 243 km2;
- La réserve de biodiversité de la Moraine-d'Harricana, d'une superficie de 364 km2;
- La réserve de biodiversité du Marais-du-Lac-Parent, d'une superficie de 518 km2;
- La réserve de biodiversité des Dunes-de-la-Rivière-Attic, d'une superficie de 98 km2.
Les pourvoiries, zones d'exploitation contrôlée ou réserves fauniques qui sont situées dans l'une ou l'autre de ces aires protégées pourront poursuivre leurs activités de mise en valeur de la faune. En effet, de façon générale, les activités telles que la récréation, la chasse, la pêche et le piégeage sont permises dans ces aires protégées. Toutefois, aucune activité industrielle n'y est autorisée.
Citations :
« Notre gouvernement renforce ses acquis en matière d'aires protégées dans la région de l'Abitibi-Témiscamingue et pour l'ensemble du Québec. La constitution de ces aires protégées permettra de préserver de manière permanente et dans leur état naturel cinq territoires d'une grande valeur écologique. Le Québec pose là un geste concret pour contribuer aux efforts internationaux de protection de la diversité biologique. Les générations futures pourront bénéficier des actions concrètes que nous menons aujourd'hui! »
Isabelle Melançon, ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
« Par la désignation de ces aires protégées, notre gouvernement ajoute à la qualité de vie de toute la population, notamment celle des Premières Nations. Nous accordons une grande importance à la participation des communautés autochtones - qui possèdent des connaissances uniques et profondes du territoire qu'elles habitent - pour la mise en valeur des richesses naturelles du Québec. Je suis fier de faire partie d'un gouvernement qui veut atteindre ses objectifs en matière d'aires protégées, et je suis convaincu que c'est en poursuivant dans cette voie que nous bâtirons un avenir meilleur pour les prochaines générations. »
Geoffrey Kelley, ministre responsable des Affaires autochtones
« Dans la région, la nature est omniprésente, mais elle soutient un grand nombre d'activités. Il est donc important que certains milieux naturels y soient protégés intégralement. Cela assure une représentation des espèces typiques qu'on y retrouve dans le grand ensemble québécois, tout en garantissant aux générations futures qu'elles pourront profiter d'espaces exceptionnels où elles pourront, elles aussi, marcher, chasser, pêcher et observer les animaux, sans nuire à leur intégrité. »
Guy Bourgeois, député d'Abitibi-Est
Faits saillants :
- Les cinq réserves de biodiversité sont réparties sur le territoire des MRC de Témiscamingue et de La Vallée-de-l'Or, ainsi que sur le territoire de la ville de Rouyn-Noranda.
- La constitution de l'ensemble de ces réserves de biodiversité représente un geste concret du gouvernement du Québec pour mettre en œuvre la Convention sur la diversité biologique et pour contribuer à l'atteinte des objectifs d'Aichi en matière d'aires protégées, dont l'une des cibles consiste à augmenter respectivement à 10 et à 17 % d'ici 2020 la superficie des zones marines et terrestres faisant l'objet de mesures de protection.
- Pour chacun de ces territoires, un plan d'action est en élaboration afin de traduire en actions concrètes les objectifs de conservation et de mise en valeur du plan de conservation de chacune de ces aires protégées. Cette étape sera franchie avec la participation des acteurs concernés par ces territoires, au sein de comités de conservation et de gestion. Une fois ces plans d'action préparés, les diverses actions qu'ils prévoient seront réalisées, notamment en vue d'une meilleure connaissance de ces territoires, de leur gestion et de leur valorisation.
Liens connexes :
Les plans de conservation des réserves de biodiversité peuvent être consultés dans le site Web du ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques à l'adresse suivante : www.mddelcc.gouv.qc.ca/biodiversite/reserves-bio/.
Sources : |
Information : |
Julien Marcotte |
Relations avec les médias |
Chantal Gauvin |
|
Sandra Ataman |
SOURCE Cabinet de la ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
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