OTTAWA, le 15 nov. 2017 /CNW/ - Selon les statistiques publiées aujourd'hui par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont augmenté légèrement d'un mois à l'autre à l'échelle nationale en octobre, mais sont demeurées en deçà des niveaux enregistrés l'an dernier à pareille date.
Faits saillants :
- Les ventes résidentielles réalisées à l'échelle nationale ont augmenté de 0,9 % de septembre à octobre.
- Les ventes réelles (non désaisonnalisées) se situaient à 4,3 % en deçà du niveau atteint en octobre 2016.
- Le nombre de nouvelles inscriptions a reculé de 0,8 % de septembre à octobre.
- En octobre 2017, l'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 9,7 % d'une année à l'autre.
- Le prix de vente moyen au Canada a affiché une hausse de 5 % d'une année à l'autre en octobre.
En octobre 2017, dans la foulée des hausses mensuelles enregistrées en août et en septembre, les ventes résidentielles effectuées par l'entremise des systèmes MLS® canadiens ont augmenté de 0,9 %. Elles demeurent toutefois à près de 11 % en deçà du record enregistré en mars.
Les ventes d'octobre ont affiché une hausse par rapport à celles du mois précédent dans environ la moitié des marchés locaux, surtout dans le Grand Toronto et la vallée du Fraser, ainsi que dans un certain nombre de marchés du logement de la région du Grand Golden Horseshoe.
Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont chuté de 4,3 % en octobre 2017, ce qui allonge à sept mois consécutifs la période de chutes d'une année à l'autre. Les ventes ont connu une baisse par rapport à l'an dernier dans un peu plus de la moitié de tous les marchés locaux, les grands meneurs étant le Grand Toronto et les villes avoisinantes.
« Les nouveaux règlements hypothécaires signifient qu'à compter du 1er janvier, tous les acheteurs qui feront une demande de prêt hypothécaire devront se soumettre à une simulation de crise pour avoir droit à du financement », explique Andrew Peck, président de l'ACI. « Cela incitera probablement certains acheteurs à passer à l'action avant l'entrée en vigueur de la simulation de crise, surtout dans les marchés canadiens où les prix sont plus élevés. Un courtier ou agent immobilier membre de l'ACI est votre meilleure source d'information et votre meilleur guide au moment de négocier l'achat ou la vente d'une maison en cette période de transition. »
« Les ventes à l'échelle nationale sont sur un élan positif à l'approche de la fin de l'année », indique Gregory Klump, l'économiste en chef de l'ACI. « Nous verrons bien si cet élan saura survivre à l'entrée en vigueur, à compter du 1er janvier, de la simulation de crise annoncée dernièrement. Cette mesure est conçue pour ralentir la croissance de la dette hypothécaire. Si elle fonctionne comme prévu, la croissance économique canadienne pourrait connaître un ralentissement plus marqué que prévu à l'heure actuelle. »
Le nombre de nouvelles inscriptions a affiché un léger recul de 0,8 % en octobre après un bond de plus de 5 % en septembre. Le résultat à l'échelle nationale provient surtout de la chute du nombre de maisons à vendre à London-St. Thomas, à Calgary et dans le Grand Vancouver.
Les ventes ayant grimpé légèrement et les nouvelles inscriptions ayant diminué quelque peu, le ratio national des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions est passé à 56,7 % en octobre, une hausse comparativement aux 55,7 % de septembre. On parle normalement d'un marché national du logement équilibré lorsque le ratio national des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats en dessous ou au-dessus de cette étendue indiquent qu'il s'agit respectivement d'un marché favorable à l'acheteur ou au propriétaire-vendeur.
Cela dit, la règle de base varie selon le marché local. Le degré auquel l'équilibre du marché actuel est au-dessus ou en dessous de sa moyenne à long terme et la durée de ces périodes constituent une manière plus sophistiquée d'évaluer si les conditions locales favorisent l'acheteur ou le propriétaire-vendeur. (Les mesures de l'équilibre du marché qui se situent à l'intérieur d'un écart type de la moyenne à long terme indiquent généralement un équilibre du marché.)
Si l'on effectue une comparaison entre le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et sa moyenne à long terme, environ 60 % de l'ensemble des marchés locaux étaient en équilibre en octobre 2017.
Le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande de logements. Il représente le temps qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de vente actuel.
