Le gouvernement répond à l'annonce de l'AFPC concernant la possibilité d'une grève à nos frontières à partir de vendredi English
OTTAWA, ON, le 5 juin 2024 /CNW/ - Il y a 2 jours, le gouvernement du Canada et l'Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) ont amorcé des négociations par voie de médiation dans le but de conclure une entente sur le renouvellement de la convention collective du groupe Services frontaliers. Hier, l'AFPC a annoncé qu'elle entamera une grève si ses revendications à la table de négociation ne sont pas satisfaites d'ici le vendredi 7 juin à 16 h.
La négociation est un processus de concessions mutuelles. Le gouvernement est prêt à faire des concessions, mais chaque partie doit y mettre du sien. Les Canadiens et Canadiennes s'attendent à ce que ces questions en suspens soient réglées rapidement à la table de négociation, et l'annonce des interruptions de travail nuit au processus de négociation. Il est décevant que l'AFPC ait brandi la menace d'interruptions de travail alors que nous souhaitons vivement négocier et parvenir à une entente équitable en négociant de bonne foi.
Même si le groupe Services frontaliers sera en position de grève légale à compter du 6 juin, 90 % des agents et agentes des services frontaliers de première ligne occupent des postes de services essentiels et doivent continuer à fournir des services frontaliers sans interruption afin d'assurer la sécurité du public. Bien que le gouvernement respecte pleinement le droit de se rassembler et de manifester légalement, les moyens de pression illégaux ne seront pas tolérés.
Les fonctionnaires du groupe Services frontaliers fournissent des services importants aux Canadiens et Canadiennes, et le gouvernement s'engage pleinement à conclure une entente qui soit équitable pour ces personnes et raisonnable pour les contribuables, tout comme les ententes similaires déjà conclues avec 17 unités de négociation et couvrant plus de 80 % de la fonction publique.
Les faits en bref
- Le groupe Services frontaliers comprend environ 11 000 postes à l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), qui sont principalement liés à la planification, à l'élaboration, à la mise en œuvre ou à la gestion de l'inspection et du contrôle des personnes et des marchandises qui entrent au Canada. Environ 9 500 personnes sont représentées au sein du groupe Services frontaliers.
- En vertu de la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral, les agents et agentes des services frontaliers qui occupent des postes de services essentiels ne peuvent pas faire la grève du zèle ni ralentir intentionnellement le traitement aux frontières. L'Agence des services frontaliers du Canada prendra des mesures disciplinaires progressives ou d'autres mesures contre des titulaires de postes de services essentiels qui prennent part à des moyens de pression illégaux.
Liens connexes
- Rapport de la Commission de l'intérêt public pour le groupe Services frontaliers
- Perturbation du travail et postes essentiels, exclus et non représentés
- Le processus de négociation collective
Déclarations précédentes
- Le gouvernement du Canada et l'Alliance de la Fonction publique du Canada entreprennent la médiation pour le groupe Services frontaliers (3 juin 2024)
- La Commission de l'intérêt public recommande à l'employeur et à l'AFPC de reprendre immédiatement les négociations collectives afin de conclure une entente pour le groupe Services frontaliers (30 mai 2024)
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SOURCE Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
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