Le gouvernement répond absent à l'appel des étudiants
MONTRÉAL, le 21 juin 2012 /CNW Telbec/ - Après un ultimatum de 72 heures, le gouvernement de Jean Charest répond négativement à l'appel des étudiants à entreprendre la voix de la médiation pour mettre fin au conflit étudiant. Pour la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), cette réponse démontre de la volonté du Parti libéral du Québec (PLQ) de faire perdurer volontairement le conflit étudiant à des fins politiques. « Comment M. Charest peut-il parler de responsabilité quand son gouvernement claque la porte des négociations et qu'il refuse ensuite un processus crédible pouvant mettre fin à la crise? Si le gouvernement ne prend pas la responsabilité de régler le conflit, je me demande bien qui pourra le faire », questionne Éliane Laberge, présidente de la FECQ.
Rappelons que le 18 juin, la FECQ faisait un appel à la médiation, seule solution selon elle pour mettre fin au conflit que traverse le Québec depuis plus de quatre mois.
Malgré cette fermeture, la FECQ garde le cap. Elle promet que la mobilisation et les actions de sensibilisation se multiplieront au cours de l'été. Par ailleurs, l'exécutif national de la FECQ sera en Lac à l'Épaule afin de peaufiner son plan d'action estival et sa stratégie pour la reprise des cours. Plus de détails seront ainsi dévoilés le 29 juin. « Malgré les vacances, la saison estivale sera très active. On peut s'attendre à un été étudiant. Nous invitons d'ailleurs tous les citoyen à se mobiliser contre la hausse des frais de scolarité, mais aussi contre la fermeture du gouvernement quant à la recherche de solution pour mettre fin au conflit », poursuit Mme Laberge.
La FECQ reste ouverte à la résolution du conflit et invite le gouvernement à revenir à la raison en acceptant d'écouter la voix de la population. Rappelons qu'un sondage Léger Marketing lancé le 18 juin révèle que 71% de la population pense que le gouvernement devrait accepter la médiation. « Le gouvernement Charest avait deux choix: celui d'accepter la médiation et de régler le conflit à tête reposée ou celui d'utiliser le conflit à des fins politiques et électorales. Il a malheureusement fait le choix d'instrumentaliser le conflit et il devra en porter l'odieux si une session est de nouveau perturbée », conclut la présidente de la FECQ.
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente plus de 80 000 étudiants réunis dans 23 associations étudiantes présentes sur l'ensemble du territoire québécois. Depuis 21 ans, elle défend et promeut les droits et intérêts des étudiants des cégeps.
Charlotte Watson, coordonnatrice aux relations et communications, FECQ, bur. 514-396-3320, cell. 514-554-0576, courriel : [email protected], twitter : @charlottewats
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