Le ministre Guilbeault met en valeur le leadership canadien à l'égard de la nature et de la biodiversité au pays et à l'échelle internationale English
GATINEAU, QC, le 28 févr. 2025 /CNW/ - En tant que deuxième plus grand pays au monde, le Canada possède une grande partie de la riche biodiversité mondiale et d'innombrables paysages naturels parmi les plus magnifiques de la planète. La nature répond aux besoins des communautés partout au pays, mais la perte de biodiversité s'accélère à un rythme alarmant, ce qui menace les fondements de notre économie, de notre sécurité alimentaire, de notre santé et de notre qualité de vie.
Le leadership mondial du Canada à la COP16.2
Dans ce contexte, l'honorable Steven Guilbeault, ministre de l'Environnement et du Changement climatique, a pris part à la reprise de la 16e Conférence des Parties à la Convention cadre des Nations Unies sur la diversité biologique (la COP16.2). Le ministre a participé activement à des consultations ministérielles, à des négociations et à des rencontres bilatérales avec des partenaires afin de continuer à faire progresser la mise en œuvre du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal. Il a notamment participé à une table ronde avec des représentants de la société civile afin d'échanger des idées et de discuter des occasions de faire progresser l'action en faveur de la biodiversité.
Dans le cadre de la conférence, le ministre Guilbeault a convoqué ses homologues champions de la nature, qui ont invité le secteur privé et d'autres acteurs clés à réaliser des progrès pour continuer à soutenir la nature et pour contribuer à l'atteinte des objectifs mondiaux en matière de conservation.
Lors de la conférence, le Canada et ses partenaires internationaux ont adopté la Stratégie de mobilisation des ressources à titre d'outil pour renforcer la mobilisation de ressources afin de mettre en œuvre tous les objectifs du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal tels qu'ils ont été convenus lors de la COP15. Toujours au cours de la conférence, les pays ont convenu de surveiller et d'évaluer les progrès vers l'atteinte de 23 cibles pour 2030 établies par le Cadre, y compris des directives sur la façon d'utiliser l'examen mondial des progrès collectifs qui sera effectué à la COP17, en 2026, comme une prochaine occasion d'accélérer l'action en faveur de la biodiversité.
Le Canada est déterminé à travailler avec ses partenaires internationaux pour faire progresser les mesures mondiales visant à lutter contre la crise de la biodiversité et à protéger la nature. Nos actions collectives doivent répondre à l'urgence du défi qui se présente à nous.
Grâce à des investissements de plus de 12 milliards de dollars depuis 2015, le gouvernement du Canada a mené la plus importante campagne de conservation de la nature et de soutien aux solutions climatiques fondées sur la nature de l'histoire canadienne, dans le but de protéger 30 % des terres et des eaux d'ici 2030 et de préserver les espèces en péril, en partenariat avec les provinces, les territoires et les peuples autochtones.
Protéger le Nord grâce à deux accords historiques
Lors de la conférence, le ministre Guilbeault a également souligné le leadership dont fait preuve le Canada à l'intérieur de ses frontières en prenant des mesures pour protéger la nature et la biodiversité, notamment au moyen de deux annonces importantes faites cette semaine visant à protéger les écosystèmes nordiques et arctiques en collaboration avec des partenaires autochtones.
En ce sens, le 27 février, le premier ministre Trudeau a conjointement annoncé la signature de l'accord de Financement de projets pour la permanence de SINAA entre le gouvernement du Canada, l'Association inuite du Qikiqtani, la fondation Pew Charitable Trusts et l'Aajuraq Conservation Fund Society. Cet accord important pour la promotion de la conservation gérée par les Inuits et la réconciliation prévoit notamment un nouveau plan de conservation visant l'établissement d'un réseau solide et durable des aires de conservation des eaux et des terres proposées et protégées par les Inuits dans l'Arctique canadien. L'accord permettra également de faire progresser de manière considérable l'objectif de conserver 30 % des océans du pays d'ici 2030, en ajoutant 3,68 % au pourcentage actuel d'écosystèmes aquatiques protégés au Canada.
De plus, le 24 février, Michael McLeod, député des Territoires du Nord-Ouest, a annoncé conjointement la signature de l'Accord Canada-Territoires du Nord-Ouest sur la nature pour faire progresser les priorités liées à la nature, en collaboration avec les gouvernements autochtones, dans tout le territoire. L'Accord décennal reflète l'engagement commun des gouvernements à l'égard de la durabilité environnementale à long terme et s'attaque au défi important que représente la perte de biodiversité. Pour ce faire, il appuie les aires protégées et de conservation dirigées par les Autochtones, améliore les résultats pour les principales espèces en péril, appuie le leadership autochtone en matière de conservation et d'intendance et facilite également l'échange de données.
