Le gouvernement Harper investit dans des initiatives de lutte contre l'itinérance au moyen de l'approche Logement d'abord dans la région d'Edmonton English
EDMONTON, le 2 juill. 2014 /CNW/ - Le gouvernement Harper verse plus de 32 millions de dollars à Homeward Trust Edmonton pour permettre à cet organisme de lutter contre l'itinérance dans la région d'Edmonton, notamment au moyen de Logement d'abord, une approche éprouvée fondée sur des données probantes visant à réduire l'itinérance. La ministre de la Santé, ministre responsable du Nord de l'Alberta et députée d'Edmonton-Spruce Grove, l'honorable Rona Ambrose, en a fait l'annonce aujourd'hui au nom de la ministre d'État (Développement social), l'honorable Candice Bergen, au Homeward Trust Edmonton.
L'approche Logement d'abord est la pierre angulaire de la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance (SPLI) renouvelée du gouvernement, qui vise à aider les sans-abri à se stabiliser de façon durable en les installant d'abord dans des logements permanents et en leur offrant ensuite un soutien supplémentaire pour des problèmes sous-jacents, comme la toxicomanie et les troubles de santé mentale. L'objectif est de faire en sorte que ces personnes deviennent autonomes et soient des membres actifs de la société.
Homeward Trust Edmonton reçoit ce financement sur cinq ans pour la réalisation de projets visant à prévenir et à réduire l'itinérance dans sa collectivité, notamment pour des projets qui visent à répondre aux besoins des Autochtones sans abri.
Les faits en bref
- L'approche Logement d'abord, qui a été lancée le 1er avril 2014, sera mise en œuvre progressivement dans l'ensemble du pays au cours des deux prochaines années et selon des cibles de financement précises et en fonction des diverses capacités et ressources des collectivités.
- Le 8 avril dernier, la Commission de la santé mentale du Canada a publié le rapport final du projet Chez soi/At Home, la plus importante étude du genre. Ce rapport renferme des données qui démontrent clairement que Logement d'abord est un moyen efficace de réduire l'itinérance.
- Au cours de l'étude de la Commission, les participants du groupe Logement d'abord sont demeurés en moyenne 73 p. 100 de leur temps dans un logement stable, comparativement à 32 p. 100 pour les participants du groupe ayant reçu les soins habituels.
- L'étude a montré que Logement d'abord est un investissement financier sensé qui peut entraîner des économies considérables. Chez les participants qui avaient le plus souvent recours aux services d'urgence et aux services sociaux, chaque tranche de 10 $ investis a mené à des économies moyennes de 21,72 $ pour le gouvernement.
- Depuis le lancement de la SPLI en avril 2007, quelque 32 000 Canadiens sans abri ou vulnérables à l'itinérance ont profité de possibilités de faire des études ou de recevoir de la formation, environ 32 000 ont reçu de l'aide pour se trouver un emploi, et plus de 5 600 nouvelles places ont été créées dans des refuges.
Citations
« Nous sommes heureux de nous associer à Homeward Trust Edmonton pour mettre en œuvre l'approche Logement d'abord. Grâce à cette nouvelle approche, nous pouvons abandonner le modèle de crise utilisé pour la gestion de l'itinérance et nous efforcer d'éliminer complètement l'itinérance, de bâtir des collectivités plus solides et de garantir la prospérité à long terme du Canada. »
- L'honorable Rona Ambrose, ministre de la Santé et ministre responsable du Nord de l'Alberta
« Notre gouvernement prête main-forte aux Canadiens afin de répondre à leurs besoins de logement et de les aider à sortir du cycle de l'itinérance et de la pauvreté. Nous sommes heureux de nous associer à Homeward Trust Edmonton afin d'offrir aux personnes sans abri ou à risque de le devenir un accès accru à un logement et à des services de soutien ».
