Dans une économie en perte de vitesse, un secteur immobilier en effervescence attire la taxation et la réglementation
TORONTO, le 13 oct. 2016 /CNW/ - Le marché de l'immobilier résidentiel canadien a enregistré une saine progression au troisième trimestre de 2016, affichant des taux de croissance des prix de l'agrégat1 par rapport à l'année dernière atteignant les deux chiffres selon l'Étude sur le prix des maisons de Royal LePage2 publiée aujourd'hui. La nouvelle surtaxe à la propriété de 15 pour cent mise en place par le gouvernement de la Colombie-Britannique au début du trimestre, visant les étrangers et les entreprises sous contrôle étranger, a ralenti les ventes mais n'a eu qu'un minime impact à ce jour sur le prix des propriétés du Grand Vancouver. En effet, la région est en tête de la montée des prix de l'immobilier résidentiel au pays avec une augmentation de 30,6 pour cent pour le trimestre par rapport à l'année dernière. Alors que l'Ontario songe à adopter une taxe similaire, l'augmentation des prix dans la région du Grand Toronto pour la même période demeure forte elle aussi, avec une croissance de 13,6 pour cent.
La Synthèse du marché immobilier canadien de Royal LePage, produite chaque trimestre à partir de données sur les propriétés de 53 des plus grands marchés immobiliers au pays, a montré que le prix des propriétés au Canada a augmenté de 12,0 pour cent par rapport à l'année dernière pour atteindre 545 414 $ au troisième trimestre de 2016. Le prix d'une maison à deux étages a augmenté de 13,7 pour cent par rapport à l'année dernière pour se fixer à 649 635 $ et le prix d'une maison de plain-pied a connu une hausse de 11,0 pour cent pour se chiffrer à 459 481 $. Au cours de la même période, le prix d'un appartement en copropriété augmentait de 5,8 pour cent pour atteindre 360 679 $.
« Malgré ce qui semblait être le dernier émoi de ce cycle expansionniste, le Grand Vancouver a affiché ce trimestre une autre appréciation insoutenable des prix », souligne Phil Soper, président et chef de la direction, Royal LePage. « Notre Synthèse du marché, laquelle est suivie par un vaste auditoire, a montré que la valeur médiane des propriétés dans la toute petite banlieue de Vancouver Ouest s'est appréciée de près de 40 pour cent, ou plus précisément, d'un stupéfiant million de dollars année après année. Ceci étant dit, un soulagement semble pointer à l'horizon. Pendant des mois, le nombre de maisons ayant changé de main s'est amenuisé en raison de l'érosion graduelle de l'accessibilité, tandis que le ralentissement des volumes de ventes a favorisé la modération des prix. »
« À l'échelle nationale, les marchés immobiliers demeurent sains, la valeur des maisons affichant des hausses de prix allant de modestes à fortes (quoique raisonnables) dans presque chacune des villes canadiennes », poursuit M. Soper. « Même dans les régions les plus touchées par le secteur pétrolier, les prix se sont maintenus, malgré quelques petites baisses à un chiffre, année après année. »
Le 3 octobre dernier, le ministre fédéral des Finances, Bill Morneau, a annoncé de nouvelles mesures conçues spécialement pour ralentir les activités du marché de l'immobilier canadien et réduire les achats étrangers. Ces mesures visent à stabiliser les règles d'assurance hypothécaire en normalisant l'admissibilité à des hypothèques assurées à haut et à faible taux, en élargissant les tests de résistance et en améliorant l'équité des taxes en retirant aux non-résidents le droit de se prévaloir d'exemptions pour gains en capital, qui ne sont applicables que pour les propriétés servant de résidence principale.