Citation
« À la COP16.2, les pays ont conclu des discussions sur des questions cruciales liées au Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, ouvrant ainsi la voie à sa mise en œuvre. Je salue l'adoption de la Stratégie de mobilisation des ressources, qui aidera à mobiliser des ressources financières de partout pour favoriser l'atteinte des objectifs mondiaux en matière de biodiversité. Les processus de suivi et d'examen, convenus à la COP15 et peaufinés cette semaine, faciliteront la mise en œuvre du Cadre en tenant le monde responsable de l'atteinte de nos cibles de biodiversité. Je me réjouis également des récents accords qui ont été conclus pour protéger une plus grande superficie de nos écosystèmes nordiques en partenariat avec les communautés autochtones. »
- L'honorable Steven Guilbeault, ministre de l'Environnement et du Changement climatique
Faits en bref
- La reprise des séances de la COP16 (la COP16.2) s'est tenue du 25 au 27 février 2025. Au cours de la conférence, le ministre Guilbeault a également rencontré des représentants de pays de toutes les régions du monde, notamment du Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies et de nombreuses organisations de la société civile et du secteur privé.
- La COP16.2 était la suite de la COP16 qui s'est tenue à Cali, en Colombie, du 21 octobre au 1er novembre 2024.
- À la COP16, le Canada a annoncé un financement total de 62 millions de dollars pour sept projets visant à protéger la biodiversité partout dans le monde. Les projets permettront de soutenir des initiatives inclusives et des projets menés par des Autochtones pour les communautés vulnérables afin de construire un avenir plus fort et plus durable; de lutter contre les changements climatiques; de protéger la nature, et de soutenir des économies locales résilientes.
- À titre d'hôte de la COP15 en 2022, le Canada a joué un rôle clé auprès d'un ensemble de pays afin que le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal soit adopté. Ce cadre mondial historique adopté par plus de 190 pays vise à préserver la nature et à freiner et inverser la perte de biodiversité d'ici 2030, afin de placer les milieux naturels sur la voie du rétablissement d'ici 2050.
- La Stratégie pour la nature 2030 du Canada décrit comment le Canada mettra en œuvre les ambitieux objectifs de protection de la nature énoncés dans le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal.
- Le Réseau des champions de la nature est un groupe ministériel lancé par le Canada qui vise à favoriser à l'échelle internationale la prise de conscience et la compréhension du Cadre.
- En décembre 2022, lors de la COP15 à Montréal, au Québec, le gouvernement fédéral s'est engagé à verser jusqu'à 800 millions de dollars pour appuyer jusqu'à quatre initiatives de financement de projets pour la permanence dirigées par des Autochtones. L'annonce de SINAA est la troisième de ces initiatives, après les initiatives de projets pour la permanence (FPP) de la mer de Great Bear et « T.N.-O. : Notre territoire pour l'avenir » qui ont été lancées l'an dernier.
- L'accord de SINAA (anciennement le FPP du Qikiqtani) est dirigé par l'Association inuite du Qikiqtani et vise à conserver jusqu'à 3,68 % de l'environnement marin au Canada, en plus de renforcer les aires protégées existantes à long terme qui contribuent déjà, dans une proportion de 8,60 %, aux objectifs de conservation marine.
- L'Accord Canada-Territoires du Nord-Ouest sur la nature trace la voie à suivre pour les travaux en cours au profit des espèces en péril, de la biodiversité, des oiseaux migrateurs et de leur habitat sur les terres territoriales. Au moyen de l'initiative Territoire en santé, population en santé des Territoires du Nord-Ouest et en collaboration avec les gouvernements autochtones, le territoire prévoit mettre en place, mettre en œuvre et renforcer des aires protégées et des aires de conservation dans les Territoires du Nord-Ouest.
Liens connexes
- Déclaration du Réseau des champions de la nature à la COP16.2
- Reprise des séances de la COP16 [en anglais seulement]
- Convention sur la diversité biologique : Un accord est adopté à la COP16 [en anglais seulement]
- Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal
- Nous investissons dans l'économie inuite et protégeons les écosystèmes nordiques du Canada
- Le Canada et les Territoires du Nord-Ouest signent un accord sur la nature
- Stratégie pour la nature 2030 du Canada
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SOURCE Environnement et Changement climatique Canada
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