Le gouvernement du Québec rend public le rapport du juricomptable concernant l'abattoir Levinoff-Colbex
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Cabinet du vice-premier ministre et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation18 févr, 2014, 17:53 ET
QUÉBEC, le 18 févr. 2014 /CNW Telbec/ - Le gouvernement du Québec rend public le rapport de juricomptabilité faisant suite à l'enquête réalisée au courant de l'année 2013 par la firme KPMG, à la demande du ministère des Finances et de l'Économie, concernant l'abattoir Levinoff-Colbex.
Quelques faits saillants
- L'acquisition par la Fédération des producteurs de bovins du Québec des actifs de l'abattoir Levinoff-Colbex, a résulté d'une rencontre tenue le 2 décembre 2004 à la demande de l'ancienne ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, Mme Françoise Gauthier.
- Une entente de principe a été conclue au cours de cette rencontre et les membres du comité interministériel créé par la suite avaient jugé la transaction risquée; toutefois, ils n'ont pu modifier les paramètres de cette entente.
- Le prix d'acquisition (62,5 M$) se situait dans la fourchette établie pour la juste valeur marchande, compte tenu du contexte de crise dans lequel s'inscrivait le marché des bovins à l'époque.
- Des « extras » se sont ajoutés au prix initial d'acquisition. Ces « extras » ont rendu difficile la rentabilité de l'abattoir. Ces suppléments concernaient notamment la rémunération non comprise dans l'entente, des bonis non conformes à la convention, le financement d'activités de promotion par l'entremise d'une société, de même que la rémunération versée à une société pour la classification et la fixation hebdomadaire du prix des bovins.
- Profitant de la compétition entretenue par des abattoirs ontariens, un réseau parallèle d'approvisionnement en bovins de réforme s'était mis en place, ce qui a forcé l'abattoir Levinoff-Colbex à payer les bovins transitant par ce réseau à un prix plus élevé que celui du réseau des encans.
« Ce rapport met en lumière un fait : l'aveuglement du gouvernement libéral aura coûté cher aux contribuables québécois et aux producteurs agricoles. Des millions de dollars ont été engloutis dans ce fiasco parce que le gouvernement précédent n'a pas agi avec diligence, préférant fermer les yeux, alors que nos producteurs se trouvaient dans une situation de vulnérabilité », a conclu le vice-premier ministre et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. François Gendron.
SOURCE : Cabinet du vice-premier ministre et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation
Source et information :
Maxime Couture
Attaché de presse
Cabinet du vice-premier ministre
et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries
et de l'Alimentation
Tél. : 418 380-2525
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