« La confiance des consommateurs a été touchée directement lorsque le gouvernement fédéral a instauré les nouvelles règles plus restrictives au début du mois d'octobre », prévient M. Soper. « Bien qu'il soit encore trop tôt pour se prononcer de manière définitive, il semble que les propriétaires canadiens s'ajustent rapidement, et que les craintes d'une correction brutale seraient injustifiées. Bien que les nouveaux amendements soient importants, la majorité des grands prêteurs utilisent déjà des critères semblables lors de la souscription à une hypothèque, plus particulièrement dans des régions sensibles comme l'Alberta et la Colombie-Britannique, alors le poids supplémentaire sur le marché découlant de la nouvelle réglementation ne sera pas aussi grand qu'il le paraît au premier abord. »
L'annonce du 3 octobre du gouvernement fédéral arrive moins d'un an après son augmentation de la mise de fonds nécessaire à l'achat d'une propriété résidentielle se vendant plus de 500 000 $, la faisant passer à 10 pour cent, et un mois après que le Bureau du surintendant des institutions financières ait imposé des nouvelles exigences en matière de capitaux pour les assureurs hypothécaires. Le 22 mars 2016, le gouvernement fédéral a alloué 500 000 $ à Statistique Canada pour effectuer des recherches sur le rôle des acheteurs étrangers sur le marché immobilier canadien. Cependant, toutes ces décisions politiques ont été prises avant que l'organisation termine ce projet d'un an.
En plus de la surtaxe en Colombie-Britannique, les législateurs projetteraient aussi de mettre en place une « taxe d'inoccupation » qui serait prélevée auprès des propriétaires de maisons vacantes. Cette deuxième taxe serait particulièrement punitive, étant donné que les taxes foncières paient pour des services que ces propriétaires n'utilisent pas, comme les écoles, les transports publics et la cueillette des ordures. Le gouvernement fédéral ainsi que des politiciens ont exprimé de l'inquiétude concernant la hausse des prix de l'immobilier à Toronto, et du rôle que jouent possiblement les acheteurs étrangers sur cette appréciation des prix.
« Vancouver continue d'attirer les intérêts étrangers, et nous ne nous attendons pas à voir une migration automatique des capitaux vers Toronto dans la foulée de la nouvelle taxe imposée dans la région métropolitaine de Vancouver », suggère M. Soper. Il est important de se souvenir que la plupart des gens achètent des maisons dans des régions particulières en fonction de leur style de vie et de leurs besoins familiaux, et non pas seulement en fonction de critères d'investissement. »
Résumé et tendances de l'activité dans les provinces et les villes
L'économie de la Colombie-Britannique est à la tête de la croissance canadienne en 2016, appuyant davantage l'expansion du marché immobilier que l'on observe dans la région. Cependant, au sein du milieu des affaires du Grand Vancouver, l'on s'entend pour dire que les coûts élevés des propriétés posent un nouveau défi aux entreprises. En effet, les propriétaires d'entreprise ont remarqué qu'il est plus difficile d'attirer des employés qualifiés dans la région en raison des frais élevés de logement. Les nouvelles règles et taxes gouvernementales dans la région ont aussi entraîné son lot d'incertitude dans le marché, alors que les acheteurs ont intégré une approche attentiste, faisant pression à la baisse sur les ventes. Bien que cela n'ait pas tellement influencé les prix ce trimestre d'une année à l'autre, nous pourrions entrer dans un marché plus équilibré prochainement. Au troisième trimestre de 2016, Vancouver affichait un prix de l'agrégat en hausse de 34,1 pour cent par rapport à l'an dernier, pour atteindre 1 464 507 $, tandis qu'il était de 3 411 578 $, une hausse de 39,6 pour cent, à Vancouver Ouest. Tandis que les prix dans la région du Grand Vancouver ne cessent de monter, une tendance à la migration vers des villes comme Victoria et Kelowna apparaît, avec les prix de l'agrégat augmentant de 8,8 pour cent pour se chiffrer à 537 228 $ et de 10,9 pour cent pour atteindre 554 289 $ respectivement.
L'Alberta continue d'être aux prises avec le ralentissement du secteur de l'énergie. La plupart des prévisionnistes économiques observant la province ont affirmé s'attendre à ce que l'économie de l'Alberta perde environ 2 points de pourcentage en 2016, ce qui en ferait l'une des baisses les plus importantes de l'histoire de la province. Ce ralentissement économique dans la région a eu des conséquences directes sur le prix des maisons dans les marchés clés de la province, sans pourtant atteindre le niveau auquel de nombreux observateurs s'attendaient. En ce qui concerne l'avenir, certains spéculent que la province pourrait avoir connu le plus fort de son déclin et que le prix relativement bas des propriétés comparé à d'autres grands centres pourrait être un facteur favorable à long terme. Les prix de l'agrégat ont connu une légère baisse par rapport à l'année dernière à Calgary et à Edmonton, chutant de 1,6 pour cent pour se fixer à 457 044 $ et de 3,1 pour cent pour atteindre 374 712 $ respectivement.
