Le Gouvernement du Québec prolonge le mandat de la commission d'enquête
Nouvelles fournies par
Cabinet du ministre responsable des Affaires autochtones09 févr, 2018, 14:12 ET
Commission d'enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec : écoute, réconciliation et progrès
QUÉBEC, le 9 févr. 2018 /CNW Telbec/ - Le Gouvernement du Québec répond favorablement à la demande de prolongation de la Commission d'enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec : écoute, réconciliation et progrès. La tâche de la Commission est délicate, et le gouvernement se doit d'accorder à chaque témoin le temps qu'il faut pour partager son histoire.
Dès la mise en place de la Commission, le Gouvernement du Québec s'est engagé à offrir sa pleine et entière collaboration. Cette collaboration est réaffirmée, aujourd'hui, par la prolongation du mandat de la Commission. Ainsi, cette dernière sera en mesure de poursuivre ses séances d'information, ses visites de courtoisie dans les différentes communautés autochtones ainsi que la tenue d'audiences afin d'accueillir plusieurs autres témoignages, d'analyser la preuve entendue, de produire son rapport définitif et de faire des recommandations sur l'ensemble des éléments du mandat que lui a confié le gouvernement, et ce, jusqu'en septembre 2019. Il importe de rappeler que la Commission vise à enquêter, à constater les faits et à formuler des recommandations quant aux actions correctives concrètes et efficaces à mettre en place par le Gouvernement du Québec et par les autorités autochtones. Le travail est déjà bien amorcé : la Commission a entendu 131 témoignages provenant de représentantes et représentants d'organisations autochtones et d'institutions publiques ainsi que de spécialistes en milieu autochtone.
Citation :
« Nous acquiesçons à la demande du commissaire Viens qui nous a fait part de la nécessité de prolonger le mandat afin d'entendre le plus grand nombre de témoignages possible. Vu la quantité de thèmes qui ont émané des audiences, il s'avère essentiel de poursuivre le dialogue et la réflexion si nous voulons trouver de véritables solutions durables pour les communautés afin d'améliorer les relations entre les Autochtones et certains services publics du Québec. Dans l'optique d'améliorer leurs conditions de vie, je suis convaincu que cette prolongation de 10 mois sera au bénéfice de tous. »
Geoffrey Kelley, ministre responsable des Affaires autochtones
« Le but de la Commission est de repérer et de documenter des problèmes réels qui affectent le climat de confiance entre les intervenantes et intervenants des services publics et les communautés autochtones. Je suis particulièrement fière de l'équipe dévouée mise en place et du travail accompli jusqu'à maintenant. Toutes et tous conviennent que l'ampleur des travaux et du territoire à couvrir nécessite de prolonger le mandat de la Commission. »
Stéphanie Vallée, ministre de la Justice
Faits saillants :
- La commission Viens a été mise en place pour répondre à la volonté du Gouvernement du Québec de repérer les causes sous-jacentes à toute forme de violence, de discrimination systémique et de traitements différentiels qui pourrait exister à l'égard des femmes et des hommes autochtones lorsqu'ils ont recours à certains services publics au Québec.
- Précisons que le Secrétariat aux affaires autochtones, le ministère de la Justice, le ministère de la Santé et des Services sociaux, des représentantes et représentants de la protection de la jeunesse, le ministère de la Sécurité publique, la Sûreté du Québec, le Directeur des poursuites criminelles et pénales ainsi que le Secrétariat à la condition féminine ont déjà été entendus à la commission Viens.
- Durant sa première année d'activité, la Commission a pu tenir 47 jours d'audience et faire entendre 131 témoins. La majorité de ses témoins avaient un profil d'experts ou de représentants officiels en matière de questions autochtones et de services publics.
- De mai à décembre 2017, 62 sessions d'information et 19 visites de courtoisie ont été organisées dans les communautés. Cette approche s'est avérée gagnante : plus de 350 dossiers d'enquête ont été ouverts et plus d'une centaine ont été transférés de l'équipe d'enquête à l'équipe juridique en vue de préparer des témoignages.
Sources : |
Chantal Gauvin Directrice des communications Cabinet du ministre responsable 581 305-4278
Isabelle Marier-St-Onge Attachée de presse Cabinet de la Ministre de la Justice et Procureure générale Téléphone : 581 991-1065 |
SOURCE Cabinet du ministre responsable des Affaires autochtones
Chantal Gauvin, Directrice des communications, Cabinet du ministre responsable des Affaires autochtones, 581 305-4278; Isabelle Marier-St-Onge, Attachée de presse, Cabinet de la Ministre de la Justice et Procureure générale, Téléphone : 581 991-1065
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