Le gouverneur de la Banque du Canada, Stephen S. Poloz, traite du retour à une croissance naturelle de l'économie canadienne English
VANCOUVER, le 18 sept. 2013 /CNW/ - L'économie canadienne évolue vers le modèle de croissance autonome et autosuffisante dont elle a besoin pour revenir à la normale, et les investissements des entreprises deviendront de plus en plus solides à la faveur d'un regain de confiance au sein des entreprises, a affirmé le gouverneur de la Banque du Canada, Stephen S. Poloz, dans un discours prononcé aujourd'hui à Vancouver.
« Des données semblent indiquer que nous sommes sur le point de passer d'une amélioration de la confiance à une expansion des capacités », a déclaré le gouverneur devant les membres de la Chambre de commerce de Vancouver. « Une hausse de l'investissement implique un plus grand nombre de nouveaux emplois créés. Elle implique plus de capital et de meilleurs outils pour les travailleurs et, partant, une amélioration de la productivité du travail. »
Le gouverneur Poloz a abordé les trois questions relatives à l'économie qui préoccupent de nombreux Canadiens : comment le pays renouera avec une croissance économique naturelle, à quoi ressemblera l'économie à ce moment-là et quels indicateurs signaleront qu'elle est sur la bonne voie.
« Je m'attends à ce que l'économie canadienne retourne à la normale et retrouve un modèle de croissance naturelle - différent de l'activité économique des six dernières années qui a été stimulée par les politiques mises en œuvre, notamment des taux d'intérêt historiquement bas », a indiqué M. Poloz. « La croissance naturelle sera autonome et autosuffisante, et l'économie progressera au même taux que son potentiel, à la faveur de l'accroissement de sa capacité de production. »
Le gouverneur a réitéré l'engagement de la Banque du Canada à mener la politique monétaire de façon appropriée et compatible avec l'atteinte de la cible d'inflation de 2 %.
« Sous l'effet du redressement de la demande mondiale et du renforcement de la croissance des investissements, on devrait observer une augmentation du taux d'accroissement de la production potentielle, autrement dit une accélération du rythme auquel l'économie canadienne peut croître sans exercer de pressions sur l'inflation », a précisé le gouverneur Poloz. « Le message à retenir est que l'économie devrait être en mesure de soutenir un rythme d'activité plus élevé sans attiser l'inflation lorsque l'investissement s'inscrit en hausse. Une telle réaction endogène du potentiel de production à une hausse de la demande serait naturelle étant donné la marge de capacités inutilisées au sein de notre marché du travail. »
SOURCE : Banque du Canada
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