La situation de la Saskatchewan est semblable à celle de l'Alberta, dans le sens où il s'agit d'une province dépendante de l'énergie qui se voit affectée par le ralentissement dans ce secteur. Les effets sont particulièrement visibles dans le secteur de l'emploi, puisque la province a perdu 6 500 emplois en septembre, en comparaison avec la même période en 2015. De plus, les bénéficiaires de l'assurance-emploi sont plus nombreux, les salaires sont à la baisse et le nombre d'employés salariés a diminué. Malgré les effets traditionnellement négatifs d'une économie affaiblie sur le marché immobilier, les prix des propriétés de la région sont demeurés relativement stables : le prix de l'agrégat à Regina a augmenté de 0,6 pour cent par rapport à l'an dernier pour atteindre 332 540 $.
Comme l'on s'y attendait, l'économie du Manitoba est relativement stable et demeure sur la voie de la croissance pour 2017. Cela se traduit favorablement sur le marché immobilier de Winnipeg, où le prix de l'agrégat d'une maison dans la région a connu une croissance de 2,3 pour cent par rapport à l'année dernière pour se chiffrer à 291 426 $. Prévoyant une forte augmentation de sa population dans les années à venir, la Ville de Winnipeg a récemment annoncé qu'elle projette dépasser la barre du million d'habitants d'ici 2035 et que la demande de logement devrait augmenter en conséquence.
Deuxième derrière la Colombie-Britannique, l'Ontario continue d'être l'une des économies connaissant la plus forte croissance au Canada. Des préoccupations relatives au sort de l'économie américaine ont forcé les employeurs à être prudents en ce qui a trait à l'embauche, ce qui a finalement ralenti la croissance économique prévue pour la région. Cependant, la valeur des propriétés de la région du Grand Toronto continue d'augmenter. Le prix de l'agrégat des propriétés de Toronto a connu une hausse de 12,1 pour cent par rapport à l'an dernier, atteignant 714 002 $. Les prix des maisons dans la région environnante de Kitchener/Waterloo/Cambridge sont aussi en augmentation, affichant une croissance de 9,1 pour cent par rapport à l'année dernière pour se chiffrer à 371 474 $. Hamilton, qui se maintient au-dessus de la moyenne provinciale pour ce qui est d'attirer et de retenir les membres de la génération Y, a connu une hausse du prix de l'agrégat des maisons de 10,3 pour cent par rapport à l'an dernier, pour se fixer à 419 830 $. Le prix de l'agrégat des propriétés d'Ottawa a connu une croissance modérée de 3,6 pour cent par rapport à l'an dernier, atteignant 411 654 $.
L'économie du Québec continue d'être stable malgré un volume d'exportation inférieur aux prévisions. De récents rapports indiquent que l'économie québécoise est en avance sur ses objectifs, avec l'annonce d'un surplus budgétaire inattendu par le ministre provincial des Finances Carlos Leitao le mois dernier et les plans du Québec d'allouer davantage de financement à l'éducation, la santé et au développement économique. Par ailleurs, le taux de chômage au Québec s'est maintenu sous la moyenne nationale et la croissance de l'emploi fut vigoureuse. La province continue d'attirer l'intérêt international, appuyé par l'inauguration par Air China de vols directs Beijing-Montréal l'an dernier et l'annonce récente par Air Canada d'un vol quotidien direct Shanghai-Montréal à compter de février 2017. Ces facteurs continuent de favoriser le marché de l'immobilier résidentiel au troisième trimestre, le prix de l'agrégat des maisons de la région du Grand Montréal connaissant une hausse de 4,9 pour cent par rapport à l'an dernier pour se chiffrer à 352 798 $.
Le Canada atlantique connaît des résultats mitigés, avec Terre-Neuve-et-Labrador plongeant dans une récession en raison des défis associés au déclin du secteur de l'énergie. Les problèmes découlent non seulement des bas prix, mais aussi des perspectives pour la main-d'œuvre mobile de la province, qui était jusqu'à maintenant une source de stabilité économique pour la région. De ce fait, St. John's est la seule ville de la Synthèse de Royal LePage à connaître une baisse dans le Canada atlantique, avec le prix de l'agrégat chutant de 3,2 pour cent par rapport à l'année dernière pour atteindre 332 597 $. Pendant ce temps, Moncton et Halifax connaissent de légères hausses des prix de l'agrégat des maisons, avec des bonds de 1,5 et 0,8 pour cent, pour atteindre 182 529 $ et 308 017 $ respectivement. De manière semblable, les prix de l'agrégat des maisons pour Charlottetown et Fredericton ont augmenté par rapport à l'an dernier, avec des hausses de 2,3 et 2,9 pour cent, pour atteindre 224 219 $ et 246 696 $ respectivement.
