Le ministre Charette incapable de justifier l'urgence de hausser le taux de nickel dans l'air
QUÉBEC, le 5 mai 2022 /CNW Telbec/ - Questionné par la porte-parole de l'opposition officielle en matière d'environnement, Mme Isabelle Melançon, le ministre Benoît Charette a été tout simplement incapable de justifier son empressement à multiplier par cinq la concentration de nickel permise dans l'air, lors de l'étude des crédits budgétaires 2022-2023.
À l'instar du Directeur général du Port de Québec, M. Mario Girard, la députée libérale de Verdun a invité le ministre à reporter la modification du taux de nickel permis pour prendre le temps d'écouter les citoyens et, surtout, de les rassurer quant aux risques liés à cette mesure. Non seulement celui-ci a refusé cette proposition, mais il n'a jamais réussi à démontrer l'urgence d'agir malgré l'insistance de Mme Melançon.
En autorisant cette hausse de polluant dans l'air, le ministre manque à son devoir premier d'assurer une qualité d'environnement sain pour tous les Québécois en plus de faire totalement abstraction des risques de cette mesure liés à la santé, lui a fait remarquer la porte-parole de l'opposition officielle. Même confronté à une longue liste d'intervenants du milieu qui réclament à l'unisson un recul de la part du gouvernement caquiste, le ministre Charette est demeuré à court d'arguments pour justifier son empressement dans le dossier.
« Dans le dossier du nickel, le ministre de la CAQ est complètement isolé dans sa position. À l'unanimité, les élus municipaux de la Ville de Québec et les 18 Directions régionales de santé publique ont joint leur voix au DG du Port de Québec et à des dizaines d'organismes1 pour s'opposer à cette hausse vertigineuse du taux de nickel permis dans l'air que nous respirons. Est-ce de l'entêtement ou de l'aveuglement, ou les deux, ensemble? »
-Isabelle Melançon, députée de Verdun et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'environnement
- Parmi les opposants à la hausse du taux de nickel dans l'air, on compte notamment :
- L'Opposition officielle;
- Les deux autres groupes d'opposition à l'Assemblée nationale;
- M. Bruno Marchand, maire de Québec;
- L'Association québécoise des médecins pour l'environnement;
- L'Ordre des chimistes;
- La Table citoyenne littoral Est;
- Accès Saint-Laurent Beauport;
- Ami.es de la Terre;
- Collectif la Ville que nous voulons;
- Mouvement pour une ville Zéro déchet;
- Mères au front;
- Groupe d'initiatives et de recherches appliquées au milieu;
- Regroupement d'éducation populaire en action communautaire;
- Coalition pour que le Québec ait meilleure mine;
- Voix citoyenne;
- Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique;
- Greenpeace Québec;
- Regroupement vigilance mines de l'Abitibi-Témiscamingue;
- Conseil régional de l'environnement de l'Abitibi-Témiscamingue;
- Comité Arrêt des Rejets et Émissions Toxiques de Rouyn-Noranda;
- Conseil régional de l'environnement de la Capitale-Nationale;
- Les Conseils de quartier du Vieux-Limoilou, de Lairet, des Maizerets, de Saint-Sauveur, de Saint-Roch, de Vanier, de Saint-Jean-Baptiste et du Vieux-Québec-Cap-Blanc.
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
Catherine Dostie, Attachée de presse, Cabinet de la Whip en chef de l'opposition officielle, 581 999-6434, [email protected]
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