Le groupe bouddhiste de la SGI fait entendre la voix des jeunes, des communautés religieuses et des victimes lors de la réunion des parties au Traité d'interdiction nucléaire English
TOKYO, le 4 juill. 2022 /CNW/ - Du 21 au 23 juin, lors de la première réunion historique des États parties au Traité des Nations unies sur l'interdiction des armes nucléaires (TIAN), qui s'est tenue à Vienne, en Autriche, la Soka Gakkai International (SGI) s'est jointe à des groupes de la société civile appelant à l'universalisation du Traité, en organisant conjointement des ateliers mettant en lumière les perspectives des communautés touchées et des jeunes.
Hirotsugu Terasaki, directeur général de la SGI pour la paix et les questions mondiales, a déclaré : « En cette période de menace existentielle, tous ceux qui sont réunis ici ont affirmé catégoriquement que les armes nucléaires sont moralement et légalement inacceptables. Nous nous félicitons de la déclaration et du plan d'action de Vienne et sommes déterminés à poursuivre nos efforts pour renforcer l'efficacité de ce traité novateur. »
Les voix des hibakusha ont été une force galvanisante tout au long des discussions. Le 21 juin, la SGI a coparrainé un événement parallèle portant sur l'assistance aux victimes, l'assainissement de l'environnement et la coopération internationale, conformément aux articles 6 et 7 du traité, avec le ministère des Affaires étrangères du Kazakhstan, la mission permanente de Kiribati auprès des Nations unies et la Nuclear Age Peace Foundation.
Parmi les conférenciers figuraient des survivants d'essais nucléaires à Semipalatinsk, au Kazakhstan, et un jeune activiste des Îles Marshall, site de 67 essais nucléaires. Rebecca Jovin, chef de bureau du Bureau des affaires de désarmement des Nations Unies (ONUDA) à Vienne, au nom d'Izumi Nakamitsu, sous-secrétaire général des Nations Unies pour les affaires de désarmement, a souligné les effets profondément néfastes de plus de 2 000 essais nucléaires effectués depuis 1945 en déclarant : « La participation en personne des collectivités touchées par les essais nucléaires nous rappelle concrètement pourquoi nous devons poursuivre l'élimination complète des armes nucléaires. »
Le 21 juin également, à la réunion des États parties jeunesse, la SGI et la campagne anti-nucléaire de Senzatomica en Italie ont organisé un atelier sur les mouvements éducatifs de base. Les jeunes ont discuté de la refonte du discours sur les armes nucléaires et des approches éducatives alternatives qui responsabilisent les apprenants. Regardez les entrevues avec les jeunes : https://twitter.com/sgi_info/status/1540163711448797185
La participante Sanya Rajpal de SGI-UK a commenté : « Nous devons briser la logique qui mène aux armes nucléaires et à toutes les formes de violence structurelle, et permettre aux individus de transformer cela dans leur propre vie et ensuite dans le monde. » La SGI et l'Institut international du désarmement de l'université Pace ont également coécrit un document de travail* sur l'éducation à la paix et au désarmement soulignant le rôle essentiel de l'éducation dans l'universalisation du TIAN.
Une déclaration commune interconfessionnelle*, présentée par Olivia Baro, représentante des jeunes de la Conférence des Églises du Pacifique, lors d'une session le 22 juin, a également appelé à une ratification plus large du traité. Elle a été signée par la SGI et un total de 144 organisations de diverses traditions religieuses.
La Soka Gakkai International (SGI) est une ONG ayant un statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies. La Soka Gakkai est une organisation bouddhiste communautaire mondiale qui compte 12 millions de membres et qui fait la promotion de la paix, de la culture et de l'éducation. Elle travaille à l'abolition des armes nucléaires depuis plus de 60 ans.
Contact :
Joan Anderson
Office international de l'information publique
Soka Gakkai
+81-80-5957-4711
[email protected]
SOURCE Soka Gakkai
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