Agrégat des régions et Synthèse du marché immobilier canadien de Royal LePage :
Agrégat national et métropolitain |
Maisons à deux étages |
Maisons de plain-pied |
Appartements en copropriété |
Agrégat |
|||||||||
Marché |
Province |
Prix médian - T3 2015 |
Prix médian - T3 2016 |
Variation annuelle ( % ) |
Prix médian - T3 2015 |
Prix médian - T3 2016 |
Variation annuelle ( % ) |
Prix médian - T3 2015 |
Prix médian - T3 2016 |
Variation annuelle ( % ) |
Prix médian - T3 2015 |
Prix médian - T3 2016 |
Variation annuelle ( % ) |
Synthèse des marchés |
571 229 $ |
649 635 $ |
13,7% |
413 766 $ |
459 481 $ |
11,0% |
340 946 $ |
360 679 $ |
5,8% |
486 849 $ |
545 414 $ |
12,0% |
|
Région du Grand Montréal |
QC |
419 467 $ |
443 239 $ |
5,7% |
278 239 $ |
287 198 $ |
3,2% |
285 356 $ |
300 089 $ |
5,2% |
336 327 $ |
352 798 $ |
4,9% |
Région du Grand Toronto |
ON |
707 885 $ |
812 990 $ |
14,8% |
593 687 $ |
688 813 $ |
16,0% |
363 748 $ |
381 963 $ |
5,0% |
610 308 $ |
693 154 $ |
13,6% |
Grand Vancouver |
BC |
1 182 309 $ |
1 578 601 $ |
33,5% |
965 979 $ |
1 288 520 $ |
33,4% |
459 788 $ |
528 388 $ |
14,9% |
914 705 $ |
1 194 653 $ |
30,6% |
Synthèse nationale des prix des maisons |
Maisons à deux étages |
Maisons de plain-pied |
Appartements en copropriété |
Agrégat |
|||||||||
Marché |
Province |
Prix médian - T3 2015 |
Prix médian - T3 2016 |
Variation annuelle ( % ) |
Prix médian - T3 2015 |
Prix médian - T3 2016 |
Variation annuelle ( % ) |
Prix médian - T3 2015 |
Prix médian - T3 2016 |
Variation annuelle ( % ) |
Prix médian - T3 2015 |
Prix médian - T3 2016 |
Variation annuelle ( % ) |
Saint-Jean de Terre-Neuve |
NL |
389 739 $ |
376 553 $ |
-3,4% |
315 626 $ |
309 895 $ |
-1,8% |
297 106 $ |
257 876 $ |
-13,2% |
343 587 $ |
332 597 $ |
-3,2% |
Charlottetown |
PE |
238 153 $ |
247 235 $ |
3,8% |
191 180 $ |
189 751 $ |
-0,7% |
219 243 $ |
224 219 $ |
2,3% |
|||
Halifax |
NS |
327 480 $ |
330 081 $ |
0,8% |
249 744 $ |
250 080 $ |
0,1% |
298 085 $ |
305 771 $ |
2,6% |
305 682 $ |
308 017 $ |
0,8% |
Fredericton |
NB |
281 438 $ |
294 293 $ |
4,6% |
205 651 $ |
211 024 $ |
2,6% |
239 777 $ |
246 696 $ |
2,9% |
|||
Moncton |
NB |
183 236 $ |
187 163 $ |
2,1% |
174 830 $ |
176 586 $ |
1,0% |
179 868 $ |
182 529 $ |
1,5% |
|||
Saint-Jean |
NB |
228 812 $ |
248 880 $ |
8,8% |
182 551 $ |
191 037 $ |
4,6% |
205 510 $ |
220 428 $ |
7,3% |
|||
Gatineau |
QC |
268 251 $ |
289 062 $ |
7,8% |
232 871 $ |
236 101 $ |
1,4% |
237 128 $ |
214 919 $ |
-9,4% |
250 723 $ |
258 988 $ |
3,3% |
Laval |
QC |
389 066 $ |
401 949 $ |
3,3% |
284 988 $ |
298 406 $ |
4,7% |
237 303 $ |
242 084 $ |
2,0% |
314 049 $ |
325 481 $ |
3,6% |
Montréal centre |
QC |
523 943 $ |
561 105 $ |
7,1% |
383 194 $ |
391 945 $ |