- Laurie Hawn, députée d'Edmonton-Centre
« Cette annonce constitue, de la part du gouvernement fédéral, un solide engagement à régler les problèmes urgents liés au logement abordable au sein de notre collectivité. Elle démontre que celui-ci comprend qu'une augmentation du nombre d'options de logement offertes aux habitants d'Edmonton sera essentielle en vue de gérer notre croissance au cours de la prochaine décennie. J'espère avoir l'occasion de continuer à travailler de concert avec le gouvernement fédéral pour élaborer un modèle de financement à long terme qui nous aidera à accroître les options en matière de logement abordable pour les Edmontoniens. »
- Don Iveson, maire d'Edmonton
« Nous sommes ravis que le gouvernement du Canada ait renouvelé son investissement dans la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance. L'approche Logement d'abord fonctionne et change la vie de beaucoup de personnes. Grâce au soutien du gouvernement, nous serons en mesure d'aider de nombreux Edmontoniens qui ont connu l'itinérance ou qui sont vulnérables à cette situation à trouver un logement et à jouir d'une meilleure qualité de vie. »
- Susan McGee, directrice générale, Homeward Trust Edmonton
« Le renouvellement de la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance par le gouvernement, associé au passage à Logement d'abord, est une excellente nouvelle. Les résultats du projet Chez soi/At Home démontrent clairement que l'approche Logement d'abord fonctionne au Canada. Une maison est bien plus qu'un simple toit au-dessus de la tête. Elle représente la dignité, la sécurité et, surtout, l'espoir ».
- Louise Bradley, présidente-directrice générale de la Commission de la santé mentale du Canada
Liens connexes
Document d'information
Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance
La Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance (SPLI) est un programme communautaire unique qui vise à prévenir et à réduire l'itinérance en offrant un financement et un soutien directs à 61 collectivités désignées, à des communautés autochtones ainsi qu'à des collectivités rurales et éloignées dans l'ensemble des provinces et des territoires, afin de les aider à lutter contre l'itinérance.
Dans le Plan d'action économique de 2013, le gouvernement a renouvelé la SPLI en y affectant près de 600 millions de dollars sur cinq ans, jusqu'en mars 2019, et en adoptant l'approche Logement d'abord.
Jusqu'à récemment, la façon la plus commune de lutter contre l'itinérance au Canada et dans un grand nombre de pays développés était d'appliquer un modèle de « crise ». Ce modèle dépend grandement des refuges et d'autres interventions d'urgence. Typiquement, les personnes doivent d'abord suivre une série de traitements et prouver qu'elles sont sobres avant qu'on leur offre un logement. C'est une méthode coûteuse et inefficace à long terme.
En effet, sans logement stable, il est beaucoup plus difficile de suivre des programmes de traitement et de gérer les problèmes de santé mentale et physique. Cette approche entraîne donc des coûts élevés pour les services de logement d'urgence, les hôpitaux, les refuges, les pénitenciers et bien d'autres services d'intervention d'urgence.
En revanche, dans le cadre de l'approche Logement d'abord, on s'assure d'abord que les personnes ont un logement avant de leur fournir le soutien dont elles ont besoin pour se stabiliser. La mise en œuvre de l'approche dans d'autres pays a montré que cette méthode est prometteuse.
En 2008, sous le leadership du premier ministre Stephen Harper, le gouvernement a versé 110 millions de dollars à la Commission de la santé mentale du Canada pour mener sa propre étude de référence. Les résultats ont révélé que Logement d'abord :
- met rapidement un terme à l'itinérance et entraîne d'autres résultats positifs pour la qualité de vie;
- représente un investissement financier sensé qui peut entraîner des économies considérables. Chez les participants qui avaient le plus souvent recours aux services d'urgence et aux services sociaux, chaque tranche de 10 $ investis a mené à des économies moyennes de 21,72 $ pour le gouvernement;
- fonctionne à long terme. Au cours de l'étude, les participants du groupe Logement d'abord sont demeurés en moyenne 73 % de leur temps dans un logement stable, comparativement à 32 % pour les participants du groupe ayant reçu les soins habituels.
En général, les participants à l'étude étaient moins susceptibles d'avoir des démêlés avec la justice, et ceux qui recevaient à la fois des services de logement et de soutien affichaient plus de signes de rétablissement que ceux qui n'en recevaient pas.
Modèle de l'entité communautaire
Le financement de la SPLI est distribué aux collectivités admissibles principalement au moyen du modèle de l'entité communautaire, sauf dans quelques cas pour le volet Itinérance dans les collectivités rurales et éloignées, comme par exemple au Nunavut et aux Territoires du Nord-Ouest, dont les fonds sont versés par Service Canada. Au Québec, la SPLI est mise en œuvre dans le cadre d'une entente Canada-Québec qui respecte les compétences et les priorités des deux gouvernements en matière de lutte contre l'itinérance.
