Le maintien d'une force en sciences de la mer passe par une collaboration, une coordination et une intégration plus grandes, constate un comité d'experts English
OTTAWA, le 6 nov. 2013 /CNW/ - Selon un nouveau rapport d'un comité d'experts du Conseil des académies canadiennes sur la capacité du Canada en sciences de la mer, en l'absence d'une organisation unique responsable de la gestion de la recherche océanique au Canada, les scientifiques font face à des défis au niveau de la coordination des activités et de la mise en commun des ressources.
Le rapport du comité d'experts, intitulé Les sciences de la mer au Canada : Relever le défi, saisir l'opportunité, est le fruit d'une évaluation fondée sur des données probantes de l'état actuel des sciences de la mer au Canada et aborde des questions telles que la capacité humaine, l'infrastructure, le financement et la collaboration scientifique.
Le comité d'experts a constaté que le Canada a historiquement possédé des atouts en sciences de la mer et de nombreuses possibilités s'offrent pour réaffirmer le leadership du Canada et renforcer son rôle de gardien de l'océan mondial. La meilleure façon d'y parvenir est de prendre acte des constats suivants :
- Le Canada se classe dans le groupe de tête des pays pour le nombre et l'impact des articles publiés en sciences de la mer, mais cette position est à risque.
- Le Canada possède plusieurs systèmes d'observation et de surveillance océaniques de calibre mondial; cependant, l'extension de la couverture géographique et l'intégration de la gestion des données posent des défis.
- Le Canada dispose d'une flotte de navires de recherche importante mais vieillissante, ce qui se traduit par des coûts plus élevés et un plus grand nombre de jours de recherche perdus pour cause d'entretien.
- Même si le financement alloué aux sciences de la mer dans les universités canadiennes va en augmentant, le financement direct de projets de recherche individuels est en déclin depuis 2008.
- L'état de la capacité humaine en sciences de la mer n'a pu être déterminé en raison de contraintes de données.
« La proximité du Canada de trois des bassins océaniques de la planète ouvre des perspectives illimitées pour la recherche en sciences de la mer », a noté M. David Strangway, président du comité d'experts. « La science évolue rapidement et beaucoup de nouveaux outils seront à notre portée au cours de la prochaine décennie. Le défi sera de trouver la façon d'utiliser efficacement ces technologies, d'innover, et de protéger et utiliser nos océans ».
Cette évaluation a été entreprise à la demande du Consortium canadien des universités de la recherche océanographique (CCURO) - un groupe de neuf universités canadiennes participant à la recherche en sciences de la mer - et donne suite au rapport d'un groupe cadre d'experts du CAC, intitulé Les 40 questions prioritaires pour la recherche canadienne en sciences de la mer.
« Cette évaluation offre une vision équilibrée de l'état actuel des sciences de la mer et présente aux responsables des politiques et à la communauté scientifique des observations claires qui devraient aider à tracer la voie vers l'avenir pour le Canada », a affirmé Elizabeth Dowdeswell, présidente du Conseil des académies canadiennes.
Pour plus de renseignements ou pour télécharger une copie du rapport du comité d'experts, consultez le site Web du Conseil des académies canadiennes, à www.sciencepourlepublic.ca.
Au sujet du Conseil des académies canadiennes
Le Conseil des académies canadiennes (CAC) est un organisme à but non lucratif indépendant dont les activités ont débuté en 2005. Le CAC soutient des évaluations scientifiques indépendantes, effectuées par des experts, pour éclairer l'élaboration de politiques publiques au Canada. Les évaluations sont menées par des comités pluridisciplinaires indépendants formés d'experts provenant de toutes les régions du Canada et de l'étranger. Ces experts chevronnés participent à titre bénévole aux travaux des comités mis sur pied par le CAC et plusieurs d'entre eux sont membres des académies membres du CAC : la Société royale du Canada, l'Académie canadienne d'ingénierie et l'Académie canadienne des sciences de la santé. La vision du CAC est d'être la voix de confiance représentant la science et l'intérêt public au Canada. Pour plus de renseignements, consultez le site www.sciencepourlepublic.ca.
SOURCE : Conseil des académies canadiennes
Cathleen Meechan
Directrice des communications
Conseil des académies canadiennes
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