2,3% |
330 242 $ |
357 466 $ |
8,2% |
402 790 $ |
431 894 $ |
7,2% |
Montréal est |
QC |
467 371 $ |
496 855 $ |
6,3% |
309 884 $ |
307 032 $ |
-0,9% |
274 558 $ |
273 606 $ |
-0,3% |
362 508 $ |
374 121 $ |
3,2% |
Montréal ouest |
QC |
427 957 $ |
434 044 $ |
1,4% |
329 418 $ |
332 339 $ |
0,9% |
261 223 $ |
261 229 $ |
0,0% |
377 914 $ |
382 271 $ |
1,2% |
Rive-Nord de Montréal |
QC |
347 038 $ |
361 943 $ |
4,3% |
251 682 $ |
259 492 $ |
3,1% |
206 305 $ |
199 860 $ |
-3,1% |
277 431 $ |
285 747 $ |
3,0% |
Rive-Sud de Montréal |
QC |
369 241 $ |
397 323 $ |
7,6% |
268 274 $ |
279 942 $ |
4,3% |
231 568 $ |
247 311 $ |
6,8% |
305 988 $ |
325 313 $ |
6,3% |
Québec |
QC |
326 590 $ |
328 106 $ |
0,5% |
263 268 $ |
266 524 $ |
1,2% |
246 959 $ |
254 399 $ |
3,0% |
271 085 $ |
274 877 $ |
1,4% |
Sherbrooke |
QC |
268 426 $ |
271 398 $ |
1,1% |
208 970 $ |
205 128 $ |
-1,8% |
234 068 $ |
233 680 $ |
-0,2% |
|||
Trois-Rivières |
QC |
184 708 $ |
207 238 $ |
12,2% |
163 964 $ |
173 742 $ |
6,0% |
173 906 $ |
188 914 $ |
8,6% |
|||
Ajax |
ON |
522 199 $ |
586 303 $ |
12,3% |
416 855 $ |
500 309 $ |
20,0% |
259 551 $ |
266 656 $ |
2,7% |
509 017 $ |
572 803 $ |
12,5% |
Belleville/Trenton |
ON |
228 084 $ |
241 415 $ |
5,8% |
245 163 $ |
259 375 $ |
5,8% |
235 032 $ |
248 461 $ |
5,7% |
|||
Brampton |
ON |
528 146 $ |
591 846 $ |
12,1% |
440 992 $ |
506 306 $ |
14,8% |
249 802 $ |
259 430 $ |
3,9% |
508 483 $ |
569 510 $ |
12,0% |
Hamilton |
ON |
398 811 $ |
438 846 $ |
10,0% |
343 240 $ |
385 814 $ |
12,4% |
249 392 $ |
232 959 $ |
-6,6% |
380 624 $ |
419 830 $ |
10,3% |
Kingston |
ON |
318 338 $ |
321 833 $ |
1,1% |
294 187 $ |
303 770 $ |
3,3% |
304 089 $ |
310 266 $ |
2,0% |
|||
Kitchener/Waterloo/Cambridge |
ON |
356 474 $ |
392 169 $ |
10,0% |
322 233 $ |
341 857 $ |
6,1% |
217 377 $ |
234 436 $ |
7,8% |
340 348 $ |
371 474 $ |
9,1% |
London |
ON |
296 123 $ |
321 786 $ |
8,7% |
239 230 $ |
251 576 $ |
5,2% |
270 659 $ |
294 387 $ |
8,8% |
|||
Markham |
ON |
812 881 $ |
939 338 $ |
15,6% |
798 312 $ |
946 861 $ |
18,6% |
341 911 $ |
365 255 $ |
6,8% |
755 347 $ |
870 353 $ |
15,2% |
Milton |
ON |
573 832 $ |
635 929 $ |
10,8% |
474 144 $ |
512 134 $ |
8,0% |
304 446 $ |
314 274 $ |
3,2% |
555 534 $ |
613 759 $ |
10,5% |
Mississauga |
ON |
635 486 $ |
695 086 $ |
9,4% |
533 069 $ |
633 700 $ |
18,9% |
281 894 $ |
290 524 $ |
3,1% |
555 883 $ |
609 266 $ |
9,6% |
Niagara/St-Catharines |
ON |
294 231 $ |
331 120 $ |
12,5% |
260 337 $ |
279 176 $ |
7,2% |
278 099 $ |
306 397 $ |
10,2% |
|||
Oakville |
ON |
820 978 $ |
951 140 $ |
15,9% |
648 112 $ |
743 631 $ |
14,7% |
775 559 $ |
894 696 $ |
15,4% |
|||
Oshawa |
ON |
374 016 $ |
478 845 $ |
28,0% |
335 543 $ |
407 087 $ |
21,3% |
198 551 $ |
193 274 $ |
