Le ministre Daoust demande l'arrêt des activités illégales - Uber démontre encore sa mauvaise foi
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Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi (CPCDIT)10 févr, 2016, 09:30 ET
MONTRÉAL, le 10 févr. 2016 /CNW Telbec/ - Le ministre des Transports, monsieur Jacques Daoust, a demandé clairement hier à Uber, lors de la période de questions, de cesser toute activité illégale. Ce faisant, il a répondu aux demandes répétées et de diverses sources de l'industrie du taxi.
Il a dit : « M. le Président, écoutez, je ne demanderai pas à UberX, dans sa partie illégale, de cesser jusqu'à la commission, je vais lui demander de cesser pour toujours. Ce qui est illégal, ça n'a pas une durée déterminée. Si c'est illégal, c'est pour toujours. »
La multinationale répond, fidèle à elle-même, qu'elle entend poursuivre dans l'illégalité. Pourtant, Uber est clairement capable de suspendre son service. Elle l'a fait hier à Paris, entre 11 h et 15 h, heure locale, simplement pour protester contre la nouvelle règlementation française.
« Il faut que les Québécois comprennent le message d'Uber, affirme monsieur Georges Tannous, président du CPCDIT. Uber ne veut pas se conformer aux lois, l'entreprise basée aux Pays-Bas veut que les lois se conforment à elle. Comme l'a dit le ministre Daoust, le Québec est une société de droit, même avec des milliards, on ne peut pas s'acheter des lois ici. »
Dans ce contexte, où les travailleurs du taxi voient leurs revenus dérober chaque jour par des chauffeurs illégaux, le CPCDIT appuie la mobilisation légale et pacifique contre UberX ou tout autre transporteur illégal de personnes.
Nous invitons les travailleurs du taxi qui le désirent à s'exprimer et à le faire à l'intérieur de ce cadre.
De plus, devant la mauvaise foi crasse d'Uber, le CPCDIT réitère sa demande au gouvernement Couillard. Il doit permettre le plus tôt possible la suspension du permis de conduire des chauffeurs illégaux. Il s'agit, selon nous, de la seule façon de mettre un terme à cette situation entièrement créée par une organisation étrangère qui n'a clairement aucun respect pour le Québec et les Québécois(es).
Le CPCDIT entend participer en toute bonne foi à la commission parlementaire qui débutera prochainement sur le sujet du transport rémunéré de personnes.
À propos du CPCDIT
Créé en 1995, à la demande des compagnies et des coopératives de taxi, le CPCDIT est un acteur de premier plan de l'industrie du taxi qui est consulté par les autorités gouvernementales. Des 8 200 détenteurs de permis de taxi au Québec, le CPCDIT en représente plus de 5 200. Nous sommes donc l'interlocuteur principal de l'industrie du taxi.
SOURCE Comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi (CPCDIT)
Contact : Félix Tremblay, Pragmatique Communication, 418-559-2223, [email protected]
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