En vertu du modèle de l'entité communautaire, le gouvernement fédéral confie à un organisme communautaire, qui est souvent l'administration municipale de la collectivité, le soin de choisir et d'administrer les projets locaux approuvés dans le cadre de la SPLI. Toutes les demandes de financement doivent être soumises à l'entité communautaire. De plus, un comité consultatif communautaire ou un comité consultatif régional composé d'un vaste éventail d'intervenants locaux évalue toutes les demandes de financement et font des recommandations à l'entité communautaire.
Mise en œuvre de la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance renouvelée
La SPLI renouvelée comprend trois volets de financement visant à aider les collectivités de l'ensemble du Canada à lutter contre l'itinérance. L'approche Logement d'abord, sur laquelle repose la SPLI renouvelée, sera mise en œuvre de manière progressive selon des cibles de financement précises et en fonction de la capacité et des ressources des diverses collectivités.
1) Volet Collectivités désignées
Au total, 61 collectivités sélectionnées dans l'ensemble du Canada (y compris au Québec) où l'itinérance est un problème important peuvent recevoir du financement continu pour combattre l'itinérance. Ces collectivités, qui sont principalement des centres urbains, doivent obtenir un financement équivalent de la part d'autres sources sous forme de contributions. Les projets financés doivent répondre aux priorités établies dans le cadre d'un processus de planification communautaire.
- À partir du 1er avril 2015, les plus grandes collectivités désignées devront investir au moins 65 % du financement reçu pour le volet Collectivités désignées de la SPLI dans des activités de l'approche Logement d'abord.
- À partir du 1er avril 2016, les autres collectivités désignées qui reçoivent plus de 200 000 $ en financement de la SPLI devront investir au moins 40 % du financement reçu pour le volet Collectivités désignées dans des activités de l'approche Logement d'abord.
- Les collectivités désignées qui reçoivent moins de 200 000 $ en financement de la SPLI ou les collectivités du Nord seront invitées à mettre en œuvre l'approche Logement d'abord, mais ne seront pas tenues de respecter des cibles établies.
* Les discussions concernant l'entente Canada-Québec sur la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance de 2014-2019 sont en cours.
2) Volet Itinérance chez les Autochtones
Dans le cadre du volet de financement Itinérance chez les Autochtones, la SPLI noue des partenariats avec des groupes autochtones pour s'assurer que les services répondent aux besoins particuliers des Autochtones sans abri qui vivent à l'extérieur des réserves en région urbaine et rurale.
- À compter du 1er avril 2016, les collectivités qui reçoivent plus de 200 000 $ en financement de la SPLI devront investir au moins 40 % du financement reçu pour le volet Itinérance chez les Autochtones dans des activités de l'approche Logement d'abord.
- Les collectivités qui reçoivent moins de 200 000 $ en financement de la SPLI pour le volet Itinérance chez les Autochtones seront invitées à mettre en œuvre l'approche Logement d'abord, mais ne seront pas tenues de respecter des cibles établies.
Les besoins particuliers des Premières Nations, des Inuits, des Métis et des Autochtones non inscrits sont pris en compte. Les Autochtones sans abri ou vulnérables à l'itinérance qui vivent à l'extérieur des réserves peuvent également accéder aux services dans le cadre des volets de financement Collectivités désignées et Itinérance dans les collectivités rurales et éloignées
3) Volet Itinérance dans les collectivités rurales et éloignées
Le volet de financement Itinérance dans les collectivités rurales et éloignées de la SPLI sert à financer des projets dans les régions rurales et éloignées du Canada, à l'extérieur des 61 collectivités désignées.
- Le volet a deux niveaux fondés sur la population. La priorité est accordée aux projets menés dans des collectivités ayant une population d'au plus 25 000 habitants (niveau 1).
- Pour que le plus grand nombre possible de collectivités dans l'ensemble du pays aient accès au financement de la SPLI, des activités menées dans de plus grandes collectivités non désignées comptant plus de 25 000 habitants (niveau 2) peuvent également être financées, si des fonds sont disponibles.
SOURCE : Plan d'action économique du Canada
Michael Bolkenius
Cabinet de l'honorable Rona Ambrose
Ministre fédérale de la Santé
613-957-0200
Bureau des relations avec les médias
Emploi et Développement social Canada
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