-2,7% |
360 359 $ |
453 975 $ |
26,0% |
Ottawa |
ON |
414 026 $ |
429 788 $ |
3,8% |
386 679 $ |
402 844 $ |
4,2% |
310 594 $ |
313 612 $ |
1,0% |
397 161 $ |
411 654 $ |
3,6% |
Pickering |
ON |
557 440 $ |
661 533 $ |
18,7% |
502 247 $ |
598 482 $ |
19,2% |
291 230 $ |
300 415 $ |
3,2% |
533 822 $ |
630 965 $ |
18,2% |
Richmond Hill |
ON |
919 900 $ |
1 155 020 $ |
25,6% |
764 517 $ |
1 001 369 $ |
31,0% |
330 514 $ |
384 924 $ |
16,5% |
854 800 $ |
1 074 829 $ |
25,7% |
Scarborough |
ON |
624 091 $ |
704 515 $ |
12,9% |
573 829 $ |
667 325 $ |
16,3% |
262 138 $ |
279 761 $ |
6,7% |
516 064 $ |
583 760 $ |
13,1% |
Toronto |
ON |
887 964 $ |
1 023 128 $ |
15,2% |
664 894 $ |
755 720 $ |
13,7% |
397 899 $ |
416 887 $ |
4,8% |
637 116 $ |
714 002 $ |
12,1% |
Vaughan |
ON |
814 117 $ |
927 500 $ |
13,9% |
712 238 $ |
809 168 $ |
13,6% |
367 730 $ |
398 511 $ |
8,4% |
745 621 $ |
846 481 $ |
13,5% |
Whitby |
ON |
496 490 $ |
604 342 $ |
21,7% |
466 235 $ |
560 810 $ |
20,3% |
278 964 $ |
337 826 $ |
21,1% |
486 294 $ |
590 921 $ |
21,5% |
Windsor |
ON |
171 961 $ |
188 120 $ |
9,4% |
170 518 $ |
201 887 $ |
18,4% |
129 702 $ |
140 152 $ |
8,1% |
168 609 $ |
188 796 $ |
12,0% |
Winnipeg |
MB |
307 791 $ |
322 313 $ |
4,7% |
270 625 $ |
271 427 $ |
0,3% |
223 184 $ |
212 067 $ |
-5,0% |
284 991 $ |
291 426 $ |
2,3% |
Regina |
SK |
392 028 $ |
408 126 $ |
4,1% |
301 505 $ |
298 584 $ |
-1,0% |
276 027 $ |
253 880 $ |
-8,0% |
330 545 $ |
332 540 $ |
0,6% |
Saskatoon |
SK |
420 705 $ |
407 573 $ |
-3,1% |
362 224 $ |
360 187 $ |
-0,6% |
392 734 $ |
384 909 $ |
-2,0% |
|||
Calgary |
AB |
507 832 $ |
502 213 $ |
-1,1% |
465 592 $ |
458 933 $ |
-1,4% |
304 710 $ |
287 986 $ |
-5,5% |
464 707 $ |
457 044 $ |
-1,6% |
Edmonton |
AB |
444 003 $ |
430 232 $ |
-3,1% |
372 863 $ |
359 843 $ |
-3,5% |
242 562 $ |
237 128 $ |
-2,2% |
386 829 $ |
374 712 $ |
-3,1% |
Red Deer |
AB |
377 716 $ |
398 499 $ |
5,5% |
351 190 $ |
330 239 $ |
-6,0% |
357 714 $ |
354 999 $ |
-0,8% |
|||
Burnaby |
BC |
1 141 310 $ |
1 457 817 $ |
27,7% |
1 019 884 $ |
1 370 315 $ |
34,4% |
411 714 $ |
431 254 $ |
4,7% |
796 447 $ |
994 518 $ |
24,9% |
Coquitlam |
BC |
882 261 $ |
1 141 244 $ |
29,4% |
764 574 $ |
960 283 $ |
25,6% |
331 380 $ |
347 310 $ |
4,8% |
748 103 $ |
945 260 $ |
26,4% |
Kelowna |
BC |
572 771 $ |
647 810 $ |
13,1% |
470 800 $ |
504 943 $ |
7,3% |
305 445 $ |
339 321 $ |
11,1% |
499 977 $ |
554 289 $ |
10,9% |
Langley |
BC |
664 949 $ |
827 175 $ |
24,4% |
536 171 $ |
681 878 $ |
27,2% |
211 028 $ |
228 796 $ |
8,4% |
610 974 $ |
763 642 $ |
25,0% |
Vancouver Nord |
BC |
1 276 416 $ |
1 644 619 $ |
28,8% |
1 163 884 $ |
1 506 161 $ |
29,4% |
429 005 $ |
476 710 $ |
11,1% |
1 036 550 $ |
1 319 272 $ |
27,3% |
