MONTRÉAL, le 1er janv. 2022 /CNW Telbec/ - La journée du 1er janvier, pour de nombreux Canadiens et Canadiennes, est celle de la prise de résolutions. Parmi les plus fréquentes, mais les plus difficiles à maintenir, celle d'arrêter de fumer arrive en haut de liste. Avec son projet de règlement visant à abolir la vente des produits de vapotage comportant une saveur ou un arôme autres que ceux du tabac, de la menthe et menthol, le ministre de la Santé fédéral, M. Jean-Yves Duclos, pourrait contribuer à ce que des dizaines de milliers de Canadiens et Canadiennes abandonnent leurs résolutions et retournent à la cigarette en 2022. La Coalition des droits des vapoteurs du Québec (CDVQ) profite de cette journée de prise de résolutions pour sensibiliser la population à cet enjeu de santé publique.
Plusieurs études sont là pour le prouver. Le vapotage constitue un des meilleurs moyens de cessation tabagique et s'inscrit dans une démarche de réduction des méfaits. D'ailleurs, dans un webinaire tenu en décembre dernier, Mme Laura Smith, Directrice des politiques sur le tabac et les produits de vapotage chez Santé Canada reconnaissait que « à Santé Canada, nous reconnaissons le potentiel de la réduction des méfaits pour aider les gens à arrêter de fumer et aider ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas arrêter de consommer de la nicotine à identifier des options moins nocives. Bien que cesser de fumer soit la meilleure chose que vous puissiez faire pour améliorer votre santé, nous reconnaissons que pour les personnes qui fument et qui passent complètement au vapotage, le vapotage est moins nocif que le tabagisme 1. »
La CDVQ craint que l'abolition des saveurs contribue à retourner des milliers de Canadiens et Canadienne vers la cigarette. « Je connais de nombreuses personnes qui ont arrêté de fumer un 1er janvier et qui ont réussi, non pas sans difficulté, à tenir leur résolution grâce au vapotage. Nous craignons qu'avec le projet d'abolition des saveurs du gouvernement Trudeau et de son ministre Duclos, plusieurs risquent malheureusement de recommencer à fumer » a commenté Mme Christina Xydous, porte-parole de Coalition des droits des vapoteurs du Québec.
Le Canada dénombre encore plus de 4 millions de fumeurs et de fumeuses adultes dont un très grand nombre tente de venir à bout du tabagisme. Plusieurs études scientifiques confirment que le vapotage est le moyen par excellence pour y parvenir parce que la cigarette électronique est non seulement 95 % moins nocive que la cigarette conventionnelle2, mais également plus efficace que les substituts classiques, comme la gomme à la nicotine, les inhalateurs ou les timbres.
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1 |
https://www.youtube.com/watch?v=bBcmXXJSjCw&ab_channel=RegulatorWatch): |
2 |
E-cigarettes around 95% less harmful than tobacco estimates landmark review, 19 août 2015, https://www.gov.uk/government/news/e-cigarettes-around-95-less-harmful-than-tobacco-estimates-landmark-review |
Les saveurs augmentent les taux de succès
La disponibilité de saveurs de vapotage est un élément-clé dans l'adoption du vapotage par les fumeurs. Une étude du Yale School of Public Health3 a conclu que l'utilisation des saveurs non tabagiques augmentent 2,3 fois les chances d'une cessation tabagique réussie comparée à ceux qui utilisent des cigarettes électroniques aromatisées au tabac, tout en n'étant pas associées à une plus grande initiation au tabagisme chez les jeunes.
En ce 1er janvier, la CDVQ demande formellement au ministre de la Santé de revenir sur cette décision d'abolir les saveurs dans le vapotage et ainsi contribuer à ce que de plus en plus de Canadiens et Canadiennes cessent de fumer.
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3 |
Associations of Flavored e-Cigarette Uptake With Subsequent Smoking Initiation and Cessation, Yale School of Public Health, 2020 |
À propos de la CDVQ
La Coalition des droits des vapoteurs du Québec a pour mission de défendre les droits des vapoteurs et des fumeurs pour un accès à un outil important de réduction des méfaits du tabac, soit la vapoteuse. Elle revendique une politique de santé publique comprenant un volet axé sur la réduction des méfaits et accordant une place importante au vapotage, une demande amplement justifiée par la science.
Pour plus d'information, visitez le www.droitsdesvapoteurs.ca
Source : |
Mme Christina Xydous, porte-parole |
Coalition des droits des vapoteurs du Québec |
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Téléphone : 514 677-5739 |
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Courriel : [email protected] |
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NOTE : En ce 1er janvier, Mme Xydous est disponible pour donner des entrevues et répondre aux questions des médias. |
SOURCE Coalition des droits des vapoteurs du Québec
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