Le MÉMO-MAMO de la Société canadienne du cancer : un classique de Noël pour la santé des femmes!
MONTRÉAL, le 18 nov. 2016 /CNW Telbec/ - Pour Noël, la Société canadienne du cancer et Lise Dion, porte-parole de la campagne du Mémo-mamo, invitent une fois de plus les Québécoises à se procurer le Mémo-mamo, un outil éducatif qui illustre l'efficacité de la mammographie.
Le Mémo-mamo est un porte-clé décoratif composé de deux perles de tailles différentes. La grosse perle blanche, de la taille d'une pièce de 25 cents, représente la bosse généralement détectée par une femme elle-même. La petite perle rose représente le type de lésion pouvant être décelée à l'aide de mammographies régulières, laquelle peut être aussi petite qu'une tête d'épingle.
« Le cancer du sein, c'est sérieux, a déclaré l'humoriste Lise Dion. C'est le cancer qui affecte le plus grand nombre de Québécoises : environ 6000 chaque année. Malheureusement, alors que cette maladie se traite bien lorsqu'elle est détectée à temps, seulement 58 % des femmes de 50 à 69 ans participent au Programme québécois de dépistage du cancer du sein. C'est pourquoi la SCC a créé le Mémo-mamo pour rappeler aux femmes l'importance de passer une mammographie tous les deux ans! »
Un cadeau pour les fêtes qui peut sauver des vies!
Du 17 novembre 2016 jusqu'au 9 janvier 2017, les pharmacies Jean Coutu du Québec vendront le Mémo-mamo de la SCC au coût de 5 $ chacun au comptoir des ordonnances. Tout l'argent recueilli sera remis à la SCC. Il sera aussi offert dans les bureaux régionaux de la SCC.
« Une mammographie est une faible dose de rayons X administrée dans la région des seins. La radiographie permet de déceler des changements qui sont trop petits pour palpés par une femme et même un médecin. Lorsque le cancer du sein est diagnostiqué et traité dès le début, le choix des traitements est plus grand, ces derniers sont moins agressifs et les chances de guérison sont meilleures. Ils peuvent même atteindre près de 100 pour cent dans certains cas », souligne Dominique Claveau, directrice adjointe, Prévention du cancer et promotion de la santé, SCC - Division du Québec.
À propos de la Société canadienne du cancer
Avec l'appui de 300 000 donateurs annuels et de 30 000 bénévoles, la SCC est l'organisme québécois lié au cancer qui a le potentiel de sauver le plus de vies. Chaque année, plus de deux millions de Québécois se tournent vers nous.
L'argent recueilli par la SCC permet :
- de prévenir plus de cancers et d'exiger des lois qui protègent la santé
- de financer davantage de projets de recherche
- de soutenir plus de personnes touchées par le cancer
Sauvons plus de vies. Visitez cancer.ca ou appelez-nous au 1 888 939-3333.
Fiche d'information - novembre 2016
Mémo-mamo de la Société canadienne du cancer
Le porte-clés Mémo-mamo en bref :
- À ce jour, plus de 145 000 Québécoises se sont procuré le Mémo-mamo de la Société canadienne du cancer (SCC). Attaché à un sac à main ou utilisé comme porte-clés, le Mémo-mamo accroche l'œil et favorise la discussion sur l'importance de la mammographie.
- Plus de 15 000 professionnels de la santé (médecins, infirmières, technologues) utilisent régulièrement le Mémo-mamo pour expliquer aux femmes de 50 à 69 ans l'efficacité de la mammographie comme mode de dépistage du cancer du sein.
- Grâce au partenariat avec le Groupe Jean Coutu (PJC) inc., plus de 725 000 $ ont été versés à la Société canadienne du cancer depuis 2009.
Cancer du sein en bref :
- Huit cancers du sein sur dix touchent des femmes de 50 ans et plus.
- Une femme sur neuf risque d'être atteinte d'un cancer du sein au cours de sa vie. C'est le cancer le plus fréquent (26 % de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez les femmes) et le deuxième plus meurtrier, après le cancer du poumon, chez les femmes.
- En 2016, au Québec, on estime qu'environ 6300 femmes (25 700 Canadiennes) recevront un diagnostic de cancer du sein et qu'environ 1300 mourront de cette maladie (4900 au pays).
- Le taux d'incidence du cancer du sein et le taux de mortalité due à ce cancer sont tous deux à la baisse. Dans le cas du taux de mortalité, la réduction est considérable : une baisse de 44 % depuis le sommet de 1986.
- Ce repli serait dû à un diagnostic plus précoce grâce au dépistage par mammographie et à l'accessibilité à des traitements plus efficaces.
- La survie nette à cinq ans du cancer du sein se situe à 87 %. Ce taux grimpe à presque 100 % quand la tumeur est détectée au début de la maladie (stade 1).
Avantages d'adhérer au Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS)
- Au Québec, toutes les femmes âgées de 50 à 69 ans reçoivent une lettre leur offrant la possibilité de participer au PQDCS. Dans le cadre de ce programme, elles sont invitées à passer gratuitement une mammographie de dépistage (radiographie des seins) une fois tous les deux ans entre 50 et 69 ans. Une lettre est envoyée chaque fois qu'il est temps de passer une nouvelle mammographie.
- Le PQDCS s'adresse aux femmes à risque dit moyen, c'est-à-dire qui ne présentent pas de symptômes, ni de facteurs de risque autres que leur âge.
- Toutes les femmes qui passent une mammographie dans le cadre du PQDCS reçoivent à la maison une copie du rapport des résultats. Un centre de coordination veille à ce que le médecin de chacune des femmes reçoive les résultats de la mammographie et que les examens complémentaires soient prescrits si le radiologiste le juge nécessaire.
- Les femmes qui n'ont pas de médecin de famille peuvent passer une mammographie en se servant de la lettre comme prescription et elles sont automatiquement dirigées vers un médecin si un suivi est requis.
- Dans 10 % des cas, des examens complémentaires (autres radiographies, échographie ou biopsie) sont nécessaires pour vérifier s'il y a vraiment anomalie. Toutefois, une mammographie anormale ne veut pas nécessairement dire qu'il y a présence d'un cancer. Dans 95 % des cas, le résultat des examens complémentaires est normal.
- Les centres de dépistage désignés du PQDCS sont soumis à des normes rigoureuses de qualité.
SOURCE Société canadienne du cancer
André Beaulieu, porte-parole et conseiller principal, Communications, Société canadienne du cancer [email protected] 514 255-5151, poste 22418
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