Richmond |
BC |
1 044 484 $ |
1 461 161 $ |
39,9% |
965 908 $ |
1 340 507 $ |
38,8% |
392 671 $ |
429 799 $ |
9,5% |
797 119 $ |
1 070 145 $ |
34,3% |
Surrey |
BC |
702 203 $ |
850 650 $ |
21,1% |
571 632 $ |
750 807 $ |
31,3% |
233 812 $ |
244 540 $ |
4,6% |
626 365 $ |
763 410 $ |
21,9% |
Vancouver |
BC |
1 882 707 $ |
2 620 732 $ |
39,2% |
1 087 827 $ |
1 481 223 $ |
36,2% |
535 009 $ |
641 000 $ |
19,8% |
1 091 817 $ |
1 464 507 $ |
34,1% |
Victoria |
BC |
637 897 $ |
750 617 $ |
17,7% |
505 246 $ |
549 719 $ |
8,8% |
388 542 $ |
384 421 $ |
-1,1% |
493 739 $ |
537 228 $ |
8,8% |
Vancouver Ouest |
BC |
2 746 622 $ |
3 905 308 $ |
42,2% |
2 191 428 $ |
2 941 881 $ |
34,2% |
974 758 $ |
1 171 069 $ |
20,1% |
2 444 371 $ |
3 411 578 $ |
39,6% |
* Les données présentées dans les tableaux ci-dessus pourraient différer des données précédemment rapportées en raison de mises à jour subséquentes des marchés. |
À propos de l'Étude sur le prix des maisons de Royal LePage
L'Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les trois types d'habitation les plus courants au Canada, dans les 53 plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l'Étude sur le prix des maisons de Royal LePage sont fondées sur la Synthèse du marché immobilier canadien de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l'aide des données de l'entreprise, en plus des données analytiques de sa société sœur, les Services de propriétés résidentielles Brookfield, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. Les commentaires sur l'immobilier et les prévisions quant aux valeurs sont fournis par des spécialistes en immobilier résidentiel de Royal LePage à partir de leurs opinions et de leur connaissance du marché.
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de plus de 17 000 professionnels de l'immobilier répartis dans 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d'hébergement pour femmes et enfants ainsi qu'aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX:BRE ».
Pour en savoir davantage, veuillez consulter le site www.royallepage.ca.
___________________________
1 L'agrégat des prix est calculé à partir de la moyenne pondérée de la valeur médiane de trois types de propriétés dans les régions ciblées par l'Étude.
2 Produit par Les Services de propriétés résidentielles Brookfield.
SOURCE Services immobiliers Royal LePage
Bas de vignette : "Le marché canadien de l'immobilier poursuit son expansion au troisième trimestre face aux dispositions réglementaires (Groupe CNW/Services immobiliers Royal LePage)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20161013_C1740_PHOTO_FR_794883.jpg
Stéphanie Panneton, Kaiser Lachance Communications, 514 909-2831, [email protected]
Partager cet article