Le ministère de la Santé et des Services sociaux rétablit les faits quant à la répartition des activités médicales particulières au sein des établissements
QUÉBEC, le 8 janv. 2016 /CNW Telbec/ - En raison d'inquiétudes soulevées à la suite de l'ajout, dans le cadre de l'Entente particulière ayant pour objet les activités médicales particulières entrée en vigueur le 1er septembre dernier, d'une nouvelle activité médicale particulière (AMP) liée au suivi de patients de première ligne, le ministère de la Santé et des Services sociaux désire rétablir les faits.
Le Ministère rappelle qu'il est de la responsabilité du département régional de médecine générale (DRMG) de chaque région de déterminer la liste des AMP disponibles sur son territoire, c'est-à-dire d'identifier les besoins de chaque secteur de pratique, dont les urgences, l'obstétrique ou les soins de longue durée. Son rôle consiste à s'assurer de préserver l'équilibre entre ces différents secteurs. Il lui revient également de prendre les moyens nécessaires pour assurer la prestation de services dans les secteurs de pratique reconnus au sein des AMP.
L'objectif de la modification apportée à l'entente particulière sur les AMP est de permettre notamment la reconnaissance de la prise en charge en première ligne comme un secteur d'activité à part entière. Notons qu'il s'agit bien d'un ajout à la liste des AMP, et non d'un remplacement, et que cela n'enlève rien à la nécessité d'assurer une couverture médicale adéquate, notamment en ce qui concerne les urgences, qui demeurent prioritaires, les CHSLD et les patients hospitalisés.
Rappelons que les AMP sont des activités qui servent à orienter les médecins, sur une base régionale, vers les secteurs qu'il convient d'abord de combler de façon prioritaire en fonction des besoins de la population. La reconnaissance intégrale d'une AMP pour les services de première ligne qui est survenue à la suite de l'entente conclue l'automne dernier entre la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec et le Ministère est en lien avec l'entente de principe convenue en mai 2015 ainsi que les consultations particulières menées l'hiver dernier dans le cadre de la commission parlementaire entourant le projet de loi no 20. Cette reconnaissance a pour but d'améliorer l'accessibilité des services médicaux de première ligne pour la population, sans pour autant fragiliser les autres secteurs de pratique, dont ceux qui sont reliés à la prestation des soins en établissement.
SOURCE Ministère de la Santé et des Services sociaux
Relations avec les médias, Direction des communications, Ministère de la Santé et des Services sociaux, 418 266-8914
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