On comptait 5 mois d'inventaire à l'échelle nationale à la fin d'octobre 2017, comme c'était le cas les deux mois précédents, ce qui correspond largement à la moyenne à long terme pour cette mesure.
À 2,5 mois d'inventaire, le Grand Golden Horseshoe affiche une forte hausse par rapport au creux record de 0,8 mois enregistré en février et mars. Cet inventaire reste toutefois en deçà de la moyenne à long terme de 3,1 mois pour cette région.
L'IPP MLS® global et composé a grimpé de 9,7 % d'une année à l'autre en octobre 2017, ce qui représente un ralentissement plus marqué des gains enregistrés sur un an depuis avril, et la plus faible hausse depuis mars 2016.
La décélération de la croissance des prix s'explique par un recul des tendances des prix dans les marchés du Grand Golden Horseshoe suivis par l'indice.
La croissance sur 12 mois du prix de référence des maisons unifamiliales s'est davantage amoindrie à l'échelle nationale, confirmant la tendance observée depuis mai 2017 et établissant la plus faible augmentation sur un an depuis mars 2015.
Les appartements ont encore affiché les hausses de prix les plus importantes d'une année à l'autre en octobre (+19,7 %), suivis des maisons en rangée (+13,2 %), des maisons unifamiliales à un étage (+6,3 %) et des maisons unifamiliales à deux étages (+5,8 %).
Les prix des propriétés de référence étaient en hausse d'une année à l'autre dans 11 des 13 marchés suivis par l'IPP MLS®.
Après avoir fléchi dans la seconde moitié de l'année passée, les prix des propriétés de référence ont repris une pente ascendante dans le Lower Mainland, en Colombie-Britannique, et établissent maintenant de nouveaux records (Grand Vancouver : +12,4 % d'une année à l'autre; vallée du Fraser : +17,3 % d'une année à l'autre).
Les hausses des prix des propriétés de référence ont reculé à près de 14 % d'une année à l'autre à Victoria, alors qu'elles effleuraient les 19 % ailleurs sur l'île de Vancouver.
Les hausses des prix de référence ont ralenti d'une année à l'autre dans le Grand Toronto, à Oakville-Milton et à Guelph; cependant, les prix continuent de se maintenir bien au-dessus des niveaux de l'année précédente dans ces marchés (Grand Toronto : +9,7 % d'une année à l'autre; Oakville-Milton : +8,3 % d'une année à l'autre; Guelph : +13,2 % d'une année à l'autre).
En octobre, les prix de référence d'une année à l'autre se sont à peine maintenus en territoire positif à Calgary (+0,3 %), alors qu'ils étaient en repli à Regina et à Saskatoon (-1,7 % et -4,1 %, respectivement). (En raison d'une difficulté technique, les données de l'IPP MLS® pour Regina et Saskatoon ont été recalculées à compter de juillet 2017.)
La croissance des prix des propriétés de référence s'est accélérée à Ottawa (+6,6 % dans l'ensemble, poussée par une hausse de 7,2 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages), dans le Grand Montréal (+5,7 % dans l'ensemble, poussée par une augmentation de 7,7 % du prix des maisons en rangée) et dans le Grand Moncton (+5,9 % dans l'ensemble, poussée par une hausse de 8,8 % du prix des maisons unifamiliales à un étage).
Ottawa et le Grand Montréal ont établi les augmentations de prix sur un an les plus élevées depuis octobre 2010 et avril 2011, respectivement.
L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est le meilleur moyen d'évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est sujette à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d'un mois à l'autre.
Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des maisons vendues au pays en octobre 2017 frôlait 506 000 $, soit une hausse de 5 % par rapport à la même période l'année précédente. Le prix moyen national est fortement marqué par les ventes dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui représentent les deux marchés les plus actifs et chers au Canada. Si l'on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen baisse de près de 120 000 $ par rapport à la moyenne nationale (pour s'établir à un peu plus de 383 000 $).
VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données des systèmes MLS® sur les principaux marchés et les ventes réalisées à l'échelle nationale le mois précédent.
L'ACI tient à signaler que le prix moyen peut servir à déterminer les tendances au cours d'une période, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.
Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.
L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, se fait le porte-parole de plus de 120 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi 90 chambres et associations immobilières.
Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.
SOURCE Association canadienne de l'immeuble
Pierre Leduc, Relations auprès des médias, L'Association canadienne de l'immeuble, Téléphone : 613-237-7111 ou 613-884-1460, Courriel : [email protected]
Partager cet article