Le gouvernement libéral et la CAQ refusent d'appuyer une motion s'opposant au changement de dénomination du pont Champlain
QUÉBEC, le 4 nov. 2014 /CNW Telbec/ - Le député de Verchères et porte‑parole de l'opposition officielle en matière d'affaires intergouvernementales canadiennes, Stéphane Bergeron, dénonce le refus du gouvernement libéral et de la CAQ d'appuyer une motion s'opposant au changement unilatéral de dénomination du pont Champlain, comme le laisse entendre le gouvernement fédéral.
« Ottawa semble vouloir changer le nom du pont Champlain sans consulter les Québécois. Le premier ministre Philippe Couillard a d'abord dit que c'était au fédéral de décider, tout en se montrant ouvert à l'idée. Aujourd'hui, il a reculé en voyant la controverse malheureusement soulevée par cette question et a mis le gouvernement fédéral en garde. Puis, contre toute attente, son gouvernement a refusé d'appuyer notre motion. Qu'en est-il exactement? Peut-on savoir où loge le premier ministre? Avec quelle partie de la motion le gouvernement n'est-il pas d'accord? Est-ce parce qu'il craint d'indisposer le fédéral? », a questionné Stéphane Bergeron.
La motion de l'opposition officielle, refusée par la CAQ et les libéraux, se lit comme suit :
« Que l'Assemblée nationale s'oppose au changement unilatéral de dénomination du pont Champlain par le gouvernement fédéral;
Que l'Assemblée nationale rappelle que Samuel de Champlain est un personnage incontournable de l'histoire du Québec;
Que l'Assemblée nationale rappelle que Samuel de Champlain est le fondateur de la Nouvelle‑France et celui qui a ancré pour l'avenir la présence française en Amérique;
Et qu'elle souligne sa vision, sa droiture, sa détermination et son respect des Premières Nations. »
Le député a tenu par ailleurs à souligner le grand respect qu'il a pour Maurice Richard. « Ce n'était pas qu'un hockeyeur de grand talent; il fut un homme d'exception, qui a marqué plusieurs générations de Québécois par sa détermination et son courage, et qui leur a permis de relever la tête. Il est tout à fait approprié d'honorer sa mémoire. Toutefois, gommer le nom du fondateur de la Nouvelle‑France est une erreur et un affront à la mémoire de ce personnage central de l'histoire du Québec », a conclu Stéphane Bergeron.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
Partager cet article